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Le cycle des Princes d'Ambre tome 10 sur 11

Luc Carissimo (Traducteur)
EAN : 9782207304709
281 pages
Denoël (11/02/1993)
3.9/5   340 notes
Résumé :
Sa mère et la sorcière du Logrus. Son père le champion de la Marelle.
Sommé de choisir entre l'Ordre et le Chaos, Merlin Corey saura-t-il préserver l'équilibre d'un univers de plus en plus malmené par la lutte sans merci qui oppose les deux puissances antagonistes ?
Parviendra-t-il à sauver la dame de ses pensées, dont l'orbite héberge un joyau susceptible de donner la victoire définitive à l'un ou l'autre camp ?
Dixième et dernier acte d'une tr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Cette fois, l'heure de la confrontation a bel et bien sonné pour Merlin. Après avoir esquivé un nombre incalculable de tentatives d'assassinats, s'être retrouvé prisonnier et avoir subi les attaques répétées de divers membres de sa famille, notre héros va enfin pouvoir découvrir la raison de l'étouffante attention dont il a fait l'objet de la part des deux branches de sa famille. Car être affilié à la fois aux Cours du chaos par sa mère et à la cité d'Ambre par son père, ce n'est pas de tout repos... Mais le tableau ne serait pas vraiment complet sans une bonne petite crise de succession qui va encore donner l'occasion à toute une flopée d'intrigants de comploter, manipuler et assassiner à tout va. Avec ce dixième tome Roger Zelazny met donc un terme au « Cycle des Princes d'Ambre » et aux aventures de ses deux protagonistes successifs, Corwin et Merlin. Comme ses prédécesseurs, le roman se lit avec une rapidité déconcertante, preuve s'il en fallait que l'allure d'enfer maintenue par l'auteur n'a pas perdu en efficacité. Si l'on est loin des joutes verbales échangées entre Corwin et les divers membres de sa fratrie dans les premiers opus, les dialogues demeurent l'un des points fort de la narration, ajoutant bien souvent une petite pointe d'humour bienvenue à l'ensemble.

On pourrait toutefois émettre les mêmes réserves que dans les précédents tomes consacrés à Merlin, à commencer par le rythme effréné qui ne nous permet pas de complètement assimiler ce que vient de nous révéler l'auteur avant que deux ou trois nouvelles énigmes ne viennent nous tomber dessus. de même, le protagoniste a tendance à être trop passif, se contentant de suivre le fil des indices ou des personnages qu'il rencontre sans chercher à planifier ses actions sur le long terme. Enfin l'auteur s'emmêle dans la multitude de fils que comporte son intrigue dont la conclusion pourra en décevoir plus d'un, certaines questions restant sans réponse tandis que d'autres se révèlent trop alambiquées ou simplistes à mon goût. C'est malgré tout avec un petit pincement que l'on se résout à quitter Ambre et toute la galerie de personnages mis en scène par Zelazny, quant bien même certains s'étaient fait discrets depuis quelque temps. La volonté de l'auteur d'élargir son univers en en dévoilant davantage sur les cours du chaos et ses habitants (qui n'ont rien à envier niveau manipulation à leurs rivaux ambriens) était également une bonne idée même si on pourrait regretter que certains d'entre eux ne soient pas davantage mis en avant compte tenu de leur potentiel.

Avec son « Cycle des Princes d'Ambre » Zelazny signe une oeuvre majeure donnant naissance à un univers foisonnant et des personnages inoubliables. La seconde partie (soit les tomes six à dix) reste malgré tout largement en dessous de la première qui se suffit d'ailleurs parfaitement à elle même.
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Conclusion d'une grande « décalogie » fantastique, déjà la fin de de l'histoire de Corwin et de son fils Merlin.

Encore un épisode foisonnant, on y verra des batailles à l'épée, on y discutera même des valeurs relatives des tactiques japonaises ou italiennes en escrime!

L'auteur se fera plaisir, il citera des chansons et même un recueil de poésie réel (Praise de Robert Hass), des traces de réalité terrienne qui s'immiscent dans la fantasy…

C'est d'ailleurs un élément que je retiens de cette série, l'impression que l'auteur a eu du plaisir à l'écrire. Une connivence qui s'installe entre l'écrivain et le lecteur, des touches d'humour qui fleurissent même dans les situations dramatiques, le tout me semble particulièrement joyeux.

Et pour finir, espérons que comme dans le roman, notre société pourra aussi trouver l'équilibre, et que le yin et le yang pourront vivre ensemble en harmonie…
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Ce tome conclut le cycle des Princes d'Ambre. Editée il y a 46 ans, en mêlant fantasy et un peu des nouvelles technologieS de l'époque (avec un ordinateur capable de prendre des décisions!), je trouve que cette saga a très bien vieilli. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire les aventures de Corwin pour accéder au trône et- un peu moins- celles de son fils Merlin pour essayer de ne pas y aller...

Il fallait bien dix tomes pour développer une géographie très particulière et de nombreux personnages dont la généalogie est en lien avec les royaumes en concurrence: Ambre et Chaos.

Zelazny m'a semblé parfois ne pas savoir vers où il menait son récit, un peu avec Corwin mais surtout avec Merlin. Heureusement, les deux dernier tomes comblent ces errements apparents.

Toutes les intrigues tournent autour du pouvoir et de la vengeance. Ce qui n'est pas très original. Ce qui l'est davantage réside dans les moyens de communications utilisés par les seigneurs et princes: des cartes appelées atouts. L'autre très bonne idée est de voyager, seulement pour les initiés de la Marelle ou du Logrus, par la volonté et l'imagination d'un monde à l'autre,. La Terre étant une ombre parmi d'autres appelée l'ombre-Terre. Bien pratique pour échapper aux ennemis ou tout simplement pour se changer les idées.

Un vide est laissé après la lecture de cette belle épopée. Avec un goût d'inachevé car il restait des intrigues à développer. Ces quelques développements devaient apparaître dans un troisième cycle en projet de cette saga (merci pour l'info Alfaric) .

Bien content d'avoir découvert un auteur, Zelazny, un grand écrivain de l'imaginaire.
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Et voila, après plusieurs semaines de lectures intenses, le dernier volume de la série des Princes d'Ambre est entre mes mains. Mais la lecture de celui-ci fut finalement bien moins satisfaisante que je ne l'aurais cru, voir même décevante quant au final.

Ce qui est certain, c'est que le second cycle est d'une facture bien moindre que le premier, et si j'ai laissé une note correcte pour les volumes précédents qui construisaient une histoire, je suis obligé d'être un peu plus sévère sur celui-ci.
Ce volume est la fin d'un cycle, et nous pouvons décemment en attendre une conclusion à tout les arcs narratifs ouverts. Ce qui est le cas pour la majorité d'entre eux, mais pas vraiment non plus. Et surtout, c'est souvent mené de façon très bancale.
La disparition de Corwin est menée en deux coups de cuillère à pot, la résolution du conflit Marelle/Logrus n'a même pas de fin véritable (quid de la seconde Marelle dans le conflit ? On ne saura jamais !), les intrigues de cour resurgissent brusquement sans grand intérêt, Corail réparait pour ne servir à rien à part jouer la demoiselle en détresse, on aperçoit parfois Luke, Dara et Mandor ne servent à rien du cycle ou presque (et c'est tellement frustrant lorsque l'on voit ce qu'il se passe à la fin, donnant l'aperçu du potentiel gâché). Beaucoup de choses restent sans réponse, notamment les artefacts qui traversent le roman et sont rarement expliqués, ou simplement la destinée de la Pierre du Jugement.

En fin de compte, j'ai l'impression que ce cycle est bancal : le rythme est effréné, sans aucun temps morts, mais en même temps trop brouillon pour que ce soit clair. Les intrigues ne sont pas finies et aucune vraie conclusion ne vient clore ce livre.

Ce qui est réellement dommageable, c'est qu'on sent dans ce dernier volume tout ce qu'aurait pu être le deuxième cycle d'Ambre : l'exploration des Cours du Chaos, à peine effleuré ici, les intrigues liées à celle-ci, toute la mystique autour de la Marelle et du Logrus, bref tout ce qui est fait ici de manière accélérée et incomplète. Cette deuxième partie d'Ambre manque, de plus, de quelque chose de consistant quant à l'intrigue des cinq volumes. La recherche de Corwin passe toujours au second plan, les tentatives d'assassinat sont vite éclaircies dans le cycle et Julia passe carrément au second plan après avoir occupé le premier tout du long ... Il manque de la consistance, du corps à tout ceci. Une véritable ligne directrice qui aurait permis de structurer l'ensemble jusqu'au point final.

Bref, cette conclusion est assez amère, au final. Si j'ai pris plaisir à lire ces volumes, je pense que je serais seulement tenté par la relecture des cinq premiers, qui ont une histoire bien plus intéressante et dense jusqu'à un final assez grandiose. Ici, le final se délite progressivement jusqu'au point où je me demandais si l'auteur ne brodait pas autour de l'axe principal, mais cette fin laisse supposer que lui-même avait du mal à définir ce qu'il considérait comme le récit central.

Reste un bon moment de lecture, le plaisir de découvrir Ambre et les Cours du Chaos, les voyages dans les ombres (même si la Terre semble bien trop présente dans le second cycle en comparaison de toutes les ombres qui auraient pu être exploitées). J'ai enfin lu et fini ces volumes d'Ambre, mais je dois dire que la série dans sa globalité ne fait pas toujours au mieux. C'est un chouette divertissement, une histoire qu'on prend plaisir à lire au fur et à mesure du temps, découvrant des personnages, des situations et des lieux. Si vous en attendez un chef-d'oeuvre de la fantasy, je pense que c'est raté. Reste une série honnête et divertissante, dont il ne faut pas trop en attendre pour l'apprécier pleinement.
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Ce tome clôt le cycle de Merlin de la longue saga « Les princes d'Ambre ». La sourde lutte pour le pouvoir entre la Licorne et le Serpent est enfin exposée clairement et tous les personnages sont bien obligés d'une façon ou d'une autre de prendre partie. La finale est amenée en beauté et la fin reste en quelque sorte ouverte. Mais on sait malheureusement que l'auteur a manqué de temps pour donner une suite. Reste que l'univers créé par Zelazny est exceptionnel, complexe mais compréhensible, bien structuré et vraiment original. Les deux cycles sont différents mais m'ont également intéressé.

Que ce soit les luttes fratricides du début, avec leurs nombreux tours de passe-passe, soupçons, revirement d'alliance et rebondissements en tous genres, ou le conflit entre la Marelle et le Logrus qui prend tant de formes larvées, de détours compliqués, tous les aspects de cette saga m'ont paru intrigants, captivants. Et que dire de la richesse des très nombreux personnages; rien n'est noir ou blanc ici, le doute est permis, les motivations obscures et les jeux de coulisse abondants. Les aspects magiques, que ce soit le fait des intelligences artificielles ou des magiciens impliqués, arrivent à point. Les traversées d'Ombre notamment, donnent lieu à des phénomènes captivants qui ont le don de toujours placer les héros sur la corde raide. À un autre niveau j'aime bien aussi l'équilibre que l'auteur préconise finalement entre l'Ordre et le Chaos; la dominance de l'un ou de l'autre est présentée comme néfaste et cela me rejoint totalement. Bref toute une découverte que cette aventure que je classe parmi les grandes oeuvres de ce genre.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Alors que je projetai deux des énergies les plus mortelles de l'aiguillier, l'image du Logrus les intercepta et les neutralisa.
" Je ne l'ai pas sauvé pour que tu le détruises si facilement", dis-je, et au même instant une image qui évoquait la Marelle, sans être tout à fait elle, se matérialisa.
Le signe du Logrus glissa sur ma gauche. Me nouvel arrivant - quoi qu'il fût - le suivit et tous deux passèrent silencieusement à travers le mur. Presque aussitôt retentit un coup de tonnerre qui ébranla le bâtiment. Même Borel, qui s'apprêtait à tirer son épée, interrompit son geste, puis tendit la main pour s'accrocher à l'encadrement de la porte. À ce moment-là, une autre silhouette apparut derrière lui et une voix familière l'interpella : " Veuillez m'excuser. Vous me bouchez le chemin.
- Corwin ! m'écriai-je. Père ! "
Borel tourna la tête.
" Corwin, prince d'Ambre ? demanda-t-il.
- Effectivement. Mais je ne crois pas avoir l'honneur de vous connaître.
- Je suis Borel, Duc d'Hendrake, Maître d'Armes des Passes d'Hendrake.
- Vous ne lésinez pas sur les majuscules, messire, mais je suis enchanté de faire votre connaissance, dit Corwin. Maintenant, si ça ne vous dérange pas, j'aimerais entrer dire bonjour à mon fils. "
La main de Borel se porté sur la poignée de son épée tandis qu'il se retournait. Je me précipitais déjà, de même que Luke. Mais il y eut alors un mouvement derrière Borel - un coup de pied au creux du jarret, semblait-il - qui le fit se plier en deux. Puis un poing s'abattit sur sa nuque et il tomba.
" Venez, dit Corwin en nous faisant signe. Je crois que nous ferions bien de nous tirer d'ici. "
Nous sortîmes, enjambant le Maître d'Armes des Passes d'Hendrake étendu à terre. Sur notre gauche, le sol était noirci, comme après un incendie de forêt, et une légère pluie commençait à tomber. Nous vîmes au loin des silhouettes qui se dirigeaient vers nous.
" Je ne sais pas si la force qui m'a amené peut me ramener, dit Corwin en jetant un coup d'œil à la ronde. Elle pourrait être occupée ailleurs. " Quelques instants s'écoulèrent, puis il reprit : " C'est sans doute le cas. Bon, à toi de jouer. Comment fuyons-nous ?
- Comme ça..." Je tournai les talons et partis en courant.
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Luke m'adressa un large sourire, regarda Jurt de travers.
" Où étais-tu passé ? demanda-t-il.
- Dans les Cours du Chaos. On m'y a appelé pour la mort de Swayvill. Les funérailles ont lieu en ce moment. Nous nous sommes éclipsés quand j'ai appris que Corail était en danger.
- Je sais... dit Luke. Elle a disparu. Enlevée, je pense.
- Quand ce la s'est-il passé ?
- Avant-hier soir. Que sais-tu à ce sujet ? "
Je lançai un coup d'œil à Jurt. " Le décalage temporel dit-il.
- Elle représente l'occasion de marquer quelques points dans la partie en cours entre la Marelle et le Logrus, expliquai-je. Des agents du Chaos ont donc été envoyés pour l'enlever. Ils la veulent intacte, malgré tout. Elle ne risque rien.
- Pourquoi ont-ils besoin d'elle ?
- Ils ont l'air de trouver qu'elle ferait une reine idéale, avec la Pierre du Jugement intégrée à son anatomie...
- Qui sera le nouveau roi ? "
Je me sentis soudain le visage en feu.
" Eh bien, les gens qui l'ont enlevée m'ont en tête pour le boulot.
- Toutes mes félicitations. Je ne serai plus le seul à m'amuser comme un petit fou.
- Que veux-tu dire ?
- Le boulot de roi ne vaut pas un clou, mon vieux. Je voudrais ne jamais m'être laissé entraîner là-dedans. On n'a pas une minute à soi, et quand par miracle on en a une, quelqu'un doit toujours savoir où l'on est.
- Bon sang, tu viens tout juste d'être couronné. Attends que les choses se tassent un peu.
- Tout juste ? Ça fait plus d'un mois !
- Le décalage temporel, répéta Jurt.
- Venez. Je vous offre une tasse de café, dit Luke.
- Tu as du café, ici ?
- J'en ai besoin, mon vieux. Par ici. " Il nous précéda hors de la pièce, tourna à gauche, descendit un escalier.
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" On dirait que le faire évader va être délicat, dit Luke. Et tu penses que ta mère est derrière tout ça ?
- Ouais.
- Je croyais être le seul à avoir ce genre de problème avec sa mère. Mais ça se tient, puisque c'est la tienne qui a tout appris à la mienne.
- Comment se fait-il que nous soyons restés si normaux ? "
Il se contenta de me dévisager pendant quelques secondes. Puis il éclata de rire.
" Enfin, je [i]me sens[/i] normal, dis-je?
- Bien sûr, et c'est ce qui compte, répondit-il vivement? Dis-moi, si ça en venait à un duel de sorciers, penses-tu pouvoir battre Dara ?
- Difficile à dire. Je suis plus fort que jamais, grâce à l'aiguillier, mais je commence à me dire qu'elle est très forte.
- L'aiguillier ? Qu'est-ce que c'est que ce truc-là ? "
Je lui racontai donc aussi cette histoire-là.
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— Je ne crois pas avoir jamais été intéressé par la grandeur en elle-même. C’est plutôt comme vouloir être ingénieur plutôt que de vouloir créer quelque chose… ou vouloir être écrivain plutôt que vouloir écrire. Ce devrait être un sous-produit, pas un but en soi.

(p.144)
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Un couronnement n'est jamais qu'un couronnement. Ça peut paraître cynique, et ça l'est probablement, surtout quand le héros du jour est votre meilleur ami et sa reine notre amante involontaire. Mais il y a toujours un cortège, avec des flots de musique solennelle, des vêtements aussi inconfortables que chatoyants, de l'encens, des discours, des prières et des volées de cloches. On s'y ennuie, on y souffre généralement de la chaleur et on doit néanmoins s'efforcer de faire bonne figure, comme lors des mariages, des distributions de prix et des initiations secrètes.
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