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Citations sur Le bourreau de l'amour (93)

“I’m not afraid of death. I just don’t want to be there when it happens.”
Woody Allen
( Je n’ai pas peur de la mort. Je ne veux juste ne pas être là quand il arrivera.)
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From both my personal and my professional experience, I had come to believe that the fear of death is always greatest in those who feel that they have not lived their life fully. A good working formula is: the more unlived life, or unrealized potential, the greater one’s death anxiety.
(De mon expérience personnelle et professionnelle, j’en suis arrivé à croire, que la peur de la mort est toujours plus fort chez ceux qui n’ont pas vécu leur vie pleinement. Pour en émette une bonne formule : moins une vie est vécue, ou son potentiel non accompli, plus s’accroît chez la personne l’anxiété de la mort ).
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Words permit one to cross into the life of the other.....
( Les mots énoncés par quelqu’un à un autre , permettent à ce dernier de pouvoir franchir le seuil de la vie de l’autre)
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.......Half of a paperback Stephen King novel (Elva threw away sections of pages as she read them: “They weren’t worth keeping,” she explained).
La moitié d’un roman de Stephen King, en édition de poche (Elva détachait et jetait les pages à mesure qu’elle lisait,“ elles ne valaient pas la peine d’etre conservées “ expliqua-t-elle).
* Elva vide son sac à main devant son psychothérapeute.
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Nous souffrons tous d'une angoisse à l'égard de la mort. C'est le prix à payer pour accéder à la connaissance de soi.
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J'ai découvert que quatre données sont particulièrement pertinentes en psychothérapie : l'aspect ineluctable de la mort, la liberté de diriger notre vie comme nous l'entendons, notre solitude fondamentale, et enfin, l'absence d'une signification ou d'un sens évident de l'existence. De ces données de l'existence, la mort est la plus manifeste, la plus intuitivement apparente. Très jeune, bien plus tôt qu'on ne le croit communément, nous apprenons que la mort viendra et qu'il n'existe aucun moyen de lui échapper. Au fond de chacun se déroule ce conflit permanent entre le désir de continuer à exister et la conscience d'une mort inévitable.
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Le sentiment que "l'on aurait dû en faire plus" reflète, à mon sens, le désir sous-jacent de vouloir contrôler l'incontrôlable. Après tout, si l'on est coupable de ne pas avoir fait ce que l'on aurait dû faire, il s'ensuit qu'il y avait quelque chose à faire - pensée réconfortante qui masque notre pathétique impuissance face à la mort.
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Pour le psychothérapeute, ce domaine, ce programme inépuisable d'amélioration de soi dont on ne voit jamais la fin, s'appelle dans le jargon du métier contre-transfert. Alors que le transfert désigne le processus par lequel les désirs inconscients du patient se rapportent sur le thérapeute - désirs qui ont pour origine des relations antérieures et sont par erreur orientés ("transférés") sur le thérapeute -, le contre-transfert désigne l'inverse - les sentiments tout aussi irrationnels du thérapeute qui le portent vers la personne du patient. Parfois, le contre-transfert est terrible et rend impossible la thérapie profonde : imaginez un juif traitant un nazi, ou la victime d'un viol traitant un violeur. Mais, sous une forme moins violente, le contre-transfert s'introduit dans chaque psychothérapie.
Le jour où Betty pénétra dans mon cabinet, à l'instant ou je la vis diriger la masse de ses cent vingt-cinq kilos, un mètre soixante-neuf, vers mon élégant fauteuil high-tech, je sus que m'attendait une sacrée épreuve en matière de contre-transfert.
J'ai toujours éprouvé de la répulsion pour les femmes obèses. (...) Les origines de ces déplorables sentiments ? Je n'ai jamais songé à les étudier. Ils sont ancrés si profondément en moi que je ne les ai jamais considéré comme des préjugés.
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Le dernier cadeau qu'un parent peut donner à ses enfants est de leur apprendre, par l'exemple, comment affronter la mort avec sérénité.
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Je n'aime pas travailler avec des patients amoureux. Peut-être par jalousie - parce que je rêve moi aussi de cette félicité. Peut-être parce que l'amour et la psychothérapie sont fondamentalement incompatibles. Le bon psychothérapeute combat l'obscurité et cherche la lumière, alors que l'amour romantique se nourrit de mystère et se désagrège sous l'investigation? Je déteste être le bourreau de l'amour.
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