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Citations sur Le petit secret de Luna (13)

Je me rappelai que la vie était un cadeau - parfois on souhaiterait pouvoir l'échanger, d'autres fois on voudrait la garder pour toujours, mais ça restait un cadeau. L'herbe semblait peut-être plus verte ailleurs, mais au moins, vous aviez de l'herbe. Certains endroits dans le monde n'avaient même pas ça.
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Ma douleur était comme une microcoupure : vous saviez qu'elle n'allait pas vous tuer, mais ça faisait quand même un mal de chien.
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Ce qu’il y a de drôle avec la vie, c’est tout ce que l’on ne choisit pas. On ne choisit pas sa famille. On ne choisit pas sa couleur de cheveux, sa taille ou ses talents naturels. On ne choisit pas où l’on naît ni ce que les gens verront quand ils nous contempleront.
Mais ce qu’il y a de mieux dans la vie, c’est que, en fin de compte, rien de tout ça n’a d’importance. On peut choisir la personne que l’on devient. Celle que l’on aime. On peut changer de couleur de cheveux et, dans une moindre mesure, on peut aussi changer la couleur de ses yeux ou sa taille. Et on peut apprendre à exceller dans un domaine.
Il y a beaucoup de choses que l’on ne choisit pas, mais il y en a bien plus que l’on peut choisir. Et je sus en cet instant ce que je choisirais. Ce que je choisirais toujours.
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Je te jure, tu es un foutu puzzle que je croyais être bien rangé dans une boîte, mais chaque jour je découvre une ou deux pièces manquantes éparpillées aux quatre vents.
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Mais être rancunier était une perte de temps. Ce n’était qu’un vortex qui aspirait votre temps, votre énergie et votre bonheur. Du temps, de l’énergie et du bonheur qui seraient plus utiles pour faire quelque chose de bien, quelque chose qui améliorerait votre vie entière. Quelque chose qui pourrait vous rendre heureux.
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Et si quelque chose vous rend heureux, cela en vaut toujours le coût et l'effort.
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— C’est un plaisir de vous rencontrer, lui avais-je dit en laissant retomber ma main. Mon nouveau patron m’avait observée avec attention, et ses yeux – de cette nuance oscillant entre le bleu irréel et le vert – étaient retournés vers M. Cooper une dernière fois avant de revenir vers moi. Je ne m’attendais pas à la question qui était sortie presque aussitôt de sa bouche : — Tu es assez âgée pour travailler ici ? m’avait-il demandé. Je n’avais jamais entendu une voix comme la sienne, qui tenait plus du grondement que d’autre chose. Je n’avais pu m’empêcher de glisser un regard vers mon patron de toujours, parce qu’il m’avait posé quasiment la même question juste avant de me proposer un boulot à mes dix-sept ans. Alors, mon sourire s’était élargi et j’avais reporté mon attention sur l’homme aux tatouages sombres qui lui remontaient jusqu’à la mâchoire. — Oui. Il n’avait pas sourcillé, et ses yeux bleu-vert, rendus encore plus perçants par ses cils noirs courts mais très courbés, s’étaient de nouveau plissés. — Depuis combien de temps tu bosses ici ? — Six ans, avais-je rétorqué d’un air aussi impassible que lui. Il avait cligné des yeux avant de continuer à m’interroger de sa voix grave et rauque : — Et qu’est-ce que tu sais sur la peinture ? Qu’est-ce que je savais sur la peinture ? J’avais failli en perdre mon sourire, mais j’étais parvenue à le garder plaqué sur mon visage. Ce type n’était pas la première personne à me poser cette question. J’étais l’une des rares femmes de ma connaissance à travailler dans un atelier de carrosserie. Quand j’étais petite, je ne m’étais jamais dit que je finirais par peindre des voitures ou des pièces détachées pour gagner ma vie. Je me serais encore moins doutée que je finirais par adorer ça et être plutôt douée, sans vouloir me vanter. C’était ainsi, la vie était pleine de surprises. Alors j’avais dit la vérité à cet homme qui était en train de faire exactement la même erreur qu’à peu près toutes les personnes que j’avais rencontrées dans ma vie. — Je sais tout sur la peinture. Je lui avais souri, parce que ce n’était pas de l’arrogance. C’était la pure vérité ; et j’avais vu M. Cooper se dérider en entendant ma réponse. Le nouveau venu avait de nouveau cligné des yeux et sa voix s’était faite encore plus grave tandis qu’il poursuivait, en haussant les sourcils : — Qu’est-ce que tu sais de la réparation de carrosserie ? Réparer les imperfections sur une carrosserie, qu’elles soient minimes ou au contraire très importantes, représentait une partie du travail effectué à l’atelier. Sans me départir de mon sourire, j’avais répondu : — Presque autant.
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Tandis que je m’arrêtais devant la porte, j’avais remarqué que, même de profil, cet homme avait le visage le plus grincheux et le moins avenant que j’aie vu de toute ma vie. Je n’aurais su comment l’expliquer, mais c’était le cas. Et il était tout simplement magnifique. Je veux dire, il était juste si mâle. De la pure testostérone, associée à autre chose d’absolument masculin.
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Assumer mes responsabilités et ne pas rejeter la faute sur les autres quand je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même était l’une des rares choses que j’avais apprises de ma famille, même si ce n’était pas elle qui avait voulu me l’enseigner. Je m’empressai de couper court à mes pensées. Certaines choses et certaines personnes étaient tellement toxiques que rien que de songer à elles pouvait être destructeur. Je préférais faire le choix d’être heureuse, et ça impliquait de ne pas ressasser le passé. Aujourd’hui serait une bonne journée, ainsi que demain, et le jour suivant, et celui d’après. C’est cette pensée qui me permit de garder mon sourire en place tout en soutenant le regard de Rip. Il m’en fallait plus que lui et son tee-shirt blanc pour me mettre de mauvaise humeur ou pour me blesser. Il m’en fallait aussi beaucoup plus que de penser à certaines personnes pendant ne serait-ce qu’une seconde. En résumé : j’étais fatiguée. J’avais fermé les yeux. Il m’avait prise sur le fait. Il n’y avait aucune raison que je sois contrariée. — Luna, continua Rip de sa voix ridiculement basse qui m’avait surprise la première fois que je l’avais entendue. On se comprend ? Fini, les putains de sieste pendant ces réunions. C’est pas si compliqué à comprendre, si ? Deux chaises plus loin, quelqu’un lâcha un petit rire, mais je reconnus le coupable sans même le voir et ne perdis pas de temps à tourner la tête vers lui ou même à m’agacer de son amusement. Le sourire toujours vissé au visage, je hochai la tête en direction de mon patron. Je le comprenais cinq sur cinq.
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J’ai mené des tas de combats dans ma vie. Je commence à penser qu’ils n’avaient qu’un seul but : me préparer à me battre pour toi.
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