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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce soir-là, dans la maison de l'Amazone, on fête à grand bruit le réveillon du nouveau millénaire. L'Amazone, c'est la mère de Nine, six ans et de Gaspard, huit ans. Sous leur regard observateur, les corps enivrés et insouciants se déhanchent au rythme de la musique. Puis vient l'incendie, impromptu, ravageur. Contraints de vivre quelque temps chez leur oncle maternel, Nine et Gaspard devront patienter avant de retrouver la mère tant aimée. Durant cette attente interminable, les lettres de l'Amazone, précieux trésors conservés avec soin, seront une source de réconfort. En attendant de découvrir le nouveau monde.
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Dans Mise à feu, Nine nous conte la fantaisie de sa vie. Dans le monde de ses six ans, sa mère est l'Amazone, nom merveilleux consenti à une femme sans nul doute extraordinaire. Son frère Gaspard parle couramment le langage des oiseaux, conversant avec la pie Nouchka, à grand renfort de cris aigus. Son oncle est un "Lord" aussi énigmatique qu'effrayant, seule ombre au tableau de cette famille idyllique. Des personnages fantastiques, dignes d'un conte, qui soulignent la capacité des enfants à s'émerveiller. le texte est poétique, la langue riche et musicale. La voix de l'autrice aussi, tantôt douce et puissante, toujours mélodieuse.
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Mais lors de cette nuit embrasée, il y a comme une ellipse dans la narration. Un réveil brutal, matérialisé par l'absence de la mère. L'inquiétude s'installe, les questionnements prennent forme. Alors que Gaspard et Nine peinent à apprécier leur nouvelle vie aux côtés du Lord, Nouchka devient "l'oiseau messager" porteur d'espoir, délivrant, mois après mois, les lettres de l'Amazone. Qu'on aime les lire, le soir, à la lueur d'un briquet, côte à côte sur le lit ! Qu'on aime en savourer chaque mot, et imaginer le nid douillet qui sera le lieu des retrouvailles ! Nine et Gaspard, unis, presque fusionnels, vont se réfugier ensemble dans cet univers, huit années durant.
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Le Lord, cet homme irascible, au comportement étrange, parfois violent, est très malaisant. Sa présence est un peu comme une ombre, obscure et inquiétante. Son oeil scrutateur et pénétrant fait naître l'angoisse. Mais Gaspard veille tant qu'il peut, grand frère protecteur et vigilant. Au fil des pages, on ressent le changement de ton, l'adolescence qui se profile, l'univers qui se craquèle, la réalité qui se modèle. Emportée par le récit, je me suis attachée à Nine et Gaspard, au point parfois de vouloir apparaître dans la scène, pour les rassurer ou rire avec eux. le passage à l'âge adulte ne se fait pas sans heurts, mais il est surtout comblé de moments de joie, d'amitié et d'amour. Autant d'émotions, mises en mots par Clara Ysé avec beaucoup de sensibilité.
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Ce roman m'a évoqué d'autres histoires aimées, agissant sur moi comme une Madeleine de Proust. J'ai vibré d'émotions lors de cette écoute, me délectant de la voix claire et mélodieuse de l'autrice.
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Mise à feu est une oeuvre vivante et musicale, colorée de sensations. Clara Ysé tire merveilleusement profit du support audio, fusionnant le texte et la voix, exhalant l'émotion. Que ce roman est beau !
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Ma chronique est sur le blog.
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Un roman particulier, original et déroutant.

Lors de la lecture, j'étais parfois plongée, en immersion totale, dans l'aspect à la fois onirique et fantastique et qui est en réalité empli de sous-entendus qui permettent de livrer les clés de compréhension. Des évocations métaphoriques que je n'ai pas toujours saisies dans un premier temps, je les refusées et laissées enfouies mais l'évidence reprend vite le dessus. Parfois, j'ai aussi décroché de cet univers irréel et trop fantasque à mon goût.
Rien n'est conventionnel à mon sens, à commencer par les prénoms des personnages, et notamment de la mère, L'Amazone et de l'oncle, le Lord.
Les deux enfants, Nine et Gaspard, sont accompagnés par Nouchka, une pie qui les guide et les conseille.
Ils sont heureux dans leur maison, et, le soir de la nouvelle année, le 31 décembre 1999, L'Amazone a organisé une fête qu'elle veut enchantée et féérique. C'est une réussite, jusqu'au déclenchement d'un incendie qui ravage la maison.
Nine et Gaspard se réveillent, le lendemain du drame, chez leur oncle le Lord, qu'ils ne connaissent que très peu. C'est un homme inquiétant, sombre et étrange.
Les deux frère et soeur découvrent que leur mère est absente. Un mois plus tard, ils reçoivent une lettre de sa part, où elle les informe qu'elle construit une nouvelle maison pour les accueillir. En attendant la réalisation des travaux, ils devront rester chez leur oncle. Ce dernier reste étrange et se montre de plus en violent au fil des ans. Car huit années passeront, avant que Nine et Gaspard ne prennent leur envol. Un envol particulier car il s'agit d'une fugue avec leurs amis. Une échappée qui les conduit en Italie avant de découvrir, surtout pour Nine, la vérité éclatante, douloureuse et pourtant si évidente.

Un roman loin d'être convenu, qui apporte un souffle de nouveauté par sa forme et son contenu et que j'ai finalement beaucoup apprécié
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L'Amazone, Gaspard, Nine et Nouchka. Une famille heureuse et fantasque.

Jusqu'à l'incendie de leur maison. Il est temps de trouver un nouveau chez eux. Ce sera leur maison de vacances, à retaper, qui deviendra leur nouveau toit. C'est l'Amazone qui s'en chargera.

Gaspard, Nine et Nouchka, eux, dans l'attente, vont devoir vivre chez le Lord, frère de l'Amazone.

Les nuages s'amoncellent et les années passent dans l'attente de leurs retrouvailles avec l'Amazone.

Premier roman d'une musicienne, ce roman offre une véritable poésie, un univers onirique entre conte et littérature contemporaine. Si le récit à travers les yeux de la jeune Nine est empreint de mystères et de magie, les années vont lever petit à petit le voile sur la réalité.

Le récit est émaillé de nombreuses références musicales, donnant une sonorité et un rythme au roman.

L'on retrouve des thèmes familiers comme les liens familiaux, l'amitié et l'absence mais ils sont traités ici de façon singulière et plaisante.

Un petit bémol réside quand même dans une fin trop prévisible mais je n'ai pas boudée mon plaisir avec ce roman.

Une belle découverte de cette rentrée littéraire.
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Même si je n'ai pas tout compris, j'ai aimé ce livre où deux enfants, après un terrible incendie, se retrouvent chez un oncle qu'ils n'aiment pas. Après le drame, la mère qu'ils appellent l'Amazone disparaît...puis les enfants recevront un lettre mensuelle de leur mère qui déclare faire des travaux dans une maison pour réunir la famille. (est-ce vraiment elle qui écrit ces lettres durant de longues années?)
Nouchka, leur pie apprivoisée revient en permanence: elle protège les enfants et "parle" à Gaspard!
Survient un fils du "Lord"; les trois ados vont faire front contre cet homme violent, énigmatique et alcoolique.
Lu par l'autrice qui a une voix très agréable.
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j'aimais la chanteuse, j'aimais la maman et là...j'aime l'auteure de ce roman entre magie et rêve. On plonge dans une partie de vie où les choses ne sont pas si évidentes. pour personne. et malgré tout l'amour de cette soeur et de ce frère, de cette jolie fratrie, mais aussi les amis, feront en sorte de traverser les mésaventures avec joie et légèreté. même dans les moments graves et violents, il apparaît de la douceur et de l'amour. un joli texte et de belles vibrations. Merci Clara ! et je comprends combien l'absence d'un être cher, peut remplir autant le coeur, l'esprit et les livres. 🙏❤🙏
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Dès les premières lignes du roman de Clara Ysé, on sait que la narratrice, Nine, parlera de son enfance joyeuse perdue, de cet incendie terrible et destructeur et de la confrontation avec une réalité ayant perdue toute poésie. Nine grandit tout au long du roman et nous raconte toute l'évolution qu'elle connaît et perçoit. Les sens sont au coeur de la construction des personnages. Par la vue, par l'ouïe et l'odorat, les deux enfants captent toutes les nuances du monde, tant dans la présence des êtres que dans leur absence. Nine et Gaspard grandissent entre la disparition de l'Amazone et la présence invasive du Lord, sans oublier la pie qui apprend le langage des oiseaux. On évolue ainsi dans les multiples strates de ce monde. Chaque journée est teintée d'une part de magie que Clara Ysé décrit subtilement. Elle intègre les croyances et les espoirs de ses personnages, cette part de mystère à laquelle ils se rattachent. On n'est jamais perdu car le socle de l'histoire reste la réalité, celle qu'il faut voir, comprendre et digérer. Par le recours à une certaine fantaisie, indispensable à la survie de Nine et Gaspard, l'autrice dépeint la force de l'enfance face au drame en usant des armes de l'imaginaire et du coeur. Ces deux êtres gardent en eux un feu intense. C'est beau de les voir grandir et avancer maladroitement sur le mince fil tendu de leur vie. Ils sont entre le mouvement et la tragédie.
On reste près de ces enfants devenus adolescents qui, à l'image de Nine, commence à tisser d'autres liens avec ceux de son âge. Elle découvre alors une réalité faite de silence et d'écoute de soi. Si les premiers chapitres sont marqués par la présence des hommes, guides de la narratrice, progressivement arrivent des femmes laissant une place plus importante à Nine. Elle peut s'exprimer, mettre en mots sa perception du monde et s'épanouir en libérant ses désirs, ses joies et ses larmes. La bulle familiale composée autour de l'incendie et de la violence de Lord s'ouvre à des élans joyeux, faits de musique et d'autres paysages. La musique ressemble à un fil d'ariane entre l'Amazone et Nine, comparable à ces mystérieuses lettres que la disparue envoie régulièrement. La musique réconforte tout en apportant son lot de mélancolie. le roman se déploie à travers de nombreuses émotions, fortes et subtiles. Clara Ysé dessine la narratrice comme un être balayé par tous les soubresauts d'une écoute de soi, d'une introspection nécessaire et libératrice.
En usant de la force de l'imaginaire et de l'imperceptible puissance de la sensibilité au monde, se plaçant à bonne distance du conte initiatique calibré et du réalisme pesant, Clara Ysé construit une histoire intense dont le contours flous laissent se disperser un léger trouble, celui du doute face à soir et aux autres.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Il est fort, il est efficace, et il est original le livre de la chanteuse compositrice Clara Ysé ! Avec des moments très intenses et une fin incroyable de maîtrise et de puissance !
Et... c'est une histoire dont on s'aperçoit, une fois la lecture du livre terminée, qu'elle a des accents de la vie de l'auteure...

Une écriture poétique, des souvenirs très présents d'une adolescence pas si lointaine, un récit teinté d'une impétuosité et d'une maturité de vie, mais aussi de deuil, de violence et de mort, ainsi que de féérie, d'extraordinaire.
L'histoire est racontée par Nine, et c'est la sienne et celle de son frère : après l'incendie qui a détruit leur maison, les deux enfants et leur pie apprivoisée sont allés vivre avec "le Lord", leur oncle, le frère de leur mère "l'Amazone", un homme violent, alcoolique et trouble ; au début du livre, ils ont quatorze (Nine) et seize ans (Gaspard), ils parlent pie et cela fait plusieurs années qu'ils n'ont pas vu leur mère, l'Amazone retapant une autre maison pour les accueillir. Régulièrement, des lettres d'elle arrivent, que les adolescents lisent le soir à la lumière d'un briquet ; ils attendent, de moins en moins patiemment de la rejoindre. Quelques incidents vont précipiter leur départ, avec Quentin, le fils du Lord...

La musique et le chant que l'héroïne partage avec son frère et ses amis, sont une trame du livre ; l'amour d'un frère, l'amitié, et l'espoir, une autre trame, vont aider Nine à franchir un cap qui l'emmènera vers l'âge adulte. Mais elle perd le langage oiseau, que son frère conserve ; c'est une question d'enfance que l'on quiite, ou pas...

Le récit est émaillé de scènes très visuelles et sonores, presque cinématographiques : une sorte de corrida dans un parking, des coups portés sur un mur la nuit, une distribution de café sur le trottoir d'un bar...
Un très beau livre, une sorte de conte - parfois dérangeant, qui laisse une impression d'étrangeté mais aussi d'accomplissement de l'héroïne.
À ne pas manquer !

Premières phrases du Prologue : " Avant mes six ans, c'est le soleil. Quelque chose de pur, de frais, de vivant. Gaspard, l'Amazone, Nouchka et moi. Unis. jusqu'à l'incendie. Gaspard, mon frère, mon aîné de deux ans. Il portait des lunettes rondes et vivait dans un univers parallèle, dont l'Amazone, Nouchka et moi avions la clé."
Lien : https://www.les2bouquineuses..
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Lorsque Babelio m'a proposé la lecture de ce roman, je me suis renseignée sur l'autrice, une musicienne que je ne connaissais pas.Je suis tombée amoureuse de son titre"Le monde s'est dédoublé". Il y a quelque chose dans sa voix et dans cette chanson qui me chavire le coeur. Sur le compte Instagram de son éditeur, Grasset, Clara Ysé présente son roman en musique et c'est magnifique, je vous invite à aller l'écouter !

J'aurais aimer retrouver la même émotion à la lecture de son roman, mais malheureusement je suis restée un peu sur le quai. Non que je n'ai pas aimé, mais en dépit d'une écriture poétique et rythmée, il m'a manqué quelque chose pour vibrer autant à la lecture de ses mots qu'à l"écoute de sa voix.

Dès l'incipit, on comprend que la belle enfance de Nine , la narratrice du roman, s'est écroulée. le soir du réveillon lors du passage à l'an 2000, la maison brûle et leur maman, L'Amazone la confie avec Gaspard son aîné, à son propre frère, le Lord, personnage très inquiétant, violent, malsain. Les deux enfants et leur pier apprivoisée Nouchka dont ils comprennent le langage, qui veille sur eux, se retrouvent à réinventer leur monde pour compenser l'absence de cette mère tant aimée. Régulièrement des lettres arriveront où elle raconte qu'elle fait des travaux dans leur maison d'enfance pour pouvoir les y accueillir. Huit longues années s'écoulent ainsi...

L'enfance et me merveilleux lié à la pie, le lien très fort entre les deux enfants, ce monde intérieur qui les protège de la réalité, j'ai beaucoup aimé. Je crois que j'ai décroché à l'adolescence. J'ai du mal avec cette période de la vie. Quel que soit le roman...
Quoi qu'il en soit c'est un beau roman servi par une imagination fertile et une plume assurément à suivre !
Merci Babelio et les éditions Grasset pour cette lecture privilégiée.
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En quelques mots :
Mise à feu, un roman qui porte parfaitement son nom : un compte-à-rebours qui marque le départ imminent d'une action. Parfois le compte-à-rebours peut être plus long que l'on aurait imaginé : des enfants qui vivent dans un rêve, pour accéder à la réalité et enfin grandir pour vivre leur propre vie. A découvrir pour une fin emplie d'émotions.

En beaucoup plus de mots :
Il y a certains livres que nous lisons qui nous emmènent en dehors de notre zone de confort. On lit mais nous ne comprenons pas où l'auteur désire nous emmener, hors des sentiers balisés, on marche sur des cailloux, à travers des ronces, on se griffent, on se tord la cheville, mais on ne peut pas dire que l'expérience soit désagréable car le cadre est agréable. Puis à la fin de cette traversée non prévue, il y a la lumière, la compréhension de pourquoi nous avons fait ce chemin parfois en équilibre, parfois à la rupture, et on regarde devant soi, ce que le monde nous propose et on pleure. Voilà en quelques mots ce que m'a fait ressentir Clara Ysé en lisant son premier roman.

Quand j'ai commencé à lire Mise à feu, et surtout après avoir lu le synopsis, j'ai repensé à En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut, qui est un roman extraordinaire, où on découvre une mère à travers les yeux de son fils. Heureusement, Clara Ysé, ne nous propose pas la même histoire, mais il y a tout de même un fil conducteur commun : le passage de l'enfance à l'âge adulte vu par un enfant qui aime sa mère.

Mais voilà, pendant toute la durée de ma lecture, je me suis posée la question : rêve ou réalité?

Une mère qui abandonne ses enfants pour restaurer une maison pour leur futur confort, et qui ne communique que par courrier ? Rêve ou réalité ? L'histoire se passe après 2000, les téléphones portables, ça existe !!!

Un oncle, le Lord (qui résonne dans ma tête comme l'Ogre dont la prononciation n'est pas très éloignée), qui les héberge en attendant leurs retrouvailles avec leur mère, personnage plus sombre que jamais, coléreux, limite incestueux, formidable marâtre masculinisé ? Rêve ou réalité ?

Des enfants qui parlent la langue des oiseaux et discutent avec leur pie qu'ils ont apprivoisé, nounou à plein temps, qui les ramène dans le droit chemin, lorsque leur jeunesse leur fait dévié des règles sociétales et qui fait le voyage pour donner des nouvelles à leur mère absente ? Rêve ou réalité ?

Cette chambre au dernier étage qu'ils partagent, tout en haut de l'immense appartement dans lequel, frère et soeur se sécurisent, se réfugient pendant que le Lord organise ses repas avec ses amis ? Rêve ou réalité ?

Tout se mélange, se croise, nous embarque dans un songe avec ses peurs, ses monstres, mais aussi ses espoirs, ses personnes qui sont sur le bord du chemin et que l'on embarque avec soi et dont l'amitié sera inconditionnelle, ses lumières. Tout ceci imbriqué dans la vrai vie.

Ce roman ne prendra tout son sens qu'à la toute fin du roman, le rêve de l'enfant laisse place à la réalité de l'adulte, et enfin, nous aussi nous voyons. Nous voyons l'horrible vérité, nous redécouvrons ces jeunes adultes et ce qu'ils ont traversé et nous les voyons d'une nouvelle manière, nous devenons sensibles, émotifs, mais nous voyons l'espoir aussi de ce qui, maintenant, va pouvoir leur arriver.

Clara Ysé, redonne la vue à ses lecteurs, après les avoir emmenés sur des chemins sombres, je n'ai aucun regret d'être aller jusqu'au bout de ce roman, pour finalement apprécier ce texte plus que ce que ne laisser présager sa lecture en cours. Il méritait même une relecture pour avoir une autre vision, ce qui est pour moi une rareté.
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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✔️Mon ressenti : Ce roman de la rentrée littéraire est le premier de l'auteure.
Elle nous emmène à la découverte de Nine et de son frère Gaspard. Ils vivent avec leur maman et une pie apprivoisée Nouchka. Lors du réveillon de l'an 2000, le feu ravage la maison. L'Amazone (leur maman) s'évapore. Ils sont recueillit par leur oncle en attendant que leur maman prépare la maison qui les accueillera. Ils vivent dans cet espoir et tentent de grandir malgré le comportement parfois inquiétant de leur oncle.

Cette histoire portée par la voix de Nine nous éloigne de la réalité et nous emmène aux frontières du rêve. Moi qui ai besoin que les récits soient terre à terre, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, mais j'y suis parvenue. J'ai eu une belle surprise avec la fin du roman même si elle n'est pas forcément très originale. C'est d'ailleurs cette dernière qui sauve ma lecture. L'auteure a une belle plume et est agréable à lire mais je pense que les lecteurs qui ont besoin d'avoir une vision réaliste des histoires, ressortiront mitigés voire en étant passé à coté de cette lecture.

🎯Mots Clefs : Incendie / Séparation / Fratrie / Identité / Enfance

🏆Ma note : 15/20
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