« N’oublions pas, n’oublions pas un instant que Fausta, dans l’ombre, rôde sans cesse autour de nous, guettant la seconde d’oubli fatal qui lui permettra de tomber sur nous, rapide et inexorable comme la foudre, et de nous broyer. » (p. 56)
Ils firent une centaine de pas dans la Grand-Rue qui, à cette heure, était en effet assez animée. Pardaillan s’était mis à bavarder, à haute voix, de choses absolument banales. Et Fausta, qui, malgré tout, faisait bonne contenance et voulait se montrer bonne joueuse jusqu’au bout, se prêtait complaisamment à la manoeuvre, lui donnait la réplique avec une présence d’esprit, qui prouvait une fois de plus l’exceptionnelle fermeté de caractère de cette femme extraordinaire, et à laquelle, en son for intérieur, Pardaillan rendait un hommage mérité.
« À chacune de nos rencontres, j’ai voulu bassement, traîtreusement, meurtrir le chevalier de Pardaillan. Et chaque fois, lui, il a dédaigné de me frapper. » (p. 309 & 310)