Quelle déception ! J'avais déjà été relativement déçue par
La formule de Dieu, du même auteur (déception dont je m'étais fait l'écho dans une critique) et j'espérais mieux cette fois de Ames animales, car la cause animale me tient à coeur.
Las ! Ce livre est encore pire ! Dans
La formule de Dieu, l'intrigue policière était peu crédible, là, elle est carrément insignifiante (voire quasiment absente), et toujours aussi peu crédible.
Dos Santos nous assomme avec, à longueur de pages, des anecdotes sur l'intelligence des animaux, qui, certes présentent toutes un réel intérêt, mais l'accumulation de celles-ci paragraphe après paragraphe est insupportable.
On a l'impression d'un élève qui, lors d'un examen, inspiré par le sujet, dit TOUT ce qu'il en sait et ne veut surtout rien omettre. On a ainsi droit à l'intelligence des baleines et des dauphins, des perroquets, des éléphants, des poulpes et des crabes, des écureuils, des abeilles, des chimpanzés, des rats ... toute les animaux de la création y passent ! Paradoxalement, il ne dit absolument rien du raton laveur ...
Ames animales est ainsi indigeste au possible et peut rebuter jusqu'aux plus fervents défenseurs des animaux.
Pour qui souhaiterait découvrir cette thématique, je conseillerais plutôt
Plaidoyer pour les animaux de
Matthieu Ricard ou
Comment j'ai arrêté de manger les animaux d'
Hugo Clément, et bien sûr l'incontournable et merveilleux
L'âme des animaux de
Jean Prieur. On en apprend tout autant et de manière beaucoup plus agréable.
Quant à ceux qui recherchaient avec Ames animales un thriller palpitant, je ne peux que les encourager à aller piocher dans la longue liste de thrillers et polars recensés sur Babelio, ils ne pourront pas de toute façon tomber sur un thriller pire que Ames animales...
Bref, amoureux des animaux comme amoureux des thrillers, si d'aventure vous croisez Ames animales sur les tables d'un libraire, passez votre chemin.