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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec ce premier thriller, Mirko Zilahy propose un excellent bouquin avec une intrigue très bien ficelée. Un thriller qui te scotch du début à la fin tellement il est bon et addictif.
L'auteur ne se perd pas en mise en route trop longue, dès le début le ton est donné, avec Rome en toile de fond, sous une pluie battante, sans interruption, dans les rues, les monuments qui ont une importance pour ce tueur en série. Un véritable voyage même pour ceux qui n'ont jamais visité cette ville. C'est gris, froid, glauque… Comme les méandres du cerveau de ce tueur en série…
«Le mal est un déséquilibre, un trou noir qui naît du néant et attire les étoiles, les planètes, les satellites, les mondes pour les engloutir parmi les anneaux de n gorge sombre comme de la hauteur.
Les lieux sont tellement bien décrits, que le sentiment d'horreur est palpable… Les meurtres sont présentés sans état d'âme, comme on dissèque une souris pendant un cours de science… Mais attention, c'est sombre, c'est pesant, la noirceur te colle à la peau et il faut par moment  reprendre sa respiration pour continuer à glisser dans l'horreur.
Les personnages sont bien travaillés, mais l'auteur a donné une vraie consistance à ce flic meurtri par le chagrin, complètement désabusé par son métier, dont l'envie première et jusqu'à plus de la moitié du livre est de tout plaquer… Mais c'est sans compter sur son instinct et ses qualités… Il est entouré d'une équipe de choc, dont les personnages sont inégalement exploités. Pour autant Caterina, la photographe de la police criminelle et Giulia, juge d'instruction sont aboutis…
Les chapitres s'alternent entre l'enquête et ceux où le tueur se dévoile, mais sans se livrer, on se demande longtemps le pourquoi de ces meurtres, pourquoi cette haine et les réponses seront fournies par l'équipe qui dresse peu à peu un profil psychologique qui permet au lecteur de mieux appréhender et comprendre ce tueur.
Il aurait été intéressant que l'on puisse découvrir la psychologie du tueur avec ses mots à lui.
Le flic et le tueur ont des points communs mais chacun aura vécu et appréhender les choses de manière différente...Sont-ils si différents ?
Peu de rebondissements, mais c'est bien écrit et l'auteur a réussi à accrocher son lecteur du début à la fin avec cette histoire de vengeance. Même si le final est classique et ne se démarque pas du genre, il aurait été intéressant d'avoir une fin différente... Pour un aspect plus dramatique, vu le contexte de l'intrigue...
C'est vraiment dommage que ce livre n'est pas eu plus de succès ! En même temps la version française, ne donne vraiment pas envie de le découvrir. Une couverture avec un titre quasiment illisible et ce rat mort, qui ne représente pas l'intrigue … Et même si cela se déroule à Rome, le titre d'origine est beaucoup plus parlant, E cosi che si uccide" à traduire par "C'est ainsi que l'on tue" en français... Une invitation à lire.


Mirko Zilahy étudie les Lettres Classiques et les langues à l'Université de Rome III. Il est titulaire d'un doctorat de Trinity College, à Dublin en Irlande, où il a enseigné la langue et littérature italienne.
Traducteur d'auteurs anglo-saxons tels que Bram Stoker, John Boyne ou Donna Tartt, en 2014, il signe avec "Roma" (È così che si uccide, 2016) son premier roman, un thriller bien accueilli par les critiques dont l'action se déroule dans Rome. 




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J'avais hésité à lire ce livre, parce que j'avais peur qu'il soit trop noir, trop sombre. Je l'ai donc commencé à la bibliothèque, afin de décider si oui ou non je l'emprunterai. J'en ai lu presque le quart, je suis reparti avec le livre sous le bras.
Noir, il l'est, sombre, tragique. Quand un premier cadavre est retrouvé, c'est le commissaire Mancini qui est chargé de l'affaire. Il ne veut pas de cette affaire, il en a une autre plus importante à ses yeux : l'oncologue qui suivait sa femme, qui n'a pas pu sauver sa femme, a disparu. S'il n'a pu sauver Marisa, Mancini n'oublie pas qu'il a fait tout ce qu'il a pu, et surtout, qu'il pourrait encore soigner, soulager, bien d'autres patients. Il ne croit pas à la thèse de la disparition volontaire, avec une maîtresse que la femme de ménage n'a jamais vu, et pour laquelle il n'a fait aucune dépense. Autant dire que le commissaire Mancini veut absolument se concentrer sur ce cas. il est le seul policier à avoir été formé à Quantico ? Et alors ? Pendant son séjour en Virginie, sa femme est morte, il n'a pu revenir à temps, les médecins et elle-même le lui avait assuré. Une deuxième victime est ensuite retrouvée, puis une troisième : cette fois-ci, c'est bien sur la piste d'un tueur en série que les enquêteurs, la juge, et le préfet (surtout le préfet) se lancent.
J'aimerai vous dire que nous sommes face à un tueur en série ordinaire. Et bien non. Nous ne sommes pas en tout cas face à une caricature, le tueur en série parfait, qui n'a aucune émotion, aucun problème financier, et tout son temps, ainsi que des capacités physiques hors-normes, pour tuer. Nous sommes face à monsieur-tout-le-monde, un homme ordinaire, je l'ai dit, que personne ne remarque. Un homme qui cible ses victimes, et qui essaie de faire comprendre pourquoi il tue. Bizarrement, il n'a pas tant besoin que cela de déshumaniser certaines de ses victimes, elles en manquaient, pour certaines, déjà cruellement, et leur manque d'empathie de leur vivant fait bien plus peur que le traitement qu'elles ont subi. Ne me faites pas dire qu'elles l'ont mérité, cela n'a rien à voir. Je dis simplement que l'on risque bien plus de rencontrer, dans la vie (même si, fort heureusement, cela ne m'est jamais arrivé), une personne comme la toute première victime. Quant à la psy (si vous lisez le livre, vous comprendrez à laquelle je fais référence), j'espère sincèrement qu'aucune ne s'est jamais exprimée ainsi face à une patiente en immense souffrance.

Le roman nous plonge dans Rome, mais aussi au coeur de la société italienne et de sa frange réactionnaire. Entre les religieux qui se portent au secours des femmes voulant avorter et sauvent ainsi des vies (sic) et les médecins qui se disent objecteurs de conscience et refusent de pratiquer des avortements, on est mal barré ! Oui, je suis un peu cru, mais les personnages les plus sympathiques de ce récit expriment, fort heureusement, une bien plus grande largeur d'esprit. Société qui, ne l'oublions pas, est aussi celle du spectacle – voir le charmant comportement du non moins charmant préfet, qui tirerait bien la couverture à lui là où d'autres se contentent de bosser, de prendre des risques, de trouver des indices là où certaines ne penseraient pas à chercher. le point positif est que les enquêteurs ont un passé, qui les caractérise fortement, qui les rend attachant et explique aussi ce qu'ils sont, leurs réactions face à l'enquête – leur lucidité aussi, comme celle de Mancini.
Roma est un premier roman. Cela ne se voit pas.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Amateur de frisson, je vous présente ce roman sanglant (dont la couverture annonce la couleur) et angoissant. le scénario est original et le lieu choisi me plaît bien: Rome, cette ville historique sera le témoin d'une barbarie vengeresse.
Il m'a été difficile d'entrer véritablement dans le récit même si le style est assez limpide, on a affaire à un enquêteur en proie à des troubles personnels (mort de sa femme) là s'arrête donc l'originalité comme si tous les bons enquêteurs ont forcément des problèmes affectifs, émotionnels et autres. Certaines descriptions ou explications trop longues ont cassés le rythme il faut donc avoir une certaine dose de curiosité pour terminer le roman qui m'a fait froid dans le dos, le serial-killer n'a apparemment peur de rien et encore moins de se faire prendre.

L'auteur décide de nous entraîné non seulement dans le crime mais également dans l'histoire puisque chaque scène de crime révèle être un lieu historique, il maintien le suspense jusqu'au bout puisque l'on ignore tout du mobile des meurtres il faut attendre les dernières pages pour comprendre le dessein d'un homme meurtri qui réclame vengeance. le personnage du meurtrier n'a pas voit au chapitre, l'auteur décide de lui donner la parole qu'à la fin et c'est bien dommage, quand aux autres protagonistes l'auteur les survolent donnant une importance qu'à un seul: l'enquêteur principal.
C'est un bon roman qui se lit rapidement, l'histoire est bonne mais je suis un peu déçue tout de même sur la conclusion qui n'entre pas totalement dans l'atmosphère du reste du livre.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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A quelques pas du Tibre et sous une pluie diluvienne, le corps de Nora O'Donnell vient d'être retrouvé. le cadavre présente deux tuméfactions. L'une au niveau de la nuque et l'autre sur la tempe droite. La bouche a été suturée de sept points au moyen d'un fil de nylon transparent et toutes les parties pileuses ont été rasées avec soin. Quant aux blessures mortelles, elles ont été infligées à l'aide d'une lame fine et affûtée. Enfin, les organes internes ont été prélevés, avant que les plaies soient refermées de façon sommaire et non chirurgicale. Dépêché sur la scène du crime, le commissaire Mancini sait qu'il se trouve face à l'affaire de sa vie et qu'il devra faire preuve d'énormément de sagacité pour remonter à l'assassin. Toutefois, il connaît ses limites. Depuis le décès de son épouse, il boit plus que de raison et a déjà une enquête en cours. Fort vite, cependant, d'autres corps suppliciés apparaissent dans divers quartiers de Rome. Epaulé par une équipe de choc, le policier sait que chaque minute est précieuse et que, s'il souhaite que le carnage s'achève, il doit mettre la main sur le fou qui s'en prend à des quidams. Pour trouver le tueur, il importe aussi de cerner son mobile. Noir de noir, ce roman joue la carte du récit atmosphérique et bénéficie d'un suspense au cordeau, loin des images touristiques de la ville éternelle. Sans temps morts et chargés d'instantanés morbides, il est à réserver aux lecteurs pas trop sensibles !
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