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J'avais beaucoup entendu parler de ces « Thermes de Rome » sans aller jusqu'à me laisser submerger par l'attrait populaire ressenti autour de l'oeuvre de Mari Yamasaki. Pour autant, je n'ai sauté le pas que par pur hasard, par simple emprunt amical, car je n'avais pas une envie profonde de m'y plonger. Et c'est peut-être, sûrement, à cause de cet état d'esprit que je n'ai pas réussi à trouver de résonnance entre ce récit aquatique et ma propre sensibilité.

Le jeune Lucius Modestius, architecte sous le principat de l'empereur Hadrien, va mal, ne réussissant ni à garder son travail ni à caser ses idées à ses potentiels employeurs ; plongé dans ses tourments, il s'autorise un passage aux thermes et là, au détour d'un passage aquatique, il accède pendant quelques temps au Japon des années 2000. Si le processus de passage est intéressant par son concept et un peu marrant dans sa première utilisation, il est non seulement particulièrement limité dans son intérêt vis-à-vis du lecteur, mais surtout franchement redondant à chaque chapitre de ce premier épisode.
C'est cette répétition qui va marquer la lecture de ce tome puisqu'inlassablement, à chaque manque d'idée ou problème pratique, Lucius se trouve projeté au pays du Soleil levant, pour résoudre son problème ou bien piquer une ou deux bonnes idées. Cette hiérarchie entre deux époques diamétralement opposées mais qui se rapproche uniquement par les bains chauds est dérangeante, d'autant plus qu'elle est faite pour amener le lecteur à voir le Japon moderne comme un modèle. Nous retrouvons d'ailleurs ce constat dans les chroniques de Mari Yamasaki à chaque fin de chapitre sur son rapport d'auteur avec son sujet, c'est là aussi au demeurant très intéressant, mais vite en décalage de ce qu'on espère trouver dans un manga sur les « Thermes de Rome ».

Autant dire que lire un tel manga est sympathique en tant qu'objet, mais le contenu est vite devenu rébarbatif par le simple processus répétitif qui tient le récit à lui tout seul. le procédé problème-plongée-résolution à chaque chapitre demande quelque chose de plus construit quand on s'intéresse aux rapports entre le Japon moderne et la Rome antique.

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Voila un manga qui m'intriguait depuis un moment, a cause bien sur des très bonnes critiques de lecteurs que j'avais pu lire mais aussi parce que l'Antiquité romaine est une période que je connais peu.

Ce premier tome est vraiment un tome d'installation et l'on apprend a connaitre peu a peu le personnage principal, Lucius, architecte spécialisé dans les Thermes, quelque peu a court d'idées. Mais il découvre qu'il peu voyager dans le temps et ce retrouve a plusieurs reprises dans le Japon de nos jours ou il va trouver l'inspiration manquante.

Il y a donc au final peu d'action puisque le manga se répète beaucoup. Heureusement la fin laisse présager que l'on va en apprendre davantage sur la vie privée de notre héros.

Le petit plus non négligeable et qu'a la fin de chaque chapitre, l'auteur ajoute une double page explicative livrant ainsi des détails historiques très intéressants et instructifs.

Je suis donc conquise par ce premier tome et j'ai envie d'en découvrir plus. le scénario est original et même si ce tome manque un peu d'action, il laisse présager une bonne série.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Les bains publics ? Oui, bon… on imagine deux ou trois jacuzzis, un sauna… A moins de bénéficier d'une cure thermale au prix d'une pathologie justifiant cette prescription, ou d'un porte-monnaie abondamment rempli, la culture des bains représente peu de choses pour le français d'aujourd'hui. Après tout, ce n'est pas un problème : si la série de Mari Yamazaki s'intitule Thermae Romae, c'est qu'elle nous renvoie à l'Empire Romain au temps du règne d'Hadrien, au deuxième siècle de notre ère. Il est de coutume que, dans ce contexte, la culture des bains publics soit plus développée que dans notre contrée.


Lucius, architecte brillant, forgé comme une statue grecque ( !), travaille pour la grande cité de Rome au développement de son service des bains publics. La tâche ne sera pas facile à conduire à bien car il faut faire avec le développement rapide et prodigieux de la cité, satisfaire les exigences d'Hadrien et ne pas mécontenter un peuple bigarré aux attentes fluctuantes. Les dons humains sont ici reliés aux dons divins et Lucius sera aidé dans son travail par des interventions miraculeuses : plongé en pleine réflexion, absorbé par ses spéculations autour des bains, allant jusqu'à s'immerger complètement dans ceux-ci, Lucius traverse des brèches temporelles qui le font parvenir jusqu'au Japon des années 1970. Contrairement à l'Occident, aujourd'hui, la culture japonaise semble n'avoir pas négligé sa culture des bains et c'est en jouant sur un double paradoxe à la fois temporel et spatial que Mari Yamazaki focalise l'attention sur le déplacement des intérêts et des cultures en fonction de l'époque. Si les Romains de l'ère antique avaient pu s'inspirer des techniques modernes du bain telles que nous les connaissons aujourd'hui au Japon, qu'auraient-ils apportés comme innovations à leur propre système ?


« Pendant que nous, romains, nous escrimons à concevoir des oeuvres architecturales gigantesques, des aqueducs, que sais-je encore…les visages plats eux, réussissaient à concevoir des systèmes de bains en plein air qui ont fait date en s'en remettant à un pragmatisme fondamentalement primaire ! Mais peu importe car ce que l'Empire apprend des autres civilisations vient nourrir sa gloire à venir ! »


Lucius découvre ainsi des procédés, des aménagements, des boissons et des nourritures qui le surprennent et qui l'entraînent à s'interroger sur le bien-fondé de la supériorité présumée de l'Empire romain sur le reste du monde. Chaque tournée fantastique se termine dans un étourdissement qui le ramène dans sa Rome du 2e siècle, où il peut alors adapter et appliquer les techniques qu'il a découvertes. Lucius se forge ainsi une solide réputation d'architecte ingénieux. Il progresse peu à peu et finit par entrer dans le sillon intime de l'Empereur Hadrien. Les demandes deviennent plus ambitieuses : il s'agit à présent de mettre en place des bains de plein air, de construire des aménagements pour des vieillards en fin de vie ou de restituer l'ambiance des bords du Nil… Chaque fin de chapitre est ponctuée par une double page dans laquelle Mari Yamazaki s'exprime en tant que telle pour apporter son lot d'informations sur les découvertes de Lucius et sur son expérience propre. Ces interventions ne coupent pas le récit et permettent au contraire de relancer l'intérêt. Mari Yamazaki, passionnée par son sujet, y montre un enthousiasme visible, comme il l'est par ailleurs du fait de la quantité d'informations et de réflexions qui poursuivent Lucius au fil de ses aventures.


Ce premier volume de Thermae Romae est convaincant. Original, il ose faire son incursion dans un domaine qui semblerait a priori rébarbatif et peu propice au déroulement d'intrigues trépidantes… à notre grande surprise, on découvre qu'avec un brin de passion, il est possible de mettre en avant des thématiques pas franchement affriolantes.


Peut-être, en tant que lecteurs occidentaux, est-on également séduits par ce regard croisé entre civilisation occidentale et civilisation orientale ? Irrattrapables que nous sommes, dès lors que notre propre culture est évoquée…

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Ce manga très facile à lire offre une double balade bien sympathique entre les thermes romains et les bains japonais d'aujourd'hui. J'y replongerai avec plaisir !
Nous sommes en l'an 129 sous le règne de l'empereur Hadrien, cher à Marguerite Y. Lucius Modestus aussi modeste et jovial qu'une statue antique est un architecte thermal qui vient d'être renvoyé. Trop démodé. Or, sous le règne d'Hadrien on aime la beauté et la nouveauté. Lucius Modestus se rend chez son ami le brave Marcus tailleur de pierres. celui-ci taille des Antinoos en série.( Les deux amis m'ont fortement fait penser physiquement aux deux héros de l'inoubliable série Rome). Ils se rendent aux bains publics de concert. C'est un lieu très très bruyant et vulgaire. Pendant que Marcus commande à un esclave une petite épilation, Lucius plonge dans le bain chaud pour avoir enfin la paix et là gloup gloup il est absorbé dans un gouffre situé au fond de la piscine. Quand il refait surface il se retrouve dans une piscine en plein air face à un mont qu'il prend pour le Vésuve. Des visages plats rigolards sont aussi étonnés que lui en le découvrant. Il les prend pour de vulgaires esclaves barbares et les toise de son glorieux regard de citoyen romain. Puis drapé de cette dignitas, il commence par inspecter les sanitaires locaux. Que de merveilles ! Que de modernité ! Quand il revient à Rome, il exploite sans trop de remords ses extraordinaires découvertes et devient un architecte in !
Ce manga n'est pas un chef d'oeuvre d'art graphique mais le dessin est réaliste et très bien documenté. L'histoire est amusante, on s'amuse des décalages culturels sur de petits objets quotidiens. Lucius est arrogant, assez puant mais beau. Et puis on apprend évidemment beaucoup sur les deux civilisations liées par cette passion commune du bain. Bref une bonne bande dessinée de vulgarisation historique et géographique.
Vale.

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Ce manga très bien documenté nous propose de découvrir l'art du bain, côté japonais et ...côté romain ! Les dessins sont superbes et précis. Un manga plein d'humour, où un peu de latin émaille les répliques.
Un architecte romain, Lucius, chargé de construire des thermes, est mystérieusement transporté dans le Japon contemporain alors qu'il prend un bain. Déboussolé, il découvre qu'un établissement de bains du Japon ressemble assez aux thermes romains. de retour à Rome, il adaptera certaines de ses observations. Mais il ne maîtrise pas du tout ses allées et venues !
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C'est fait, je me suis enfin décidée à me lancer dans la lecture d'un manga ! Une première expérience très sympathique qui doit beaucoup, il faut le dire, au sujet peu commun traité par l'auteur : les thermes de la Rome antique. Nous voici donc lancé sur les traces d'un certain Lucius, architecte romain spécialisé dans la construction de bains publics et qui semble rencontrer de petits problèmes d'inspiration. Ou du moins était-ce le cas avant qu'il ne se découvre, dès lors qu'il s'immerge complètement dans l'eau, la capacité de se transporter dans le Japon du XXIe siècle pendant de brefs moments n'excédant pas quelques heures. Des moments qu'il ne tarde pas à mettre à profit pour s'inspirer autant qu'il le peut de cette civilisation incroyablement avancée et qui lui était jusqu'à présent parfaitement inconnue.

L'idée ne manque pas de piquant et le résultat est plutôt amusant. L'auteur a de toute évidence effectué un colossale travail de recherche, tant sur la Rome antique que sur le Japon contemporain. On en apprend ainsi beaucoup sur ces deux peuples férus de bains et de propreté et dont les mentalités sur le sujet ne sont au final guère éloignées malgré les siècles qui les séparent. Les lieux de prédilection pour la baignade, les rituels à respecter, les ustensiles utilisés..., l'auteur ne néglige rien sans pour autant nous assommer de tout un flot de termes et concepts érudits. Les petits intermèdes ponctuant chaque fin de chapitre et dans lesquels l'auteur prend elle-même la parole afin de revenir plus en détail sur un point évoqué précédemment ou sur une anecdote liée au moment de l'écriture sont également très appréciables.

Ce premier volume n'est cela dit pas exempt de tout reproche et parmi les quelques points négatifs relevés, le principal est surtout lié au côté un peu répétitif, et donc vite lassant, du récit : le protagoniste retrouve le Japon contemporain, s'extasie devant les techniques avancées, retourne à Rome avec quelques idées qui lui valent une renommée de plus en plus grande, et ainsi de suite à chaque chapitre. Une ou deux fois, c'est amusant, mais l'idée perd vite de son charme à force d'être inlassablement répétée. Il est cela dit intéressant de voir le personnage, fier citoyen romain conscient de la puissance de l'empire, confronté à un peuple nettement supérieur auprès de qui, à sa grande honte, Rome a beaucoup à apprendre. Les graphismes sont pour leur part agréables et me paraissent davantage rappeler ceux des bandes dessinées que de la plupart des mangas que j'ai pu feuilleter.

Avec ce premier volume de « Thermae Romae » Mari Yamazaki parvient efficacement à nous faire partager sa passion pour la Rome antique et ses thermes. L'abondance des recherches effectuées ne manquera en tout cas pas de satisfaire les plus pointilleux amateurs d'histoire ancienne ou du Japon contemporain. Espérons seulement que l'auteur cherchera à innover davantage dans les tomes suivants afin de gommer un peu le côté répétitif adopté par récit. Pour une première expérience, me voilà cela dit très enthousiaste !
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Voilà un manga qui sort de l'ordinaire, puisqu'il prend pour fil conducteur l'architecture comparée des bains publiques romains et japonais.
Le personnage principal, Lucius Modestus, est un architecte romain du 2ème siècle de notre ère. Chassé de chez son employeur parce qu'il n'arrive plus à innové, il se rend aux bains pour se détendre. Au fond du bain, une curieuse bouche d'évacuation l'aspire et il se retrouve projeté dans un bain public japonais du XXème siècle. Ne comprenant pas bien ce qui lui arrive, il n'oublie pas néanmoins de bien étudier leur fonctionnement et leur architecture. de retour à Rome, il s'empresse de s'inspirer de ce qu'il a vu pour bâtir des bains avant-gardistes... C'est pour lui le début de la renommée et il n'aura de cesse de faire des allers-retours entre les deux époques pour répondre aux attentes de ses clients.
Au delà d'un histoire plaisante, c'est L Histoire qui est racontée par le biais de la petite "histoire" mais également une comparaison des différents mérites du thermalisme ainsi que des coutumes qui gravitent autour. le tout servi par un graphisme qui n''a rien a envier aux écoles classiques.
Une plongée dans le bain de l'histoire en quelque sorte.
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Thermae Romae, Tome 1 sur 6 aux éditions Casterman, 2022, 128 pages. Par Mari Yamazaki.
Issu d'une série Netflix à succès que je ne connaissais pas.
Le titre résume très bien l'histoire! C'est le récit de la passion combinée des bains masculins et de la Rome antique.
Le héros va voyager dans le temps et découvrir toutes les petites choses du monde moderne.
Il faut dire que le dessin est très bien.
Portez vous bien. : )...
Lien : https://www.instagram.com/ch..
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Lucius Modestus, architecte sous le règne de l'empereur romain Hadrien, spécialisé dans la conception de thermes, est au plus mal. Ses idées ne font pas recettes et il se fait viré par son employeur. Déprimé, il se rend aux bains et découvre que, lorsqu'il plonge sous l'eau, il se retrouve au pays des "visages plats", entendez le Japon contemporain. Impressionné par leur conception des bains public, il décide de s'en inspiré pour relancer sa carrière...

Voici un manga franchement original, sur le papier, et qui présente plusieurs atouts :

-une certaine esthétique du plaisir, basé sur la sublimation des plaisirs simples, pour en faire tout un art.

-une confrontation entre deux cultures, très éloignées dans le temps et l'espace (la Rome antique et le Japon moderne) mais qui possèdent néanmoins des points communs. Malheureusement, cela se limite aux seuls règles de l'art du bain et au seul regard de Lucius.

-une dimension pédagogique appréciable, quant à la civilisation romaine du II siècle après JC

-un dessin agréable, très lisible, avec des nus particulièrement réalistes et réussis.

Mais, car il y a un mais de taille : il n'y a pas vraiment d'histoire. Chaque chapitre est, plus ou moins autonome, le seul lien étant la vie de Lucius. Par ailleurs, ils sont terriblement redondants : un problème, lié aux thermes, se pose, Lucius tombe à l'eau, est ébloui par les idées des Japonais en la matière, finit par se réveiller à son époque et copie les "visages plats", récoltant les lauriers de la gloire tout en culpabilisant, intérieurement, de ne pas être à leur hauteur.

Bref, une idée vraiment originale mais qui tourne en rond (la lecture du tome 2 m'a conforté dans cette idée) malgré tout l'amour de l'auteure pour les bains et la civilisation romaine.
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🛁 Après la lecture de "Olympia Kyklos", j'ai voulu découvrir "Thermae Romae". J'ai trouvé l'histoire amusante mais un peu répétitive.

🛁 Nous voici au coeur de la Rome antique et notre protagoniste est un architecte romain, nommé Lucius Modestus, spécialisé dans la construction de thermes.
Depuis l'ascension au trône du nouvel empereur romain Hadrien, de nombreux changements se font sentir en ville. En effet, "les édifices à l'architecture inédite poussent comme des champignons"
Lucius connaît donc une baisse de popularité car il ne se modernise pas. Suite à la perte de son emploi, il rencontre un ami qui l'invite à se prélasser dans un bon bain aux thermes publics.

🛁 C'est alors qu'il se fait aspirer au fond du bain et revient à la surface dans les termes japonais de nos jours. Il va découvrir la technologie liée aux termes mais aussi le peuple Japonais qu'il prend comme des esclaves romains et les nomme "le peuple des visages plats". Il retourne ensuite à son époque pour créer des nouveautés en s'inspirant de la technologie de notre époque. Vu sa popularité grandissante, l'Empereur Hadrien, lui même, le réclame en personne...

🛁 L'idée est originale, j'apprécie tout ce qui se rapporte à la Rome antique mais je trouve dommage que cela devient un peu répétitif dans le sens où il fait des aller retour entre ces deux époques toujours au moment où il se retrouve en mal d'inspiration. le scénario est un peu simpliste. Je trouve dommage aussi que Mari Yamazaki n'explique pas comment ce voyage temporel est possible. Sinon ça reste une histoire amusante que je continuerai à lire.

🛁 Entre chaque chapitre, la mangaka nous raconte ses anecdotes personnelles et nous explique les différences entre l'art des thermes romains et l'art des bains japonais des temps actuels.

🛁 A la fin de ce premier tome, une nouvelle intrigue apparaît concernant la vie privée de Lucius.

A suivre au tome 2! 😉

Mély
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