La chartreuse de la Valsainte comptait 70 religieux au début du vingtième siècle... aujourd'hui nous ne sommes plus que 9. On ressent d'autant plus la solitude.
« Je n’avais pas vu de femme depuis des années. C’est joli. » (p. 25)
- Je n'ai jamais eu besoin de personne !
- Peut-être a-t-elle besoin que vous acceptiez son aide ? La vie est un cadeau, Méry. Il faut apprendre à le recevoir. Sinon, on meurt par orgueil.
-Vous ne doutez jamais ?
- Si je ne doutais pas, je n’aurais pas besoin de croire… Je ne serai pas un croyant,… mais plutôt un « assuré ».
Pendant 25 ans, j'ai cherché Dieu dans l'abstinence... peut-être vais-je finir par le trouver dans le sorbet framboise ?
Seigneur, tu t'es adressé aux hommes et ta Parole a transformé le monde. Je n'imaginais pas en faire autant bien-sûr... mais tout de même : "je crois que vos pieds sont sur ma place." Quel messager!
« Quitter les mots pour aller vers la Parole. Toutes ces années à respirer leur absence. Le vide dans ma gorge. » (p. 30)
La mort m’a fait si peur, ce jour-là, que j’ai voulu croire en un Dieu plus fort qu’elle. Et j’ai fini par choisir une vie voisine de la mort. Pour m’habituer
Ce monastère a presque mille ans. Certains jours, j’ai l’impression d’avoir le même âge que lui
Les mêmes gestes...
... jour après jour...
Comme si notre vie était préécrite...
... par un dieu sans imagination.