Zelazny Roger. Les 9 princes d'Ambre. 1970. Ed. Denoël 1975. 2000 : Ed. Gallimard Folio SF. 251 p. 3 étoiles.
Genre Fantastique.
Lent poussif et quelques incohérences…je ne me le rappelais pas ainsi quand je l'avais lu pour la première fois dans les années…1980.
Entre temps, beaucoup de romans me sont passés par les mains dont la plupart bien meilleurs. Mais à l'époque ce cycle avait fait un tabac.
Quelques détails :
Chap. 1 à 3 : on apprend à découvrir Corwin, mais… il a perdu la mémoire.
Chap. 4 : (p. 40 déjà) on découvre enfin un peu de magie d'Ambre grâce à son frère Random.
L'action n'avance pas, beaucoup de bla-bla qui amène les éléments nouveaux…au compte-goutte. Je déteste cette dilution…
Chap. 6 : p. 160 déjà, on commence à avoir plus de détails sur la magie (c'est leeeennnnnt !) et là je me dit qu'il aurait mieux valu pour moi NE PAS LIRE le cycle (préquelle) de J.G.BETANCOURT avant d'avoir lu ce cycle-ci.
Enfin une petite guerre…Mais pendant 20 pages beaucoup de répétitions, donc le récit n'avance pas…
Chap. 7 : (p. 198). Corwin et Bleys à l'assaut de la montagne qui abrite le palais d'Eric. Leurs troupes souffrent de la météo : ouragan, foudre, pluies torrentielles…Pourquoi ? Car le roi Eric maîtrise la météo grâce au Joyau du Jugement. Bleys découvre qu'en « appelant » Eric (magiquement par son « Atout »), il le « fixe », l'empêchant et de faire varier la météo, et de décimer les troupes de Bleys et Corwin.
Pourquoi Corwin et Bleys, qui sont en train de mettre leur vie dans la balance en cas d'échec ne se relaient-ils pas pour « fixer » Eric, permettant ainsi à leurs soldats, mieux préparés, de gagner la guerre ? Pas d'explication de
Zelazny ? Donc c'est une incohérence (majeure).
Je suis à la limite d'interrompre ma lecture (et je déteste ça) avant la fin mais je tiens.
Bref, je ressors très mitigé, un peu déçu et irrité de cette lecture.
Tant pis, j'attaque le tome 2 en espérant mieux.