Imaginez que quelqu'un vous écrive une lettre et vous dise : "Bob, je n'ai pas eu le temps de vous écrire une lettre courte aujourd'hui, alors j'ai été obligé de vous en écrire une longue à la place."
Les écrivains qui écrivent des histoires d'écrivains risquent le pire des avortements littéraires, tout le monde sait cela. Commencez une histoire par : "Craig écrasa sa cigarette et se précipita sur sa machine à écrire", et vous ne trouverez pas un éditeur dans tous les Etats-Unis qui aura envie de lire la phrase suivante.
Je n'ai pas eu le temps de vous écrire une lettre courte aujourd'hui, alors j'ai été obligé de vous en écrire une longue à la place.
"Et où sont les fenêtres ? Par où va entrer la lumière ?"
Bernie, mon vieil ami, pardonne-moi, mais là, je suis incapable de répondre. je ne suis même pas certain qu'il y ait des fenêtres dans cette maison-là. Peut-être la lumière devra-t-elle se contenter d'entrer du mieux qu'elle pourra, par les fentes et les lézardes qu'aura laissées le bâtisseur malhabile, et, si c'est le cas soyez sûr que personne n'en est plus malheureux que moi. Dieu sait, Bernie, Dieu sait qu'il devrait certainement y avoir une fenêtre quelque part, pour nous tous.