Marie et le marchand de temps

Au milieu des guerres de religion, des tumultes du monde, il entendait la voix qui le poussait à agir, mais il lui manquait les données. D’ailleurs, désemparé, il écrivit à son ami Herwart von Hohenburg. Je vous propose également cette lettre. Je me permets de vous la lire, elle est écrite en latin.

Il s’en défendait en prétendant qu’il devait ces qualités à la pratique des mathématiques. Il n’était pas cependant prisonnier de la science pure ; sa vaste intelligence embrassait, avec la même sécurité, bien d’autres formes du savoir humain : il aimait l’histoire, collectionnait les documents et les autographes et excellait à tirer du passé de fécondes leçons pour l’époque présente.

Faudra-t-il indemniser tout le monde ? Les gros, pourraient-ils payer pour les petits ? Que faire de ceux qui se sont enrichis pendant la guerre ? Comment faire le tri entre ceux qui se sont appauvris et ceux qui ont réussi à conserver intacte leur situation ? Comment oublier que certains risquent leur vie pour la patrie et dont les familles sont sans ressources ?

On ne sait jamais, on peut toujours se faire avoir… On sort de guerre et, même si on peut tout avoir, il faut le payer au prix fort,et on n’est jamais sûr de la provenance !

En effet, depuis la guerre, les hommes n’étant plus aux champs, les métairies rapportaient moins. L’homme était grand, bien habillé et exhibait un beau maintien de descendant de noble et, partout où il passait, le regard des dames pesait sur ses épaules.

À moins de considérer la chasse, la dégustation des bons vins et les voyages dans la lointaine Amérique, comme faisant partie des choses utiles pour la vie. Il éprouvait quelque difficulté financière pour boucler son budget, mais n’en avait cure. En effet, depuis la guerre, les hommes n’étant plus aux champs, les métairies rapportaient moins. L’homme était grand, bien habillé et exhibait un beau maintien de descendant de noble et, partout où il passait, le regard des dames pesait sur ses épaules.

Avant d’être des femmes belles et épanouies, ce seront de jolies filles de la même condition que toi que tu fréquenteras et qui auront à ton égard toutes sortes de jeux de séduction, mais ne feront rien d’autre. Que pourraient-elles faire d’autre ? À un moment, il te faudra décider de celle que tu voudras épouser. C’est toi qui auras l’as de pique à la main. Si tu ne fais pas ce choix, ce sera très mal vu. On croira que tu les voulais toutes. Ou aucune, ce qui est pareil. Tu auras beau être riche, amusant, avec tous les atouts nécessaires, si tu abuses d’une, toutes les portes de la société te seront fermées.

Il n’y a pas de raison que les veuves de la longue guerre, chargées de famille, n’aient pas les mêmes droits que les hommes. Il n’y a pas de raison que les femmes seules dans l’existence se débattent et ne puissent faire entendre leur voix. Il faut faire du bruit pour qu’on nous entende !

Et ce n’est pas tout, on veut l’autonomie, l’égalité des droits civils et politiques, le droit à l’éducation… tout ! Nous sommes les égales des hommes !

Une action violente, agressive, serait bien peu féminine.