Loin de l'image d'Épinal, le roman autobiographique (tout comme la très célèbre adaptation télévisée) de La petite maison dans la prairie, n'est ni lisse, ni mièvre.
Les thèmes abordés n'épargnent pas vraiment les enfants (angoisse, mort, deuil, maladie, handicap, cruauté, misère, jalousie, séparation, etc), mais touchants d'universalité, ils sont traités avec beaucoup de justesse (amour, mariage, famille, amitié, partage, solidarité, courage)
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Voilà qui clos les aventures de Laura Ingalls.
Le style d'écriture est différent et si j'ose dire plus agréable.
Eh bien comme d'habitude la malchance poursuit Laura, à croire que la poisse est génétique.
Ajoutons à ça que Almanzo bien que courageux se révèle être un... fermier malchanceux. Mais pas uniquement il est aussi incroyablement têtu.
Guidé par l'exemple de son propre père ayant bâti une ferme plus que prospère, il s'accroche à cette ambition quoi qu'il en coûte, incendie, sécheresse, tornade peu importe. Il veut y croire, c'est admirablement naïf.
Almanzo néglige un paramètre essentiel, si son père a prospéré ce fut avant tout grâce à de la patience au début puis à la manœuvres gratuite que fournissait les nombreux enfants qu'il a eu.
Almanzo n'aura qu'une seule fille et se couvrira de dette dans l'attente que sa ferme devienne enfin rentable...
Laura est assurément tombé sous le charme de ses chevaux mais le jour où elle a épousé Almanzo nous pouvons dire qu'elle n'a pas misé sur le bon cheval.
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