Mise à feu

Il m'est très difficile de faire la critique d'une livre que je n'ai pas aimé.
Ce livre m'a été proposé par la masse critique privilégiée et, au vu de la quatrième de couverture, c'est avec beaucoup d' enthousiasme que j'ai accepté.
Fandol a très bien résumé l'histoire.
Malheureusement j'ai été déçue, déçue par l'écriture et par l'histoire auxquelles je n'ai pas adhéré.
Je remarque d'ailleurs que je suis la seule lectrice à ne pas avoir apprécié, j'ai peut être manqué quelque chose !
Clara Ysé a une écriture très particulière, l'histoire est ponctuée de petits textes de chansons en anglais, textes que je n'ai pas reconnus ! c'est donc avec beaucoup de difficultés que je suis parvenue à la fin du roman. Je suis tout de même heureuse d'être allée au bout pour découvrir une fin à laquelle je ne m'attendais pas du tout.
Je ne sais pas dans quelle catégorie je pourrais classer ce récit, jeunesse peut-être mais une jeunesse qui a envie de lire (c'est rare de nos jours).
Je remercie les éditions Grasset et la Masse critique privilégiée de Babelio pour m'avoir envoyé ce roman.

La quatrième de couverture et quelques critiques m'avaient attirée, mais cette lecture n'a pas tenu ses promesses. L'histoire, dans ses grandes lignes, est intéressante, l'écriture a un certain charme. Alors qu'est-ce qui m'a empêché d'adhérer ? D'abord le cadre, trop urbain et trop contemporain à mon goût pour un tel sujet. Et puis j'ai été gênée par le comportement autistique du petit Gaspard dans les premières pages qui ne correspond pas du tout à son comportement ultérieur. L'intention de l'auteur (un roman initiatique, la construction d'une résilience, l'entraide et le soutien dans une fratrie, tout cela autour de la disparition de la mère) dans ce récit est originale et belle, mais le résultat ne m'a guère convaincue. J'aurais préféré quelque chose d'un peu plus intemporel, de plus nettement tourné vers le conte féérique , comme le suggèrent quelques éléments comme la pie Nouchka...

Mise à feu, le premier roman de Clara Ysé, est un conte initiatique.
Après l'incendie de leur maison, un frère et une soeur sont abandonnées chez un oncle qui ne prend aucun soin d'eux. Les années passent, ils grandissent dans une grande solitude affective. Leur seule compagnie est une pie avec laquelle le garçon dialogue. Puis c'est l'adolescence et ses amitiés. L'aîné veille toujours affectueusement sur la plus jeune. La maman ne les reprends pas mais les assurent de son amour en leur adressant de temps à autre des lettres pleines de fantaisie.
Le récit est poétique mais assez enfantin et simpliste avec des personnages caricaturaux. Il n'est pas difficile de deviner les raisons de l'abandon. Je n'ai accroché ni à l'histoire, ni aux personnages. Sans doute question de génération, ce genre de fable n'est plus pour moi.
#Miseàfeu #NetGalleyFrance
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Il y a l'Amazone, femme fantasque dont le corps aime à onduler au rythme de la musique, mère volatile, lointaine et surtout absente.

Il y a les enfants, Gaspard frère aîné qui manie la langue des oiseau comme personne, et qui est inséparable de Nouchka, une pie attentive.

Et Nine, petite soeur qui a soif de découvrir la vie et le monde.

Et il y a le Lord, oncle alcoolique, terrifiant et angoissant, qui a recueilli chez lui, ses enfants sans domicile après qu'un incendie ait ravagé leur maison le soir du réveillon.

Un roman qui nous conte l'adolescence d'une fille dont l'unique repère est ce grand frère, unique phare dans ce monde bien noir, que constitue l'appartement du Lord.

C'est un roman à l'image de l'adolescence, empli de premières fois, d'expériences heureuses et malheureuses, de rébellions, d'errance mais surtout d'amis et beaucoup de musique.

Car l'adolescence est indissociable de la musique.

J'aime quand les romans sont l'occasion d'éveiller nos sens, l'odorat, l'ouïe, quand comme ici, des références musicales sont parsemées tout au fil du texte.
Ça donne une autre dimension au texte.

Mais malheureusement je n'ai pas réussi à ressentir d'empathie pour le duo frère soeur, et je suis restée au bord de l'histoire, l'écriture était pourtant agréable.

Avis mitigé pour cette quatrième sélection pour le prix des lecteurs du Livre de Poche 2023 : Mise à feu de Clara Ysé.

Dans ce roman, Nine et Gaspard voient leur maison d'enfance partir en fumée un soir de réveillon. Ils se retrouvent chez leur oncle Lord. le frère et la soeur doivent s'unir pour conjurer l'absence de leur mère.

Je n'ai pas été transporté, je dirais même ensorcelé par ce récit…

À vous de vous faire votre avis.

#chronique pour les Editions @audiolib : Mise à feu de Clara Ysé ➡ ❤❤/5
👉Un roman complexe qui ne plaira pas à tout le monde, c'est certain. Il est aussi particulier qu'intéressant, aussi sensible qu'unique.
Bref... c'est un roman atypique et singulier.
👉Pour lire l'intégralité de mon avis, c'est ICI : https://www.leslecturesdelily.com/2022/04/mise-feu-ecrit-par-clara-yse-audiolib.html#more
💬 " Avant les six ans, c'est le soleil.
Quelque chose de pur, de frais, de vivant.
Gaspard, l'Amazone, Nouchka et moi. Unis.
Jusqu'à l'incendie. "

{Nine et Gaspard vivent dans la maison de leur mère, l'Amazone. Nouchka, leur pie, veille sur le trio. La nuit du réveillon, un incendie ravage le paradis de l'enfance. le lendemain, le frère et la soeur se réveillent seuls chez leur oncle, l'inquiétant Lord.
Ils reçoivent tous les mois une lettre de l'Amazone qui leur dit préparer dans le Sud la nouvelle demeure qui les réunira bientôt.
Quel pacte d'amour et de rêve vont-ils nouer pour conjurer l'absence ?

Récit magique et cruel, féérie moderne, roman d'initiation et d'aventure, ode à la liberté, à l'adolescence, à la tendresse, aux amitiés qui sauvent, Mise à feu envoûte par son émotion. La douce voix grave de Clara Ysé en décuple la puissance poétique et musicale.

Les virgules musicales ont été composées par Camille El Bacha.}

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Lien : https://www.leslecturesdelil..

Malheureusement, je n'ai pas pu aller au bout de ma lecture qui fût, je dois l'avouer, laborieuse.
L'écriture de l'auteure n'a rien à voir avec mon abandon mais je n'ai pas réussi à adhérer à l'histoire. Je ne suis pas arrivée à accrocher, à me projeter avec les personnages. D'ailleurs, je n'arrivais pas à imaginer cette histoire dans les années 2000. Pour moi, cela se passait mais bien avant...
Je suis désolée de cette critique mais c'est mon ressenti. Je ne reproche rien de spécifique à l'auteure. Peut-être que ce n'était pas le bon moment pour moi pour cette lecture...

Il s'agit d'un livre très court (moins de 200 pages dans sa version papier) dans lequel on suit Nine, son frère et sa mère. Un incendie arrive dans leur maison le soir du réveillon. Nine et son frère sont alors envoyés chez leur oncle et ne revoient plus leur mère. Ils n'ont contact avec elle que par des lettres qu'elle envoie une fois par mois.

Je n'ai pas accroché... L'histoire était parfois trop malsaine pour moi. J'ai eu tellement mal au coeur pour ces enfants grandissant chez leur oncle très bizarre. Et le sujet de l'incendie nocturne remue encore trop de choses de mon côté même des années après l'avoir vécu.

J'ai l'impression de lire et d'apprécier beaucoup de styles de livres différents : ce livre m'a rappelé que j'avais des limites et que mes styles littéraires n'étaient peut-être pas aussi larges que ce que je pensais.