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Citations sur #SauverLou (22)

Les fantômes ne parlent pas, madame Chalandry, parce que les morts sont morts. Mais ma petite sœur, elle, parle. C'est même une vraie pipelette ! Et elle risque de mourir, à cause d'une saloperie qu'elle a dans la tête. Je veux continuer à l'entendre me parler, chanter, rire. Voilà pourquoi j'ai besoin de cet argent, pour faire reculer la mort. Et ça coûte très cher.
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D'habitude les niaiseries de la télé l'énervent au point qu'elle est souvent tentée d'éteindre le poste. Tout s'arrange toujours dans les dessins animés. Le monde est beau, le monde est rose. Son monde à elle en paraît d'autant plus sale et plus gris.
Mais pour une fois, elle songe que ce rose pourrait bien contaminer leur vie, au moins un peu.
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Il est comme ça, le père, quand il a bu. Il étouffe ses filles avec son amour, au sens propre. Il peut les serrer avec tant d'énergie qu'il pourrait leur casser les côtes, leur écraser les poumons, les asphyxier sans même s'en rendre compte. Si au moins il plongeait dans le sommeil jusqu'au lendemain... mais non, les cauchemars le réveillent. Et tant que le poison continue à couler dans ses veines, il tente de s'occuper d'elles, en enchaînant les mauvaises idées.
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L'inquiétude de Lou
"Quelques pas pour sortir des broussailles et Lou découvre un peu plus loin un homme couché par terre. Sa position n'est pas naturelle, le visage écrasé au sol, un bras replié sous son torse, l'autre tordu à l'envers, ses jambes en vrac. Une flaque rouge sombre s'élargit autour de son buste."

Lou et "son ami"
"-...
-Lou,dit-elle, et toi ?
-...
-Non il est parti.
elle regarde en direction du parking.
-...
-Mais si, puisque je te le dis ! J'ai entendu le moteur, et en plus la voiture elle est même plus là.
-...
-Vas-y raconte.
Entre chacune de ses phrase s'écoulent quelques secondes, mais après la dernière, Lou passe plusieurs minutes, silencieuse et immobile à écouter ce qu'elle seule peut entendre."

La peur de Romane
" Romane se réveille seule dans le lit. Aussitôt, la panique la submerge. Lou n'est plus avec elle, la maison est silencieuse. Et si les assassins les avaient localisées ? Et s'ils attendaient en bas et qu'ils avaient capturé sa petite sœur ? Assise sur le matelas, Romane se force à respirer lentement, pour ramener les battements de son cœur à un rythme raisonnable.
- Lou ? crie-t-elle.
- Ouais ?
En entendant la voix de sa sœur. Romane perçoit la vague rafraîchissante du soulagement qui vient détendre ses muscles crispés par la peur."

La joie de Lou
"Lou gambade d'une croix à l'autre, touchant du doigt, ici ou là, leur surface lisse.
- C'est trop bien ici ! dit-elle, y a plein de gens ! Ils parlent bizarre.
Les quelques mots de Lou ramènent Romane à l'instant présent et à la réalité de leur situation.
- Tu viens Lou ? On va faire un petit saut à l'accueil.
- Moi je reste là.
- Je passe juste un coup de téléphone et on revient, tente de la convaincre Romane. Y a peut-être une boutique ? Peut-être qu'ils vendent des coloriages ? T'aimes bien les coloriages, pas vrai ?
Lou hausse les épaules."
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« - Allons, jeune fille, soupire madame Chalandry, je suis fatiguée de tout ça. Tellement fatiguée. Ce que je veux, c’est déjeuner, et cet après-midi j’irai à l’atelier équilibre, et je regarderai ma série à la télé avant le diner. Voilà ma vie, petite. Je n’ai pas l’intention de la changer pour toi.
Romane serre les poings. Elle est si proche du but. Comment convaincre la vieille femme de lui révéler ce qu’elle sait ? Faut-il qu’elle pleure ? Qu’elle lui raconte la fuite avec Lou ? Elle n’a pas le temps de réfléchir au meilleur moyen à mettre en avant.
La porte s’ouvre, le battant frappe le mur d’un coup sec. L’immense silhouette du colosse s’avance vers elle, le poing levé.
Romane a à peine le temps de reculer et de placer la table à roulettes entre elle et celui que déjà le poing s’abat et fait voler le bois plastifié en éclats.
Romane recule encore, bâillonnée par la peur, mais se trouve bloquée par le mur de la chambre. Il n’y a aucune échappatoire. L’homme lève tranquillement son poing serré pour la frapper.
Elle se recroqueville, accroupie par terre, ses bras protégeant sa tête.
Mais le coup ne vient pas. Romane voit les pieds du colosse se mettre à trembler violemment. Elle s’écarte, se relève et découvre avec stupéfaction un spectacle auquel elle ne s’attendait pas.
La ville dame a repoussé sa couette. Elle est en tenue de ville, ses chaussures aux pieds. Sa main droite tient un étrange révolver de plastique noir et orange dirigé vers le colosse qui tremble et ouvre des yeux exorbités. Un fil relie l’arme à deux projectiles plantés dans la peau de l’agresseur. »
p. 101 102
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L'émotion est trop forte. Romane ne parvient pas à retenir ses sanglots.
- Ma sœur, elle est bizarre, dit Lou, elle pleure quand elle est contente.
- C'est comme ça, les larmes, dit Gary en tendant un mouchoir à Romane, ça coule, et puis ça finit par sécher en laissant ce goût de sel à la vie.
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Je ne te laisserai jamais, Minilou, jamais. Ensemble, à la vie, à la mort, d'accord ?
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Suis-moi, cours le plus vite possible.
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Ton Papa et Romane t'attendent, ils ont besoin de toi, comme tu as besoin d'eux.
- Mais c'est quoi que je vais faire en bas?
- Tu vivras
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Romane refusait qu'elle passe ce temps séparée d'elle auprès d'inconnus. Elle c’était fait une promesse
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