Où j'ai retrouvé Quentin du Mesnil en train de célébrer ses fiançailles avec la belle Alicia, dans le domaine normand de son père.



a la pointe de la gastronomie, les jeunes gens ont concocté un menu 'à la mode', délaissant les plats trop sucrés pour les raffinements de la renaissance impliquant de nouveaux légumes comme l'aubergine et des assaisonnements exotiques qui n'ont pas plu à leurs invités.



Mais à peine la fête finie, Marguerite d'Alençon a fait appel à Quentin pour qu'il l'accompagne en Espagne où elle part négocier, avec Charles Quint, la libération de son frère François Ier, le roi de France, fait prisonnier en Italie l'année précédente. 



Muni des précieuses cartes décrivant la côte d'un nouveau continent que lui ont confié les frères Verrazzano, Quentin accompagne Marguerite dans un voyage qui ne sera pas sans risques. 



Ils trouvent François affaibli, déprimé ... rien de mieux que de bons plats exotiques exécutés plus ou moins en cachette par des cuisiniers -médecins muresques et juifs pour redonner santé et appétit au roi pendant que Marguerite multiplie les efforts pour faire céder l'inflexible Charles 



Tout finira bien, les officiers de l'Inquisition ne captureront pas les cuisiniers qui auront le temps de fuir loin des frontières espagnoles, François sera libéré et Quentin retrouvera Alicia ...



Un roman bien plaisant qui met l'eau à la bouche tout en rappelant des épisodes oubliés de l'histoire de France. 



A suivre bientôt avec le tome suivant des aventures de Quentin Du Mesnil ! 
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Quentin du Mesnil est chargé par François Premier d’aller chercher Léonard de Vinci en Italie pour le ramener à Amboise tandis que Mathilde, sa sœur, voulant secourir un maître-verrier blessé est accusée de son meurtre.

Retrouver Leonard et le conduire en France va prendre les allures d’une dangereuse aventure. D’avertissements en guet apens, frôlant plusieurs fois la mort, Quentin va devoir mener une enquête afin de savoir qui en veut à la vie de Leonard qui se révèle secret, ambivalent, fantasque, parfois désagréable. Le raffinement des palais italiens, les rivalités entre artistes ou mécènes, la cour de François Premier servent de cadre aux aventures de Quentin du Mesnil dont la vie est liée, en qualité de maître d’hôtel du Roi, aux plaisirs de la table, dont nombre de recettes nous sont livrées à la fin du livre, adaptées à notre époque.

J’ai trouvé plusieurs livres de Michèle Barrière, que je ne connaissais pas, dans une boîte à lire. Ils semblent faire l’objet de deux séries policières où Histoire et arts de la table servent de cadre. Le premier opus m’a plu ; je vais donc les conserver pour les lire avant de les relâcher.