Thermae Romae, tome 4

Ah ! Enfin du changement ! On retrouve la bonne vieille recette de base, mais cette fois, un nouveau personnage est introduit. Il s'agit de la jeune, belle et intelligente Satsuki, fille de geisha, passionnée de la Rome antique et parlant le latin, qui va aider Lucius dans sa découverte du « monde moderne » en lui trouvant un lieu où rester et où travailler en attendant qu'il puisse repartir. de son côté, notre jeune architecte franchit un cap supplémentaire dans son voyage entre époque et tombe totalement sous le charme de la jeune femme, qu'il surnomme « Diane ». Cela aurait pu être très agréable pour ce dernier si seulement l'Empereur Hadrien n'était pas en train de lui confier une mission capitale au moment où il est tombé dans l'eau pour ensuite rencontrer Satsuki…
Lucius, toujours si attaché au devoir mais totalement inadéquat au Japon et encore moins compris par la population locale, trouve enfin une interlocutrice qui semble parée de toutes les qualités nécessaires, même quand il s'agit d'expliquer de façon simple l'électricité à notre pauvre Romain statufié. Cette présence prolongée donne forcément quelques situations comiques qui détendent l'atmosphère alourdie par cette idée toujours en arrière-plan : comment retourner chez lui et venir en aide à l'Empereur avant qu'il ne soit trop tard ?
Du coup, pas d'émerveillement béat non plus : Lucius, en bon Romain, reste stoïque la plupart du temps, imite ce qu'on lui montre et cherche à comprendre quand cela lui est possible… Il tente aussi de comprendre davantage la culture des « visages plats », même si cette dernière est terriblement éloignée de la sienne. Heureusement, la culture des bains, elle, les rapproche…
J'attends donc de voir comment tout cela va évoluer dans le prochain volume…

Je trouve que ce manga est très stimulant et facile à lire. de plus, on comprend mieux comment se passaient les bains à Rome. L'histoire est plutôt facile à comprendre même quand ne nous sommes pas latinistes. Même si l'histoire est « fantastique », on a vraiment l'impression que tout cela est réel surtout grâce aux dessins ainsi qu'aux personnages, au décor etc. Ce que j'ai moins apprécié en revanche, c'est que l'on retrouvait à peu près partout LVCIVS qui disait à tout bout de champ "Je dois rentrer à Rome ou...", ce qui ne servait pas à grand-chose. Sinon, à par certains mots qui ne servaient pas, j'ai beaucoup aimé ce livre que je recommande à tous (même aux non latinistes).


VALERIA.