Daytime shooting star, tome 1

[ 4.5/5 ] Suzumé est une fille sans histoire, qui mène un vie tranquille à la campagne et adore sécher les cours pour aller rêvasser sur le toit de son école. Un soir, elle reçoit pourtant le choc de sa vie : son père est muté à l'étranger, sa mère décide de l'accompagner, et refusant de laisser leur fille encore mineure seule à la maison, ils lui annoncent qu'elle va partir vivre séance tenante chez son oncle à Tokyo. le quotidien de Suzumé va ainsi changer du tout au tout. Les trains et les grands carrefours remplacent les champs agricoles, les gens bourdonnent autour d'elle mais Suzumé ne s'est pourtant jamais sentie aussi seule. Tout lui paraît démesuré ; elle n'a plus le moindre repère. Heureusement, l'oncle en question se montre très accueillant et couve Suzumé comme s'il s'agissait de sa propre fille... et peut-être même plus ! Une belle complicité commence déjà à se nouer entre ces deux-là et j'ai hâte de voir leur relation évoluer.

En attendant, Suzumé change bien évidemment aussi de lycée et son uniforme, ses manières de « campagnarde » ont tendance à l'isoler. La pauvre n'est pas au bout de ses surprises puisque la peste locale semble bien décidée à lui faire les ongles dessus pour s'être intéressée de trop près au garçon qui lui plaît secrètement. Mais la plus grande des surprises réside certainement dans le fait que son professeur principal est un très bon ami de son oncle et traîne souvent par chez eux. Un ami très jeune et tout aussi séduisant, qui va l'air de rien aider Suzumé à s'intégrer. Mika Yamamori va progressivement tisser une véritable toile amoureuse, un imbroglio de sentiments doux-amers entre une fille déracinée de sa campagne, un garçon bougon, une fille pas aussi gentille qu'elle veut le faire croire et un professeur trop attentionné pour laisser indifférent.

Daytime Shooting Star possède un graphisme très agréable et une intrigue on ne peut plus classique pour un shojo. Une histoire d'amour impossible, des quiproquos à la pelle entre adolescents, le tout accompagné de passages humoristiques qui font clairement sourire à défaut d'être originaux. Les personnages sont tous très attachants et on navigue agréablement de l'un à l'autre. Suzumé est intéressante, dans la mesure où elle n'est ni populaire ni rejetée. Elle n'est pas tirée à quatre épingles mais n'est pas laide non plus, pas extravertie mais pas non plus timorée. Elle est un poil paresseuse en ce qui concerne ses études et se promène souvent avec une expression indolente sur le visage. Elle se laisse tranquillement aller malgré le grand chamboulement intervenu dans sa vie et semble parfois avoir deux de tension quand tout s'agite autour d'elle. Mais elle saura aussi démontrer sa force de caractère, ce qui m'a soulagée ! Je ne saurais dire pourquoi, mais je n'avais pas envie de voir ce manga tourner autour du problème des ijime, du harcèlement scolaire, même si je suis très sensible à ce problème et qu'il m'a émue dans bien d'autres titres.

En bref, même si Mika Yamamori ne parvient pas à sortir des sentiers battus du genre avec ce premier tome, elle nous conte une histoire distrayante et bien rythmée dans un style simple et soigné. Une lecture que j'aurai donc grand plaisir à poursuivre avec les tomes suivants !
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Un shojo rafraîchissant et bourré d'humour. le scénario est assez classique mais très bien mené. Suzumé, le personnage principal, est très attachante.
En bref, une petite série bien sympathique.

Ce manga est bien, il a des moments drôles et des moments romantiques.
Suzumé est une jeune fille un peu dans les nuages. Ses parents partent en voyage d'affaires et décident de l'envoyer à Tokyo pour habiter chez son oncle. Elle va rencontrer deux garçons qui vont changer sa vie... J'espère que ce manga vous plaira !
♥Sihanna et Lola♥

Pour commencer, je ne sais même pas dire ce qui me plaît dans ce manga. C'est vrai, l'histoire est celle d'un banal shôjo, on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup de péripéties puisqu'on va surtout suivre les déboires de la vie de lycéen. L'histoire avance assez doucement mais en même temps, ça va trop vite, surtout au niveau des relations (argh argh j'aime bien quand c'est développé...). Mauvais point pour moi donc. Mais pourtant... Je n'ai pas pu décrocher une seule fois de ce titre. Malgré le négatif que je viens de citer, j'ai été presque hypnotisée.
Comme je viens de l'exprimer, je trouve que ça va trop vite au niveau relationnel. Bon, surtout du côté de Mamura en fait... Je trouve que le début de sa relation avec Suzume n'est pas assez développé, ce qui nous donne une transition vraiment mal agencée quand on part du côté romance. Cependant, ce n'est pas pour autant que je trouve les personnages creux. Au contraire, même.

Les personnages
Suzume est une héroïne assez ordinaire, qui se distingue des autres par son côté campagnard et son personnage assez... inexpressif. Tout au long du manga, elle va bien entendu évoluer (quel intérêt sinon ?), mais elle va malgré tout rester fidèle à elle-même, et c'est ce qui me plaît le plus ici. Il en va de même pour les autres personnages. On ne tombe pas dans l'habituel cliché "héros gentils" d'un côté et "méchants psychopathes" (du genre rivales qui font des sales coups qui leur vaudraient la prison dans la réalité) de l'autre. de plus, on ne dénigre pas les personnages secondaires (j'aime particulièrement Yuyuka). Si notre triangle amoureux (ça, c'est LE cliché de tout shôjo qui se respecte...) est le point central du récit, on découvre de temps à autres quelques chapitres consacrés aux personnages secondaires, ou de leur point du vue. J'aime quand un(e) mangaka ne se centre pas uniquement sur ses personnages principaux.
Au niveau des personnages masculins, j'aime beaucoup Mamura. Son visage rougissant est tout simplement irrésistible, et j'apprécie énormément son côté "pure". Il est rare que l'on ait un bishônen comme lui, qui ne soit pas imbu de lui-même et possessif. Il prend en considération son entourage (du moins ses proches) et il a des réactions très naturelles et spontanées. Et de l'autre côté, j'adore aussi Shishio (j'aime bien son prénom), le professeur principal de Suzume. Cette dernière développe d'ailleurs des sentiments amoureux pour celui-ci, qui est un peu son "Daytime Shooting Star" (on comprend vite que le titre du manga fait référence à Shishio). Shishio, c'est le personnage le plus complexe de ce manga. Avec sa position de professeur, il n'est pas en mesure d'agir comme il le souhaiterait. En fait, j'ai surtout ressenti de la tristesse pour lui, il dégage toujours un sentiment assez mélancolique. On sent qu'il n'est pas indifférent à Suzume, et il va devoir faire pas mal de choix tout au long du manga, bons ou mauvais. Quoiqu'il en soit, j'adore Mamura et Shishio, et forcément l'un d'eux va me faire pleurer à la fin...

L'histoire
Comme je l'ai dit, il ne se passe pas grand chose. Surtout dans les premiers tomes : l'auteure met en avant les sentiments de Suzume pour Shishio, et l'ambiguïté de leur relation. Et à côté de ça, on passe rapidement sur sa relation avec les autres personnages, excepté son amitié avec Yuyuka, qui occupe une place importante dans le déroulement du récit.
Rien de bien révolutionnaire donc, surtout dans ce tome 1. Suzume débarque de sa campagne et essaye de s'habituer à la capitale (bien évidemment, c'est Shishio, un ami de son oncle et aussi son prof principal, qu'elle rencontre en premier. Quel heureux hasard...) et à ses nouveaux camarades de classe.

Les graphismes
Ah forcément, il faut que j'en parle. Parce qu'en réalité, ce sont les graphismes qui m'ont amenée à lire ce manga. Yamamori soigne ses planches, elle n'abuse pas des trames et nous offre un shôjo assez épuré et original au niveau du chara-design. Les graphismes font plus jôsei que shôjo, plus matures. Il y a quelques imperfections (ce n'est que mon avis, mais parfois le rapport tête-corps est un peu disproportionné), mais dans l'ensemble, j'ai aimé le trait de l'auteure. J'aime la façon dont elle dessine un Mamura qui rougit, où un Shishio en pleine réflexion, cigarette à la bouche.


Ma conclusion générale de ce manga (sur l'ensemble du manga) : Daytime Shooting Star / Hirunaka no Ryuusei est un shôjo tout ce qu'il y a de plus banal, mais il a ce petit truc en plus qui vous donne envie de continuer à le lire. Pour moi, ce sont les personnages (Shishio~) et les graphismes. Si je suis restée indifférente à l'histoire, ces personnages m'ont émue.
Si vous cherchez un shôjo original (sans cliché et qui se démarque de ce qu'on trouve partout), je vous dirai de passer votre chemin. Si vous êtes amateur de shôjo tout court, je vous le conseille. Et si vous souhaitez ressentir plusieurs émotions, je vous le conseille également ! (Rien que pour Shishio... Raaah ce personnage... Tantôt je l'insultais, tantôt je pleurais pour lui. Parce que Shishio... Il ne pleure jamais, même quand il est triste).
Ce n'est pas un coup de coeur, ce n'est pas un manga que je le relirais, mais j'ai passé un bon moment avec ce manga.
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