Après
Bass Rock, j'avais hâte de retrouver la plume d'
Evie Wyld et je n'ai pas été déçue ! J'ai trouvé ce roman très différent de
Bass Rock mais tout aussi envoûtant.
Jake s'occupe de ses moutons sur une île en Grande-Bretagne. Qui est-elle ? Comment est-elle arrivée là ? Qui s'attaque à ses moutons ? Que fuit-elle ?
Autant de questions dont les réponses arriveront petit à petit, entraînant parfois d'autres questions.
J'ai retrouvé dans
Tous les oiseaux du ciel une atmosphère qui s'infiltre en vous pour ne plus vous lâcher. Il se dégage de ce roman une odeur de soufre, une impression prégnante de doute et de peur, à l'image de l'état d'esprit de Jake.
Cette sensation ne m'a pas quittée de toute ma lecture et m'a poursuivie encore plusieurs jours après.
Le cheminement du roman, au fil des souvenirs de la jeune femme, nous emmène d'Australie à une île isolée de Grande-Bretagne ; les recoupements et liens nous interpellent, attirent notre attention. C'est peu dire que j'ai aimé me laisser prendre dans cette construction brillante et tortueuse.
Pour terminer sur une impression très personnelle, le dernier tiers du roman a éveillé en moi le souvenir de
Débâcle de
Lize Spit, un roman qui m'a marquée durablement.