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Dernières critiques
La saga d'Anne, tome 8 : Anne... Rilla d'In..

Nous suivons ici Rilla, la dernière fille d'Anne.

J'avoue avoir bien apprécié suivre un seul personnage, contrairement au tome précédent (La Vallée arc-en-ciel). Evidemment, Rilla n'est pas Anne et je n'ai pas retrouvé en elle ce que j'adore chez sa maman.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce tome, c'est que l'histoire se déroule entre 1914 et 1918, pendant la première guerre mondiale donc. Nous découvrons le point de vue du Canada sur ces évènements. C'est la première fois que je lis un roman écrit de ce point de vue. J'ai trouvé cela très intéressant et enrichissant. Triste aussi, il faut bien le dire. C'est peut-être le plus triste de tous les tomes...

Malgré ces évènements traumatisants, la lecture était plaisante. J'aime le style de l'autrice, bien que désuet.

Ce que je déplore, par contre, c'est la place d'Anne dans l'histoire. Elle est présente, mais est complètement insipide. Je ne retrouve plus du tout la personnalité que j'ai tant aimée. On sent qu'elle tient un rôle secondaire et ne sert qu'à donner la réplique aux autres personnages. C'est dommage.

A part cela, j'ai trouvé ce récit très chouette.
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La saga d'Anne, tome 2 : Anne d'Avonlea

Incroyable, encore une fois, dans la lignée du premier! Il restera à jamais un coup de cœur, et l’émotion que j’ai ressentie en lisant ses merveilleuses lignes et le reposant sera pour toujours unique.



Anne est une femme tout simplement fabuleuse !! Elle murit et n’en devient que plus attachante
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La saga d'Anne, tome 8 : Anne... Rilla d'In..

Je savais d’entrée que j’allais aimer ce roman. Je m’en doutais depuis ma lecture de La Vallée arc-en-ciel, qui m’avait déjà serré le cœur en annonçant, par le biais des pressentiments de Walter, le fils poète d’Anne Shirley, ce qui allait arriver : la 1ère Guerre Mondiale, l’attente, l’angoisse, le deuil. En revanche, si je m’attendais à le trouver poignant (au point de verser quelques larmes à la fin), je ne m’attendais pas à le trouver aussi drôle ni aussi moderne.



L’humour, d’abord. L’autrice a choisi de raconter cette histoire à travers les yeux d’une naïve jeune fille de 15 ans. Alors, certes, cela lui permet de raconter la perte de l’innocence et le choc des désillusions, comme si Rilla symbolisait à elle seule les aspirations de ce 20e siècle tout neuf ou presque. Mais ça lui permet aussi de la placer dans des situations cocasses qui prouvent que Rilla est bien la digne fille de sa mère. (Je pense notamment ici à l’histoire de la soupière ou à une certaine cascade lors d’un voyage en train.)



Et puis, ce ne serait pas un roman de Lucy Maud Montgomery si celle-ci ne s’amusait pas à dépeindre, sur un ton mordant mais non dénué de tendresse, le caractère et les petites manies de ses personnages, notamment celles de Susan, la gouvernante d’Ingleside, ou de sa cousine Sophia, ces deux vieilles dames respectables n’aimant rien tant que donner leur avis sur tout, y compris la politique et la conduite de la guerre.



Cet aspect-là m’a paru savoureux, et j’ai ri en voyant combien Susan critique le président américain Woodrow Wilson qui s’évertue à écrire d’innombrables tribunes pour justifier son refus, jusqu’en 1917, d’entrer en guerre. (J’avoue, cette histoire de tribune m’a fait penser aux innombrables numéros verts mis en place par notre gouvernement actuel : « Regardez, on ne fait rien mais on essaie de vous faire croire le contraire. »)



Mais ce qui m’a vraiment étonnée dans cette histoire, c’est que tout le monde vit suspendu au rythme des nouvelles du front. Forcément, elles arrivent avec quelques jours de retard, on est en 14-18, l’immédiateté de l’information, ça n’est pas encore pour tout de suite. Mais, quand même, à les voir éplucher le moindre article de presse, j’avais l’impression d’assister aux prémices de notre addiction aux chaînes d’infos en continu. La guerre est à la fois très loin des habitants d’Ingleside et en même temps omniprésente dans leur quotidien – un peu comme les guerres d’aujourd’hui ne sont jamais très loin de notre conscience et de nos pensées.



Il m’est souvent arrivé ces derniers temps, au vu des déclarations belliqueuses de certains, de penser qu’on ne met jamais des enfants au monde pour les envoyer un jour à la guerre. La paix peut être trompeuse et nous donner un faux sentiment de sécurité que la folie des hommes s’applique à faire voler en éclats. Vu sous cet angle, c’est toute l’histoire d’Anne qui prend une dimension encore plus poignante car combien de femmes à l’âme poétique et rêveuse comme cette héroïne de fiction ont vu – et voient encore – une réalité bien sombre les rattraper et dévorer leurs enfants ?



Vous l’aurez compris, Rilla, ma Rilla m’a donné matière à réfléchir tout en venant titiller certaines craintes qui rôdent au fond de mon esprit. Il m’a donné aussi une vision extrêmement moderne de la 1ère Guerre Mondiale, comme jamais encore un livre, un film ou même mes cours d’histoire n’avaient réussi à le faire. Rédigé en 1921, on pourrait croire qu’il parle de nous tant le comportement de ces gens nous ressemble. Plus de cent ans nous sépare mais, franchement, rien n’a changé, et j’ai trouvé ça hyper intéressant.



Et puis, comme tous les romans de la série Anne Shirley, Rilla, ma Rilla est plein de chaleur, de tendresse et, malgré tout, de lumière. Je l’ai refermé le cœur un peu douloureux, certes, mais le sourire aux lèvres, en me disant qu’on ne peut pas toujours fuir la réalité dans les livres, mais on peut quand même y trouver de la résilience, de l’humour et beaucoup, beaucoup d’humanité.
Lien : https://aujourdhui-je-maime...
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La saga d'Anne, tome 8 : Anne... Rilla d'In..

La saga Anne de Green Gables est sans aucun doute l’un de mes plus gros coups de cœur littéraire de ces dernières années. Difficile de dire au revoir aux merveilleux personnages de Lucy Maud Montgomery : je me suis beaucoup attachée à Anne au fil des tomes et, bien qu’il fût déconcertant de la voir mise en retrait au profit de ses enfants dans les derniers volumes, la saga reste un vrai doudou qui fait du bien à l’âme.



Cependant, cet ultime tome est un peu différent des autres pour des raisons évidentes : notre famille se retrouve en plein cœur des évènements de la première guerre mondiale. Il faut donc s’attendre à un ton plus sombre et dramatique que celui plus léger et lumineux auquel la saga nous avait habitué.



J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume merveilleuse de Lucy Maud Montgomery et ses incroyables descriptions de paysages qui donnent envie de faire ses bagages et partir pour l’île du Prince Edouard. La Guerre occupe une place centrale dans ce volume, ce qui parfois vient un peu plomber le récit. Mais on peut dans ce cas parler d’une immersion parfaitement réussie : avec les habitants d’Ingleside, on est plongés dans cette longue attente insoutenable et douloureuse à attendre avec appréhension l’arrivée du courrier chaque matin. On partage avec eux les quelques moments de joie à l’annonce de bonnes nouvelles mais aussi d’immenses chagrins (mon cœur s’est brisé).



Au milieu de ce cauchemar, on va apprendre à faire la connaissance de Rilla, la plus jeune fille de Anne. On assiste tout au long du roman à la transformation de cette jeune adolescente frivole et choyée depuis l’enfance en une jeune femme des plus admirables. J’ai eu un peu mal avec elle au départ mais bien qu’elle soit très différente de sa mère, j’ai quand même fini par m’attacher à elle aussi.



C’est avec un gros pincement au cœur que j’ai quitté la famille Blythe à la fin de ce volume, j’aurais préféré leur dire au revoir en des circonstances plus légères et joyeuses. Rilla, ma Rilla est sans aucun doute le volume que j’aurais eu le plus de mal à lire de toute la saga. L’omniprésence de la guerre (et cette attente interminable, bien que réaliste) y est grandement pour quelque chose. J’avoue avoir eu du mal à arriver jusqu’au bout.



Cela reste malgré tout un autre joyau de l’autrice qui conclut une saga familiale attachante et lumineuse dont je me souviendrai sans doute longtemps.
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La saga d'Anne, tome 2 : Anne d'Avonlea

Un second tome tout aussi poétique que le premier : la joie simple du quotidien, les rencontres qui rythment la vie d’Anne… J’aime toujours autant les descriptions romantiques et réalistes de l’auteure !

Coup de cœur pour Paul Irving 🫶



J’aime retrouver cette douceur dans l’écriture. Une lecture lente qui fait du bien !
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La saga d'Anne, tome 2 : Anne d'Avonlea

Deuxième tome de la saga c est parti



Très bonne suite de la série. J accroche toujours à l esprit de Anne et au style d’écriture de l autrice. C est toujours aussi poétique et embarquant qu’avant.

Le livre est en plus magnifique alors que demander de mieux ?

Peut être un peu plus d’émotion ou de péripéties car si il n y avait pas le style de Lucy Claude Montgomery, l’histoire serait légèrement ennuyante.

Mais un très bon livre tout de même et je lirais la suite avec plaisir.

A bientôt !
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La saga d'Anne, tome 5 : Anne dans sa maiso..

Anna dans sa maison de Rêve est le cinquième tome de la saga de Anne, avec un peu de retard (2 ans) je me permets d'enfants critiquer ce livre.

J'ai véritablement adoré ce cinquième tome, j'ai de nouveau été plongée dans l'univers féerique d'Anne et Gilbert dans leur jolie maison, avec les arbres, les fleurs...

L'histoire est emprunte de réalisme, on rencontre plein de personnages vraiment atypiques, Diana qui est mariée avec ses enfants, Marilla, Rachelle...

Elle était également très touchante puisque Anne n'est pas seulement un personnage, mais une personnification de la Femme en elle-même, avec ses joies et ses malheurs, comme avec sa fausse couche.

Je pense que pour l'instant, c'est l'un des tomes de la Saga de Anne que j'ai préféré !
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La saga d'Anne, tome 5 : Anne dans sa maiso..

Anne est désormais mariée à Gilbert, et l'heureux couple s'en va s'installer à Four Winds ,dans leur petite maison de rêve. Anne, n'ayant pas son pareil pour se faire des amis, va aller de rencontres attachantes en rencontres attachantes, mais aussi traverser les premières véritables peines de sa vie.



Autant Anne de Windy Willows était un cran en dessous des autres tomes, autant ce tome-ci est une merveille.



Anne est devenue une femme, avec ses espoirs d'avenir, ses rêves, ses attentes. Sa relation avec Gilbert est attachante, leur tendresse passe essentiellement par les mots, mais elle reste encore trop pudique pour moi. De même quand rentrent en scène certains sujets liés à la grossesse. Quel dommage que l'époque ait été aussi puritaine, car j'aurai aimé suivre les différentes émotions d'Anne pendant ce changement majeur dans sa vie.



Anne, chère Anne, vit ses premières grandes peines de femme, et j'ai terriblement ressenti sa douleur. Je n'aurai jamais cru être au bord des larmes en lisant ce tome, et pourtant...



Les nouveaux personnages sont extrêmement attachants ! Chaque tome apporte toujours des rencontres, mais celles-ci sont hautes en couleurs ! Si Cornelia m'a fait rire, si le capitaine Jim m'a beaucoup plu, la palme de mon affection revient à Leslie. Leslie, maltraitée par la vie, pleine de colère, jalousant terriblement Anne pour ce bonheur qu'elle ne connait pas... Chère Leslie, quelle joie ce fut de suivre ta lente renaissance ! Et comme je t'ai aimée !



Comme à chaque fois, la plume poétique de Montgomery fait la part belle aux merveilleux paysages de l'île. Qu'il est bon de s'y promener, même en pensée. 🌼
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