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Citations sur Les Rougon-Macquart, tome 4 : La conquête de Plassans (259)

-Je me nomme Florent, je viens de de loin.....répondit l 'inconnu avec embarras.
Je vous demande excuse ; je suis si fatigué que cela m 'est pénible de parler .
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Est-ce que je te conseille d'être un malhonnête homme, moi? Est-ce que je te pousse à ne pas payer tes billets, à tromper tes clients, à entasser trop vite des pièces de cent sous mal acquises? Tu me ferais mettre en colère, à la fin ! Nous sommes de braves gens, nous autres, qui ne pillons et qui n'assassinons personne. Cela suffit. Les autres, ça ne me regarde pas ; qu'ils soient des canailles, s'ils veulent ! [...] Pour faire plaisir à ceux qui n'ont rien, il faudrait alors ne pas gagner sa vie... Certainement que je profite du bon moment et que je soutiens le gouvernement qui fait aller le commerce. (p195)
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La vie entière, c'est fait pour pleurer et pour se mettre en colère.
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— Mariez-vous donc ! Les hommes vous battent ou vont courir la gueuse... Ah ! j'aime encore mieux être comme je suis.
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Moi, je te l’ai dit, ce qui me contrarie avec ces diables de curés, c’est qu’on ne sait jamais ce qu’ils pensent ni ce qu’ils font. À part cela, il y a souvent des hommes très honorables parmi eux.
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Il n’y a pas de cervelle saine, pour un médecin aliéniste.
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Les Rougon, dont il avait été le commis, avant son mariage, lorsque leur étroite boutique du vieux quartier sentait la faillite, étaient le sujet de ses éternelles défiances. Ils lui rendaient d’ailleurs une solide et profonde rancune, détestant surtout en lui le commerçant qui avait fait promptement de bonnes affaires. Quand leur gendre disait : « Moi, je ne dois ma fortune qu’à mon travail », ils pinçaient les lèvres, ils comprenaient parfaitement qu’il les accusait d’avoir gagné la leur dans des trafics inavouables. Félicité, malgré sa belle maison de la place de la Sous-Préfecture, enviait sourdement le petit logis tranquille des Mouret, avec la jalousie féroce d’une ancienne marchande qui ne doit pas son aisance à ses économies de comptoir.
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Mouret passa deux mois abominables, ne sachant comment guider ce petit monde ; Octave particulièrement le rendait fou. Il ne voulut pas attendre la rentrée, il décida que l’enfant ne retournerait plus au collège, qu’on le placerait dans une maison de commerce de Marseille.
- Puisque tu ne veux plus veiller sur eux, dit-il à Marthe, il faut bien que je les case quelque part… Moi, je suis à bout, je préfère les flanquer à la porte. Tant pis, si tu en souffres !… D’abord, Octave est insupportable. Jamais il ne sera bachelier. Il vaut mieux lui apprendre tout de suite à gagner sa vie que de le laisser flâner avec un tas de gueux. On ne rencontre que lui, dans la ville.
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Tout le monde s’était mis debout, un peu embarrassé pour prendre congé. Mais l’abbé Faujas tendit les mains :

— Mon paradis reste ouvert, dit-il de son air le plus souriant.

Alors, le président promit de rendre, de temps à autre, une visite à monsieur le curé. Le sous-préfet s’engagea de même, avec plus d’effusion. Et les deux sociétés restèrent encore là cinq grandes minutes à se complimenter, pendant que, dans l’impasse, les rires des demoiselles Rastoil et de l’abbé Surin s’élevaient de nouveau. La partie avait repris tout son feu ; le volant allait et venait, d’un vol régulier, au-dessus de la muraille.
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Ils traversèrent la rue Rambuteau, suivirent le large trottoir des Halles, allèrent jusque chez un épicier de la rue de la Cossonnerie, qui avait la renommée des cornets. Les cornets sont de minces cornets de papier, où les épiciers mettent les débris de leur étalage, les dragées cassées, les marrons glacés tombés en morceaux, les fonds suspects des bocaux de bonbons.
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