Je t'ai rêvé

J'ai de suite trouvé ce livre intéressant dès lors que j'ai compris qu'il parlait de la schizophrénie. Cet aspect, faisait à mon sens, le sel de cette romance, sans cela ce n'est ni plus ni moins qu'une romance ado comme il y en a tant sur le marché du livre. Un élément important pour moi et malheureusement, j'ai été déçue...

Alexandra est une jeune fille de 17 ans qui a été diagnostiquée schizophrène il y a quelques années déjà. Une maladie à laquelle elle a beaucoup de mal à se faire car ses hallucinations lui gâchent la vie en permanence. Elle ne parvient pas à déchiffrer le vrai du faux dans son quotidien. Pour l'aider elle prend en photo tout ce qui lui parait louche. Si quelques jours après les éléments étranges ont disparu c'est que sa maladie les a créés. Une vie compliquée pour une jeune ado.
De plus, sa rentrée dans un nouveau lycée et sa rencontre avec Miles, un jeune garçon atypique qui fait régner sa loi dans l'établissement scolaire et que l'on surnomme le nazi va bouleverser encore un peu plus sa vie. Ajoutons à cela une enquête (loufoque) concernant le proviseur et ... on arrive à ma déception.Je trouve que la maladie mentale d'Alex, ce qui m'intéressait le plus, n'a pas été assez approfondie. C'est plus une excuse pour écrire une romance qui sort un peu de l'ordinaire qu'une véritable volonté de traiter le sujet. Et, sa relation avec Miles ne m'a pas touchée plus que ça: c'est un garçon très spécial qui veut tout diriger et qui est un peu prétentieux. Il est un peu compliqué de s'attacher à lui. En bref, cette romance ne m'a pas séduite mais elle saura peut-être toucher des personnes plus jeunes, à voir. Enfin, l'enquête sur le proviseur est inintéressante mais à un point que je ne saurais décrire. Ce n'était vraiment pas indispensable!
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Ça fait plusieurs mois que ce bouquin: qui me tentait énormément à l'origine, prenait la poussière dans ma biblio. J'ai décidé la semaine dernière de l'attaquer avec le plus grand des enthousiasmes!! C'est donc avec grande naïveté que j'ai commencé ma lecture sans m'attendre une SEULE seconde que j'allais être déçue.

Oui oui, j'en rajoute un peu mais être à ce point déçue ça me fou le cafard et surtout une colère noire !

C'est sa couverture très belle avec son côté artistique qui m'avait accroché lors de mon achat- certainement pas son prix exorbitant. Et puis, le thème: l'héroïne est atteinte de schizophrénie. Un sujet super intéressant et une première pour moi !

Bref...

L'histoire se déroule en amérique et la jeune Alex est malade depuis son enfance. Réalité, rêve? Elle ne sait plus trop. Après avoir été renvoyé de son lycée lors d'une crise de démence où elle a tagué son ancien gymnase, elle fait une nouvelle rentrée à East Shoal. Par chance, personne ne se doute de son secret, pas même lorsqu'elle dégaine son appareil photo pour avoir une preuve que son environnement est réel.

Elle va faire rapidement connaissance avec des triplés sympatiques et surtout... le mystérieux Miles. Elle pense le connaître dès sa première rencontre avec lui. Hallucine t-elle encore? Ces yeux bleus intenses lui rappelle des souvenirs...

Miles est le "bad boy" du bahut et Alex va tout faire pour ne pas tomber dans le panneau mais évidemment... c'est déjà trop tard. Est-ce que Miles a de mauvaises intentions? Pas sûr.

En plus de ça, le lycée regorge de chipies et de potins. Surtout cette fameuse Célia. Cette dernière veut pourrir la vie de Miles et Alex va tenter de découvrir la raison et protéger son nouvel ami.

Ouai ouai ouai... Dis comme ça c'est tentant. Mais alors pourquoi avoir aussi mal noté ce bouquin? La raison est simple! Je me suis ennuyé de A à Z !

Le personnage d'Alex est pourtant très attachant mais au bout d'un moment, c'est vite lassant. Elle pense qu'on l'empoisonne toutes les 5sd et que des nazis vont débarquer au lycée. OKK!
La seule intrigue du livre est basée sur un panneau de score dans le gymnase qui a mystérieusement tué une ancienne élève des années plus tôt. La bande d'Alex tente de savoir pourquoi leur professeur admire toujours autant ce tableau. (Etrange non?)

Alors oui, c'est fascinant de lire et de se demander: ce qu'elle dit est la réalité ou non? Est-ce que ce personnage existe ou pas? Mais je n'ai pas trouvé assez d'action dans ce livre pour me tenir en haleine jusqu'à la fin et c'est bien dommage... car avec ce genre de thème l'auteure pouvait aller très très très loin.
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Eh bien voyez vous, ce livre a été pour moi une lecture plutôt décevante, a tel point que je n'arrive pas, au moment ou j'écris cette chronique, a bien rassembler mes idées.
J'ai pourtant commencé le livre avec un bon pressentiment, j'ai ressenti un bon petit début, fluide, les pages se sont tournées toutes seules
Ce qui m'a frappé c'est la façon dont on parle de la schizophrénie au travers du personnage d'Alex... une schizophrénie traitée, maladie de laquelle il restera quelques troubles paranoïaques et un TOC de vérification....
Puis petit à petit, avec son entrée au lycée dix ans après avoir rencontré au supermarché celui qu'elle appellera Yeux bleus au début du roman, la maladie passe en arrière plan pour laisser place a de la romance de lycéens -trop- basique. Lorsqu'elle va le revoir, tout va tourner autour de "Est-ce que c'est lui ? Est-ce que c'est pas lui ? Est-ce que j'hallucine ? Je photographie mes visions avec mon appareil photo numérique pour vérifier que je ne rêve pas..... tout ceci sur 400 pages..... On se doute bien de l'issue de l'histoire. En parallèle, cette idée d'harcèlement scolaire vers la fin du livre était plutôt mal venue a mes yeux...
John GREEN, l'auteur de "Nos étoiles contraires" semble être un auteur qui a pignon sur rue. Il a déclaré ce livre comme coup de coeur.... J'avoue avoir peur de ce que seront ses propres livres....
Bien sur tout est question de point de vue, ceci n'est que mon avis, un modeste avis certes assez tranché mais ce bouquin semble avoir séduit beaucoup de lecteurs/lectrices dont mes deux coéquipières mais pas moi ! Pour cette fois-ci je passe mon tour et c'est dommage parce qu'il y'avait de très belles choses a exploiter au travers de la schizophrénie, en tout cas j'aurais aimé un peu plus de profondeur et de choses -comment dire- concrètes par rapport a la maladie et pas seulement factuelles... Au suivant !
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