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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce cinquième tome signe la fin de la première partie du cycle des Princes d'Ambre, et le dénouement de la quête de Corwin.
Un roman très rapide à lire, dense qui apporte bon nombre de réponses en seulement 200 pages. C'est dire à quel point l'auteur maîtrise parfaitement son récit puisqu'en si peu de pages, il réussit à dire l'essentiel, sans jamais prendre de raccourcis, sans se permettre des facilités scénaristiques et finalement sans ennuyer le lecteur.
Les véritables desseins des personnages ainsi que leur place dans le conflit, les complots et au sein de cette famille princière toute particulière, se font enfin au grand jour et l'auteur a su préserver le suspens jusqu'à la fin.
Dans le même temps, c'est tout un univers qu'il nous dévoile, et durant cinq tomes dans lesquels il développe une partie de sa mythologie, il a rendu son histoire passionnante, qui trouve ici son point d'orgue.
C'est également un passage de flambeau et de pouvoir puisqu'il nous présente le personnage que l'on va suivre dans la suite du cycle.
J'en profite pour souligner à quel point le style de l'auteur est à la fois fluide et efficace. En quelques mots il présente l'essentiel, ne s'embarrasse pas de détails superflus ou lorsqu'il y en a, ceux ci servent le récit.
Alors on y va pour le sixième tome...
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Une fin assez troublante pour cette série magique.

Il se passe moins de chose que ce à quoi on s'attendait: une bonne partie du livre est un voyage qui sans être exempt de péripéties, reste relativement "pauvre" en action. Mais néanmoins il est si bien écrit, si enchanteur que l'on ne s'ennuie pas.

Par contre... la vraie fin arrive du coup un peu rapidement, et plusieurs points restent dans l'ombre.

Mais ce n'est que la fin d'un cycle, et Corwin nous donnera sans doute un peu de ses nouvelles dans le suivant.
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Un tome qui clôt fort bien le premier cycle des Princes d'Ambre !
Hormis les problèmes de noms qui sont toujours là, j'aime beaucoup le style, à la fois de Zelazny et de la traduction !

L'humour qui avait commencé à être bien présent dans le tome 4 l'est toujours ici, malgré le fait que ce soit un tome "apocalyptique". Hugi l'oiseau bavard m'a bien fait rire ! Surtout ce que Corwin en fait, finalement...
L'apocalypse est magnifique dans les descriptions, les niveaux de gris remplaçant les couleurs et des paysages plus uniformes ceux riches des tomes précédents.

Les personnages, pères, frères et soeurs, fils, petite fille etc forment une famille attachante, finalement, et Corwin, d'assez odieux qu'il était en début de saga, devient ce qu'au fond il était déjà, un type bien. J'ai bien aimé comment il explique pourquoi il voulait le trône, d'ailleurs, cette sale bête !

Zelazny a un don pour mélanger philosophies, psychologie, fantasy, histoire, il donne l'impression de savoir énormément de choses. Une saga foisonnante sortant d'un esprit foisonnant et qui monte en puissance au fil des tomes, c'est vraiment que du bon !
Même si l'on se retrouve à la fin de ce tome aux cours du Chaos, on peut s'arrêter là. Bon étant donné que la bibliothèque m'a fourni les 10 tomes je vais les lire, mais si j'avais eu le choix, c'est peut-être ce que j'aurais fait.
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Chaque opus est suffisamment court pour être lu très rapidement, et on se fait emporter par le récit. Ce tome est assez chaotique (dans tous les sens du terme) et les conflits dans la fratrie change un peu de sens. beaucoup de combats, d'affrontements entre créatures dotées de super-pouvoirs. le style nous plonge dans un univers très coloré, peuplé d'apparitions fantastiques. Plaisir de lire toujours intact !
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Une fin grandiose pour cette série !
Le chemin de Corwin parmi les mensonges et les intrigues arrive à sa fin (provisoire en tout cas).
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En traversant les diverses ombres pour tuer Brand, son frère., Zelazny arrive à créer d'une plume légère mais juste des images comme des instantanés. Somme de polaroids tressé de mots nous faisant découvrir à coup de flashs fugaces les lieux croisés par Corwyn en route vers les Cours du Chaos. C'est sans doute ce qui m'a le plus plus dans ce livre, c'est instants, ces passages, ces déplacements nous offrant des univers variés sans être surchargés de descriptions inutiles. Sur son chemin il croisera Ygg et Hugi, qui nous rappelleront inévitablement Yggdrasil l'arbe-monde des Nordiques et Hugin compagnon de Munin, les deux corbeaux messagers. S'entameront des dialogues intéressant, voir philosophiques lorsque Hugi veut porter sa bonne parole.

On découvre également Merlin, fils de Corwyn. Ce qui créé un bon transfert de flambeau et permet la lecture suivante : le cycle de Merlin, soit les 5 derniers tomes de cet décalogie. Une saga qui jusque là se laisse dévorer rapidement et avec bonheur, chaque tome étant gros d'à peine 250 pages de moyenne ce qui est un réel plaisir pour un lecteur lent comme moi.

D'un autre coté, Zelazny est un créateur d'univers multiples. Car avec cette série des Prince d'Ambre il nous montre une originalité incroyable. Entre l'utilisation des jeux de tarots comme moyen de communication et la multiplicité des ombres il y'a de quoi faire. Quelque part entre la fantasy et la science-fiction, il nous créé quelque chose à la croisée des genres sans sombrer dans les clichés de l'un ou l'autre. Ce qui en fait sa force, mais découragera les amateurs de clichés liés à la high fantasy et autres. En attendant, ce serait dommage de rater ce classique du genre.
Lien : http://naufragesvolontaires...
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Quelle est la première oeuvre de fantasy qui vous a passionnée ? Là où beaucoup ont cité un livre de Tolkien, de G.R.R.Martin, de Gemmel, ou la saga de Harry Potter, pour moi c'est sans conteste The Chronicles of Amber et son premier livre : Nine Princes in Amber de Roger Zelazny. Et j'y reviens très régulièrement, tant l'histoire de Corwin et de ses frères et soeurs, puis plus tard de son fils Merlin et de son cousin, me transporte. Et ce pour plusieurs raisons.
À la différence des standards de fantasy copiés et recopiés depuis Bilbo le Hobbit et le Seigneur des Anneaux, The Chronicles of Amber ne se passe pas dans un univers médievalo-imaginaire, mais dans une multitude d'univers, dont assez fréquemment notre bonne vieille Terre (y compris Les Champs-Élysées parisiens qui n'apparaissent pas si souvent avec un rôle central dans la littérature de l'imaginaire américaine). Chaque monde a ses règles, son univers (que ce soit un Vegas de carton-pâte, une ville sous-marine ou l'extrémité chaotique du cosmos), et ses créatures, magiques ou non. Certaines sont à peine esquissées, d'autres vont prendre l'aspect de versions magnifiées d'animaux connus (comme Morgensten le cheval de Julian, ou les chiens de Flora), ou d'autres seront issues de la mythologie celte et gréco-romaine (licorne, manticore, griffon). Mais je vous garantis qu'en dix épisodes, je n'ai pas vu l'ombre d'un elfe, d'un troll et à peine un nain bossu (et encore parce que Dorkwin préfère cet aspect). La magie y a des règles claires et n'est pas la réponse à tout. D'ailleurs dans le premier cycle, elle n'apparait d'abord que comme un moyen de transport et de communication avant de prendre une importance plus grande dans les trois derniers livres au fur et à mesure que l'intrigue progresse ?
Au-delà de la simple fantasy, The Chronicles of Amber offre une variété de personnages sympathiques ou non suivant les moments, mais dont aucun, pas même Corwin le narrateur n'est clairement affilié du côté du Bien. Chacun poursuit ses propres objectifs et s'allie les uns aux autres au gré des événements et de son instinct de survie. Mélangeant intrigues de cours version Les rois maudits de Maurice Druon, action digne des meilleurs James Bond de Ian Fleming et humour pince-sans-rire, The Chronicles of Amber n'a pas perdu une ride depuis son écriture entre 1970 pour Nine Princes in Amber et 1978 pour The Courts of Chaos. Et hormis une baisse de rythme certaine dans The Guns of Avalon, le deuxième livre, il happe le lecteur et lui offre de grands éclats de rire, même au pire milieu d'une scène tragique. Comme Random tout juste échappé d'une poursuite à travers plusieurs mondes et avant le premier grand combat parlant de ses liens familiaux : « Of all my relations, I like sex the best and Eric the least. »
Lien : https://www.outrelivres.fr/t..
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