le magicien d'Auschwitz fut une lecture en demi teinte. le récit démarre en premier lieu par une bien trop longue première partie. Celle-ci basée principalement sur le métier d'Herbert Levin, le personnage principal, qui est comme le titre l'indique, magicien.
L'auteur place dans les premiers chapitres beaucoup trop de détails, de conversations sur la magie et les sciences occultes. Ce qui pourrait être intéressant dans un autre contexte mais qui prend malheureusement trop de place dans un roman comme celui-ci.
J'ai trouvé d'ailleurs le titre et la première de couverture légèrement trompeur car le sombre récit de la survie d'Herbert Levin dans l'enfer d'Auschwitz n'arrive qu'en troisième et dernière partie du roman.
Nous suivons en parallèle l'histoire de Francisco Latino, soldat espagnol, combattant pour Hitler. Ses combats en Russie, son enrôlement dans les SS pour retrouver son amour, la jeune Tanusha, accusée d'être juive et déportée à Auschwitz feront que je me serais finalement adapté et attaché à ma lecture.
La troisième partie du roman est, malgré sa noirceur, plus dans mes attentes. Je me suis enfin attaché aux personnages principaux. L'atmosphère moite et pesante du titre, tant cherché pendant ma lecture est là, oppressante et nauséeuse.
Au souffle coupé d'un final tout en émotion à l'extrême opposé d'un début annonciateur d'abandon,
Ce roman m'a fait passer par toutes sortes de sentiments, négatifs comme positifs.