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EAN : 9782842717988
347 pages
La Musardine (23/04/2015)
4/5   20 notes
Résumé :
C'est l'été, dans le midi ; il fait chaud et Bérengère, femme sensuelle et vicieuse, est souvent en tenue légère. Elle s'ennuie, boit de la vodka et se prélasse à demi nue au bord de la piscine. Max, depuis sa chambre où il s'est enfermé pour réviser ses examens, l'observe. Dans ce huis clos infernal, va se trouver réalisé le tabou absolu. Œuvre transgressive, Le Fruit défendu nous conduit au cœur d'un mystère sexuel qu'Esparbec ne cesse d'explorer dans toute son œu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Livre pornographique d'ESPARBEC qui, une fois de plus, ne fais pas dans la dentelle. Tout le monde ne pourrait pas aimer cet ouvrage. le thème général tourne autour de l'inceste. Je me permet de dire que si vous n'êtes pas à l'aise avec le sujet, ne vous lancez pas la dedans.

Voilà pour les mises en garde. En ce qui me concerne j'ai bien aimé cet oeuvre. C'est un livre à consommer avec modération pour la simple et bonne raison que l'excitation est maximum. A chaque page on se laisse prendre par l'histoire de Max et sa mère qui nous emmène dans des bails plus sombre les uns que les autres. le goût de l'interdit, du sale procure beaucoup de plaisir.

Je qualifie les livres de cet auteur comme "le viagra de l'intellectuel". Une espèce de tension se crée au fil des pages. L'auteur nous tient en haleine pendant une bonne partie du récit. La fin du livre s'offre sur une suite qui fera probablement partie de ma bibliothèque...
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Autant j'ai un peu de mal à finir le livre "Les Mains baladeuses" du même auteur autant j'ai lu ce livre très vite.

Le thème de l'inceste ne m'a pas gêné plus que ça (déjà car je savais que c'était le thème) ensuite parce que je l'ai trouvé bien moins malsaine que la relation Darling avec son père dans le livre "la foire aux cochons"

C'est sûr que si on est choqué par ce thème-là, on oubli de suite ce livre (et la plupart de manga japonais XD) mais si ça nous va car tout cela reste de la lecture, ce livre est sympa à lire.

J'ai peut-être eu un peu plus de mal au fil du temps quand Max voulait "vendre" sa mère à n'importe qui... Autant le côté tabou de leur relation, le fait que ça soit plus fort qu'eux et qu'ils doivent se cacher m'avait plu. Ainsi que le complexe d'Oedipe totalement accepté par le fils quand il souhaitait avoir sa mère pour lui seul et se débarrassé du père me semblait totalement logique vu leur relation.

Mais son côté pervers est devenu trop fort, autant la première fois "pour le délire" mais après c'était vraiment de l'abatage...

En bref si connait le style d'Esparbec ça reste un livre plaisant à lire.
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Tout d'abord je tiens à remercier Stéphane et La Musardine pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre en m'accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.

Je viens tout juste de terminer ma lecture et je me précipite déjà sur le clavier pour vous donner mon ressenti sur ce titre. Ceux qui me connaissent bien savent qu'Esparbec est un de mes auteurs préférés. Donc vous vous doutez que j'ai beaucoup aimé ma lecture de ce roman.

Oui, je ne suis aucunement choquée par la lecture cochonne, et même si le thème abordée dans ce roman risque d'en rebuter plus d'un ou unes, il n'en est rien pour moi (même si ça ne me viendrait jamais à l'esprit de faire une chose pareil.) Vous l'aurez donc compris avec le titre "Le fruit défendu" est l'histoire de Max et Bérangère, un fils et sa mère, qui au court d'un été se trouvent coupables d'inceste.


Leur histoire est assez comparable à Oedipe et Jocaste (d'ailleurs l'auteur en fait plusieurs fois mentions au court du récit), et si tout commence relativement doucement avec du voyeurisme, Esparbec nous entraîne dans une pente savonneuse avec ses personnages, mêlant exhibition, plan à trois, dans un récit où il nous narre la naissance d'un sentiment amoureux de Max pour sa mère. Si celle-ci au début semble se lamenter de la perversité de son fils, en le grondant de façon assez limitée, le traitant de vilain garçon, au court de la lecture elle cédera facilement à toutes les demandes de son garçon si pervers. Ce qui au début n'était qu'un jeu pour cette adulte deviendra une chose malsaine où son fils se montrera jaloux de son propre père jusqu'à prétendre la mort de son paternel, alors que celui-ci est absent du domicile.


Les scènes de sexe sont nombreuses, mais Esparbec raconte une histoire autour de chacune d'elles et de nombreux personnages tout aussi pervers que Max feront leur apparition dans cette relation. Il n'y a pas un moment où j'ai ressenti la moindre sensation de redondance, car Esparbec avec son style si particulier et bien à lui, amène une pointe de véracité dans ce roman. Ses descriptions du sexe féminin sont toujours aussi crues et obsédante.


J'ai hâte de découvrir la suite et de découvrir ce qu'Esparbec réserve à Bérangère.
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Dernier roman en date de Esparbec et dont une suite devrait voir le jour, le fruit défendu est un roman pornographique dans la lignée des précédents ouvrages de l'auteur. Cette fois-ci axé sur l'inceste, Esparbec met en scène Bérengère et Max, une mère et un fils qui vont commettre l'un des plus grands tabous...

On est à fond sur le complexe d'Oedipe, car l'auteur va au delà de la relation sexuelle : le fils tombe amoureux de la mère, qui elle ne finit plus que par dire non uniquement par jeu et non par conviction. On suit donc l'asservissement de cette femme par son fils complètement pervers, qui lui va connaître une montée en puissance, "dominant" au final Bérengère qui acceptera tout de lui malgré ses maigres tentatives - avouons-le, sans grande conviction - de revenir à une relation mère-fils normale. (Freud aurait pu avoir le fruit défendu comme livre de chevet, je ne pense pas que ça lui aurait déplu ! ).

Ce jeu (qui n'en est plus un), monte d'un cran petit à petit : ce qui est au début que du voyeurisme finit en plan à plusieurs, en passant par d'autres petites étapes : la découverte du corps de l'un et l'autre, l'exhibitionnisme... le tout va crescendo.

Cependant, on ne reste pas seulement avec Max et Bérengère, on découvre également leur famille : la soeur de Max tout aussi perverse que lui, ou encore le mari de Bérengère, un ex-militaire qui passe son temps à dormir. Mais aussi le voisin kinésithérapeute qui couche avec toutes ses clientes, entre autre... Chacun d'entre eux apporte leur petite part à l'histoire.

Côté écriture, Esparbec ne fait pas dans la fioriture, les tournures de phrases alambiquées bourrées de métaphores et autre synonymes pompeux : appelons une chatte, une chatte. le texte est donc cru, mais reste plaisant à lire car l'auteur ne tombe pas dans la vulgarité dans laquelle il serait facile de se laisser aller. Les scènes de sexes sont nombreuses, mais s'en est pas au point de l'écoeurement car l'auteur fait varier ces scènes, ce n'est en aucun cas répétitif.

Malgré un thème plutôt dur qu'est l'inceste, je n'ai pas été dérangée plus que ça et ai avalé ce roman en deux petites soirées seulement ! J'ai hâte de voir la suite, qui semble tout aussi prometteuse !
Lien : http://onceuponatime.ek.la/l..
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Ce roman pornographique aborde un complexe d'Oedipe accepté et validé par un fils, Max, et sa mère, Bérangère. Ici il n'y a pas de père, absent ou mort (c'est volontairement gardé flou). Peu importe, l'essentiel est ici la relation incestueuse : exhibitionnisme, aventures à trois, et autres joyeuses cochonneries, rien n'est laissé au hasard même pour les personnages secondaires.
Le style est cru et efficace. C'est le premier roman que je découvre d'Esparbec et j'ai passé un bon moment !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
A son arrivée dans la cuisine, le lendemain matin, Max vit tout de suite que sa mère s'était levée du pied gauche. Un comprimé d'Alka-Seltzer pétillait dans un verre près de sa tasse de café noir, et quand il voulut l'embrasser, après avoir embrassé son père qui lisait son journal, elle le repoussa du même geste exaspéré qu'elle aurait eu pour chasser une mouche.
"Laisse-moi, Max, il fait trop chaud."
"Ta mère a sa migraine", dit le Commandant.
"C'est ce temps, dit Maria. Et vous allez encore dire que je me mêle de ce qui me regarde pas, mais Madame a tort de prendre des bains de soleil l'après-midi. Le soleil est trop fort en été."
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Sa voix n’était qu’un murmure ; simple précaution, au cas où elle n’aurait pas vraiment été assoupie. Mais le corps féminin resta impudiquement étalé, avec toute sa chair offerte à la convoitise de Max qui avança le cou, sous le parasol, pour surplomber la touffe, au bas du ventre. C’était l’endroit qui l’intéressait le plus, cette fente humide qu’il devinait, sous la toison. Cela lui donna un coup au cœur, qu’elle soit si noire, si touffue ; cela avait quelque chose de bestial.
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