-"Vous connaissez l'histoire de cette petite lune, je suppose ?"
Susan haussa les épaules avec résignation. "Comment faire autrement ! A l'école on nous bourre le crâne de toutes ces histoires spatiales. Quelle perte de temps ! Personne n'y va : l'espace, c'est pour ceux qui ne vivent pas dans le monde réel. Vous le savez, non ? Parce que c'est de là que vous veniez, n'est-ce pas - du monde réel ?"
Il avait vingt-huit ans et n'y allait pas par quatre chemins pour tirer les bargos du lavage des cerveaux des unités. " Voulez-vous m'épouser, Susan ?" demanda-t-il de son ton le plus sérieux.
N’importe quel homme à peu près convenable a appris à ne pas se jeter sur la première femme venue. Une fois qu’on les a conquises, c’est trop difficile de s’en débarrasser. La majorité des hommes apprend cela dès le début de sa vie affective d’adulte.
Les gens sont trop sensibles. Dès que quelque chose va mal, les enfants humains ont besoin d’aide. Et s’ils ne l’obtiennent pas, ils se mettent à agir d’une façon automatique et compulsive. Comme si leur intelligence était soudain court-circuitée et ne servait plus qu’à justifier ce comportement automatique.
Il est difficile de faire la part de la vérité et celle de la propagande. Une baderne n’hésite pas à déformer les faits pour appuyer ses thèses. Et… je n’aime pas dire cela, mais j’ai même vu des adultes favorables aux unités déformer la vérité dès qu’ils se trouvent avec des gens qui leur sont hostiles.
« Il part d’une idée raisonnable, mais la poursuit jusqu’à ses conséquences ultimes, et du coup, son idée n’est plus tellement bonne. »
p245
Les extra-terrestres étaient en quelque sorte soulagés par ce besoin de sommeil des humains… Ils se sentaient supérieurs sur ce point, et cela les rassurait. Ils avaient entendu parler de ce curieux phénomène du sommeil, mais maintenant, ils le voyaient de leurs propres yeux.
Il faut que nous trouvions une solution aux troubles de l’adolescence, afin que l’Homme puisse aller de l’avant.
Les adultes qui ont été déformés pendant leur enfance ne peuvent que nuire aux enfants qu’ils tentent d’éduquer.
Chez ces jeunes gens, le désir de prouver son courage est normal, tandis que chez les filles, l’admiration – et dans une certaine mesure, l’imitation – de ce courage est non moins normale. Mais chez un adulte, cette obsession de la virilité est un reliquat de l’adolescence.