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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au commissariat de Kurehare, le commandant Ôgami est une légende. Meilleur policier de la préfecture d'Hiroshima, voire du Japon, il ne compte plus les citations et les médailles. Pourtant, sa hiérarchie apprécie peu ce loup solitaire que l'on dit corrompu et trop proche de certains yakuzas. Mais dans les gangs de la ville, le feu couve et une guerre entre clans rivaux nuiraient à l'image de marque de la police qui veut avant tout protéger les citoyens ordinaires.
Quand le jeune lieutenant Hioka est affecté à la section de lutte contre le crime organisé, il sait qu'Ôgami va lui apprendre les ficelles du métier et qu'il devra se méfier de ses méthodes peu orthodoxes. Leur première affaire est la disparition d'un comptable qui travaillait pour le clan Kakomura mais le véritable enjeu est d'éviter une guerre des gangs. Mission presque impossible tant la haine est grande entre le clan Kakomura et le clan Odani. Pour le lieutenant, il va s'agir de choisir son camp. S'en tenir au strict respect de la loi ou suivre Ôgami sur ses chemins détournés.

Un polar efficace qui nous plonge dans le monde inconnu des yakuzas, mélange improbable de violence brute, de code d'honneur hérité des samouraïs et de politesse toute japonaise. Au milieu de cette faune qui torture et assassine, le commandant Ôgami nage en eaux troubles. Personnage ambigu que l'on dit corrompu mais qui est simplement un flic qui veut des résultats. Si pour cela il faut dépasser les limites de la loi, enfreindre quelques règles, il est prêt à jouer avec sa carrière et même sa vie pour protéger les citoyens, garder en place les chefs yakuzas les plus ‘'intègres'' et éviter un bain de sang.
Si Yûko Yuzuki reste dans le classique en mettant en scène un policier qui a de la bouteille et un jeune flic sorti de l'université il y a peu, elle a le mérite de nous faire découvrir, et l'univers codifié des yakuzas, et le fonctionnement de la police nippone. Ôgami, son loup solitaire, est un personnage a priori insupportable avec son look de mafieux, ses manières brusques et son air d'avoir tout vu, il est finalement attachant car plus sensible qu'il n'y paraît.
Un bon polar qui souffre de trop de longueurs pour être un grand polar.
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Après un départ sous les meilleurs augures (écriture fluide, personnages bien dessinés et attachants, début de récit intéressant, au fil des pages mon ressenti s'est teinté de gris, de noir.La liste des personnages en première page a probablement permis aussi cette rapide immersion dans le texte, mais cela n'a pas été suffisant pour maintenir ma curiosité livresque.

« Les rues de Kurehara sentent la poudre », le monde des Yakusa s'offre à nous, avec son code d'honneur, la voix à suivre pour poursuivre l'héritage du gang. Des bandes rivales ou affiliées cohabitent avec plus ou moins d'accrochages, d'altercations sous le regard de deux policiers. le loup et l'agneau. Leur antagonisme fait le lit de cette intrigue. La crainte est que tout cela débouche sur un conflit à grande échelle.

Ce qui détonne dans cette histoire c'est l'attitude de Shôgo Ôgami, le commandant-loup qui utilise des méthodes « peu différentes de celles de yakuzas », et qui a des contacts rapprochés, très ambigus avec cette mafia japonaise.

Certes, ce texte questionne sur le sens de la justice, propre à chacun, et à l'histoire personnelle. Hélas, au bout de 158 pages (précisément), une immense lassitude m'a envahie. Jusque-là, je m'accrochais à l'intrigue, encore et encore, page après page… jusqu'à ce que je réalise enfin que le récit ne décollait pas ; une grande linéarité avait saisi ce texte et dans le cadre d'un roman policier c'est tout de même gênant. Cette histoire qui avance dans du connu et archi connu n'offre pas l'ambiance particulière qui nous donnerait l'impression d'y être, qui nous immergerait dans un ailleurs.
Des yakusas en veux-tu en voilà jusqu'à plus soif !

Des dialogues à gogo, pas de rythme, peu d'actions, je cherche encore le suspens.
Peut-être le lecteur occidental de policiers a-t-il davantage besoin de "montagnes russes" dans le texte que le lecteur japonais ?
Pour ma part, je dirai que la construction des personnages induit un livre au développement bavard au détriment de l'action.

Merci à BABELIO et aux Editions Atelier akatombo pour cette masse critique. Je réitèrerai quand même mon essai de lecture de polar japonais.
Lien : http://justelire.fr/le-loup-..
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Lecture dans le cadre du prix Bureau des lecteurs Folio RTL

Mademoiselle Roxane a refermé le dossier du premier suspect, Le loup d'Hiroshima de l'auteur Yuko Yuzuki (si vous n'avez pas encore pris part à l'enquête, vous retrouverez toutes les informations la concernant sur le blog). A noter : l'ordre de la mise à l'étude des différents suspects est totalement aléatoire.

Voici quelques éléments de ce dossier, qui n'ont pour vocation que de vous donner l'envie de vous faire votre propre opinion :

Le suspect étudié évolue dans le Japon des années 1990. Il cottoie deux milieux qui se veulent a priori antithétiques et distincts, mais dont la frontière va se révéler porreuse: la police et les yakuzas. Illégalité, sentiments personnels, honneur, morts certaines, comment résoudre une enquête qui implique à la fois la police et les yakuzas ? Que de rebondissements !
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Yūko Yuzuki, née en 1968, est une auteure japonaise de romans policiers, une douzaine à son actif. Grande connaisseuse de Maurice Leblanc et d'Agatha Christie, sa préférence va néanmoins à Conan Doyle. Roman paru en 2018 et premier traduit en français, le Loup d'Hiroshima vient d'être réédité en poche.
Hiroshima durant l'été 1988. le commandant Ôgami et son jeune lieutenant fraichement arrivé Hioka, enquêtent sur la disparition d'un comptable lié à une entreprise mafieuse. Leurs investigations les mènent dans les sphères des gangs de yakusas où une guerre risque d'éclater entre deux clans.
Ôgami est un flic roublard aux méthodes peu orthodoxes mais qui lui permettent d'avoir ses entrées parmi les yakuzas, au grand dam de sa hiérarchie qui ne tolère pas ses écarts avec les règlements mais s'incline devant ses bons résultats. Hioka, lui le petit scarabée, débarque sur le terrain avec l'insouciance de sa jeunesse nourrie de ses connaissances théoriques. Une profonde amitié va les lier, le jeunot d'abord surpris et mal à l'aise avec les combines de son boss, engrange les ficelles du métier. Plus tard, une vieille affaire impliquant Ôgami et risquant de le faire tomber, un cas de conscience moral va décider de l'avenir de Hioka dans la police…
J'étais parti pour un polar classique or il se trouve que cette lecture me laisse perplexe car au fil des pages, je suis passé par divers états, l'attente de quelque chose qui ne venait pas, l'ennui presqu'au point d'abandonner le livre, l'étonnement de ne pas le faire et la surprise d'aller à terme, pépère, sans plus broncher.
L'amateur de sensations fortes sera déçu ici, pas de scènes de violence, pas de sexe, même pas de rebondissements pour fouetter la narration, rien que dalle ! Il y a des cadavres certes, mais c'est le minimum syndical du genre. D'où mon étonnement et début d'ennui. Pour ébaucher une piste de compréhension, n'oubliez pas que c'est un roman japonais, la patience orientale n'est pas qu'une vaine formule. Une fois cette idée en tête, ma lecture désormais apaisée, ne cherchant plus à trouver ici ce que j'ai l'habitude de lire dans les polars occidentaux, je me suis laissé guider jusqu'à l'épilogue qui lui, c'est avéré relativement surprenant.
L'écriture est dense, les explications abondent un peu trop, les détails sont nombreux ; des digressions instructives ( ?) sur la vie au Japon, sur les procédures de la police nippone ou sur le monde des yakusas ; tout cela crée des longueurs qu'on supportera mal si l'on attend de l'action, des coups de feu ou des rixes.
Si ma modeste contribution vous a fait comprendre l'esprit du bouquin, tout en précisant qu'il n'est pas indispensable, vous pouvez vous y aventurer. Idéal pour ceux qui aimeraient lire des polars pas trop bêtes mais détestent la violence et le sexe affichés.
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J'ai calé ! j'avoue j'ai calé, je n'ai pas réussi à venir à bout du Loup d'Hiroshima. C'est rare que je n'aille pas jusqu'à la fin d'un livre, j'ai l'habitude de lire des romans Japonais, j'aime beaucoup Murakami, ses personnages, ses ambiances. Mais il ne s'agit pas de Murakami mais de Yûko Yuzuki et du commandant Ôkami!. Il n'est pas particulièrement sympathique ce commandant, des méthodes brutales pas forcément compréhensibles. J'ai très vite été perdu dans le monde yazuka, la multitude des personnages et une intrigue ni très claire ni très passionnante. Je ne suis donc pas allé au bout du loup d'Hiroshima mais Je n'ai pas dit mon dernier mot, je réessaierai avec un autre auteur de polar japonais.
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