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Un ami me l'a offert par surprise.
Et j'ai beaucoup aimé.
Le dessin est beau, net, tout en nuances, suffisamment émoustillant et qui m'a rappelé un peu Manara (même si le style n'est pas exactement le même), une histoire qui se calque sur le fantasme (ma foi assez commun) de la capacité de changer de sexe à l'envi pour connaitre tous les types de plaisir...
On est là sur un album de Zep à réserver exclusivement aux enfants car contrairement à Happy-sex qui peut être un trait d'union par le sourire, ici on est dans de l'érotisme pur. A ranger donc sur l'étagère en hauteur de la bibliothèque :D
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J'avoue ne pas trop savoir quoi penser de cette bd dont Zep signe le scénario. Il explore la sexualité d'une femme qui se transforme en homme après avoir joui qui se retransforme en femme de la même manière. le procédé est original et permet de se questionner sur les différences homme/femme dans leurs sexualités.
Les dessins de Vince sont très beaux et modèlent les corps dans une sorte de transe.
En fait, ce serait plutôt la fin qui m'a dérangé en ne donnant pas de réelle conclusion, juste une porte de sortie qui arrive on ne sait pourquoi...
Lien : http://boumabib.fr
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Esmera est une jeune fille qui grandit au milieu des années 1960. Eduquée à l'école pour fille du Sacro Cuore, elle reçoit une éducation pieuse, ce qui ne l'empêche pas de connaître ses premiers désirs. Au fur et à mesure de ses expériences, elle s'aperçoit qu'elle change de sexe après chaque orgasme…

Un album pornographique orchestré par Zep et Vince ? La curiosité peut être un vilain défaut, mais les deux auteurs ont assez de talents pour qu'on se laisse emporter. Au bout des 78 pages, on ressort de cet univers mi-figue, mi-raisin.

On ne peut reprocher à Zep d'avoir des idées originales. Raconter une partie du XXème siècle par un personnage qui a la possibilité d'être un homme ou une femme… Ca l'est. Les possibilités sont nombreuses et l'auteur tente de les exploiter. Il ne fait que tenter puisque l'album n'est que l'accumulation d'une recherche de plaisirs. Si le récit comporte son lot de situations farfelues, voire comiques, on ne peut refermer le livre sans se demander si Esmera est heureuse. le personnage a les désirs d'un homme et ceux d'une femme. En traversant le siècle, il essaye de nombreuses possibilités sans jamais être satisfait, du fait de son « don ». On pourrait penser que l'auteur cherche à nous démontrer que l'être humain n'est jamais satisfait de ce qu'il à.
Avec un style réaliste, Vince dessine une histoire excitante. Les anatomies sont différentes, les expressions réussies. Quant à sa technique de colorisation, elle est superbe (voir l'interview de Glénat). S'il maîtrise l'anatomie à la perfection, il sait rendre les corps vivants.

Le livre présente beaucoup de situations fantasmées, mais à l'heure où le sexe se veut plurisexuel, quel est le public pour cet ouvrage ? Si je ne peux voir que mon opinion d'homme, il serait bien d'avoir un avis féminin.

La recherche du plaisir et l'exploration de ce plaisir chez l'autre. Zep et Vince signent un ouvrage à ne pas mettre entre toutes les mains. Si le pitch est original, si l'histoire se lit tranquillement, on aurait aimé un scénario plus approfondi. Certes les auteurs fantasment et celui-ci est un conte pornographique (dixit Zep), mais il manque ce quelque chose pour que ce soit un grand conte !
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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Je dirais peu de choses sur cette BD, mais voici l'essentiel : c'est à lire, et je recommande le dessinateur. Que j'ai hâte de retrouver sur d'autres productions.

Pour le détail, j'ai surtout lu cette BD car je sais que Zep peut nous pondre des scénarios pas mal du tout lorsqu'il le veut, et j'ai une tendresse pour l'auteur de What a Wonderful World !

Mais je ne pensais pas qu'il réussirait un tel coup d'éclat ! C'est le genre de BD érotique que j'adore, parce qu'elle allie une efficacité du dessin avec une vraie histoire, posant plusieurs idées bien exploitées et développant quelque chose de pas mal au niveau des émotions. On est pas dans l'oscar du scénario, mais c'est vraiment bien à lire. Et puis ça permet de contextualiser les scènes de sexe, et c'est toujours un plus. Surtout pour l'imagination.
En sus, l'auteur livre une belle image du sexe, ce qui est assez rare pour être noté : le sexe comme libération de l'humain, une célébration du plaisir sous toute ses formes, et une tendresse entre plusieurs êtres. le propos m'a rappelé Extases, avec cette idée d'un sexe qui est tendre et beau, qui sait être un plaisir.

Le dessin est la grande force de cette BD, et je ne connaissais pas l'auteur qui est pourtant loin de son coup d'essai, mais qui donne envie. Surtout s'il nous ressort un album avec cette sensualité de l'image. C'est vraiment bien fait, et ça donne chaud. Même si ce n'est pas sulfureux au point qu'on imaginerait.

Bref, une belle BD à découvrir, et votre étagère de BD érotique ne saurait être complète sans ce petit morceau de plaisir à déguster.
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Voici l'histoire d'Esmera. Elevée dans un pensionnat tenu par des nonnes, elle découvre les joies de la chair grâce à sa partenaire de chambrée. Celle-ci la mènera jusqu'à son premier orgasme qui va radicalement changer le cours de sa vie. En effet, à chaque orgasme, Esmera change de sexe, passant du corps de Marcello à celui d'Esmera et inversement.
 
L'idée n'est pas mal, même si elle n'a rien de complètement originale, les dessins sont léchés et beaux mais ils peinent à obtenir l'effet escompté... A moins que l'orgasme ne soit pas au programme et qu'il ne s'agisse juste que d'un joli conte ?
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Le pitch de départ promettait un très bon moment : Esmera, une jeune femme éduquée de façon stricte par des religieuses italiennes, découvre qu'elle change de sexe lorsqu'elle jouit... ce qui n'est pas sans lui poser bien des problèmes quand elle se retrouve en homme dans le lit de son (ou sa) partenaire qui pensait faire l'amour à une femme... Puis réciproquement. Elle en profite d'abord pour mener une (double) vie de débauche, puis semble trouver l'âme soeur en la personne d'une jeune femme bisexuelle. Qu'elle finira par quitter par frustration à l'égard de sa propre bisexualité.
Cette BD propose des images magnifiques et une histoire qui pose bien des questions intéressantes, sur la bisexualité notamment. Mais grosse déception, à la fin ça finit vraiment en queue de poisson. Autre reproche : une conception 100% masculine de l'orgasme, qui ne prend pas en compte la spécificité du plaisir féminin (bon, soyons claires : on ne jouit pas à chaque fois ! surtout pas avec n'importe quel inconnu qui passe !) le traitement des événements historiques (mai 68 etc.) m'a paru un peu survolé et donc superflu au final. Bref un bon moment mais un avis quand même mitigé.
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J'ai toujours été un peu embêté avec le genre érotique ou pornographique en bande dessinée parce que j'avais un peu peur des scénarios un peu creux qui ne laissent place qu'à l'explicite, au sexe. Alors que vaut cet album ?

Hé ben c'est bien. Parce que, justement, il y a une vraie histoire, parce que ce n'est pas juste du cul pour du cul. On suit cette jeune femme dans la découverte du désir, du plaisir et de ses difficultés originelles à rencontrer, justement, le plaisir, au détriment de garçons qui ne viennent que pour ça. Ensuite vient le temps de l'acceptation de ce pouvoir original. Enfin la vie de cette personne se déroule, au gré des rencontres, des expériences, des liaisons. On reprochera peut-être la fin à peine trop rapide sur l'évolution de la société. En filigrane, on lit une réflexion sur les rapports hommes-femmes, sur la société et ses clichés et ses difficultés d'acceptation des personnes différentes. Bref, derrière l'histoire se cache une réflexion sérieuse. du coup, quand bien même les actes sont là, sous nos yeux, visibles, il n'en découle pas pour autant une excitation quelconque qui peut arriver dans de la littérature érotique plus classique, moins scénarisée.

Le dessin permet également la réussite de l'album. Les personnages sont jolis, les scènes de sexe réussies et cette colorisation en tons de sépia donne un certain cachet à l'ensemble. Je reprocherai pour la forme des dessins peu moins réussis quand les personnages sont plus loin, plus petits. Mais ça concerne tellement peu de planches que la critique reste anecdotique. Esmera est un très bon album pour adultes qui cherchent une histoire derrière des scènes de sexe. A noter quand même, et ce n'est pas négligeable, le prix de l'album, 24 €, que je trouve vraiment cher. Est-ce qu'on paye la marque "Zep" ou la catégorie de l'album mais bon, quand même, quoi...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Adulé des enfants avec son personnage de Titeuf, Zep change totalement de registre avec Esmera, histoire complète confiée au dessinateur Vince. Terminés les gags comiques dans les cours de récréation, Zep s'attaque aux grands, les adultes, ceux qui ne vivent, au final, que pour jouir et posséder. Esmera, jeune Italienne, débute le récit de ses amours étonnantes quand elle n'est qu'une petite lycéenne, interne dans un établissement tenu par des religieuses. Son grand amour, virtuel, c'est Marcello Mastroianni. Rachele, sa copine de chambre par contre, a franchi le rubicond et son amoureux vient régulièrement l'honorer dans la petite chambre. Esmera regarde, apprend, espère. Durant les vacances, elle se « donne » à un gentil garçon. Mais c'est bref et peu concluant. L'extase, elle ne la découvre qu'à la rentrée, avec la bouche de Rachele. Elle prend conscience alors aussi de son incroyable don (ou malédiction). Quand elle jouit, elle change de sexe. Devenue garçon, elle a toute latitude d'expérimenter le maniement du sexe opposé. Et de de redevenir fille. Ce conte de fée fantastique, loin d'être prude, joue clairement dans la cour des récits « pour public averti ». Les dessins de Vince ne cachent rien des expérimentations et transformations d'Esmera, mi-femme mi-homme, perdue entre deux sexes, plusieurs amours et la comparaison sans fin des orgasmes féminins et masculins.
Lien : http://litoulalu.blogspot.fr/
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Esmera est une jeune fille élevée chez les bonnes soeurs et qui rêve de sexe. La première fois arrive et elle se transforme en.... il. À chaque orgasme, Esmera/Marcello change de sexe. Pas facile de nouer des relations stables dans ce contexte, donc ils multiplient les aventures. le dessin est magnifique, monochrome sepia, bien érotique, mais l'histoire, qui part pourtant d'une idée originale, est peu fouillée. Lecture légère, mais je reste un peu sur ma faim.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Retour à l'érotisme avec Esmera de Zep et Vince. Je ne sais pas ce que j'ai mais j'ai l'impression de me faire une petite étude de genre sous différents supports (cf Minimum, le fruit défendu, le feu aux entrailles). J'élargi cet horizon au-delà de Milo Manara et Serpieri pour voir ce que ça donne chez les autres auteurs.

Et la première chose que je remarque, c'est le style que je trouve un peu en dessous des références que je viens de citer. Cela est peut-être du à l'univers ou à la couleur mais cela correspond moins à mes critères. Les dessins de Vince sont pourtant bien travaillés, sans filtre et sont à la hauteur de l'histoire de Zep, une histoire originale où la narratrice revient sur sa vie, sa double vie sexuelle qui se transforme au gré des orgasmes, en homme, puis en femme.


Cela facilite grandement le scénario érotique / pornographique et diversifie les scènes. Malgré tout, on fait vite le tour d'une psychologie qui ne tourne qu'autour du sexe. le problème du genre, c'est de rester dans le genre. On se lasse vite des redondances au point de ne plus être émoustillé par ce qui devrait l'être.

Et pour comparer, le roman d'Esparbec a mieux fait travailler l'imaginaire et il n'y a pas à dire, la littérature est largement au dessus quand il s'agit de fantasme.


Lien : http://livrepoche.fr/esmera-..
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