100 pages pour rien sur 263.
100 pages pour arriver au twist qu'on a deviné 50 pages avant. En plus écrites platement. A la manière d'un
George RR Martin mais en nettement plus bref, chaque chapitre est écrit selon le point de vue d'un personnage. Sauf qu'ils parlent tous pareil. C'est bien monotone comme il faut. Là encore, il faudra attendre un bon nombre de pages pour avoir deux personnages qui sortent un peu du lot, dont l'un complètement inutile à l'intrigue.
On commence donc avec Hans, le personnage principal, qui perd ses parents avec une rapidité confondante. Il est mis dans un pensionnat mais non, ce n'est pas là que l'histoire commence. du tout. Elle ne commencera que des années plus tard lorsque sa tante l'obligera à aller à Cambridge (elle y est professeure) pour entrer puis enquêter sur le club de boxe (parce qu'il a fait de la boxe au pensionnat) sans lui dire sur quoi. Elle lui adjoindra l'aide de Charlotte (dont le père a fait partie du club), étudiante en dernière année, qui elle aussi sait sur quoi il doit enquêter mais ne le lui dit pas. Logiquement, rien qu'avec ça, vous savez de quoi ça cause. Et bien, l'auteur met 100 pages pour y arriver.
Les 150 restantes, là où il se passe enfin quelque chose, sont déjà plus intéressantes. Il y a des combats de boxe, un personnage gay qui ne parle pas comme les autres donc est moins pénible à lire et l'enquête en elle-même. Pour cette dernière, ça ne dépasse pas un épisode de Law&Order SVU non plus.
Toutefois, le plus gros problème vient de l'écriture: plate et morne.