Né sous la plume du regretté Jean-François Parot, Nicolas Le Floch, marquis de Ranreuil et commissaire de police au Châtelet reprend du service. Agé de 50 ans, il n’a rien perdu de sa fougue éblouissante et de sa gouaille légendaire qui dissimule un charme naturel et irrésistible. Sur fond d’enlèvement et de meurtre, notre fin limier se lance dans une nouvelle enquête dans laquelle il devra déjouer les conspirations les plus viles. Pour mener à bien sa mission, il sera aidé par son alter égo, le commissaire de police Pierre Bourdeau, qu’une profonde amitié réunit, ainsi que par la princesse de Chimay, une femme aussi belle que courageuse et avec laquelle il vivra une belle romance. Leurs péripéties entraîneront les lecteurs en 1789, dans les arcanes du pouvoir, entre le Palais-Royal et le Château de Versailles, au cœur d’un complot qui menace une monarchie déjà vacillante.
A la faveur d’une belle narration et dans la droite ligne de son prédécesseur, Laurent Joffrin déroule une intrigue captivante, un récit imaginaire s’appuyant néanmoins sur des faits historiques authentiques. Au fil des pages et des chapitres, le suspense va crescendo et nous tient en haleine, au point de nous faire vibrer au plus près des lieux, des personnages et de leurs aventures, avant de parvenir à un épilogue en apothéose ! Pour les amateurs de polars relatant cette période de l’Histoire, Laurent Joffrin a publié, en octobre 2022, la suite des aventures de Nicolas Le Floch, intitulée l’Enigme du Code Noir.
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Et alors ! Ce livre ? 😏
Année 1791, année explosive, le peuple a ramené de force le roi Louis XVI et la reine Marie Antoinette, à Paris. Deux cadavres sont découverts suppliciée, mutilés de la même façon que les esclaves des plantations des colonies françaises.
J'ai lu cette intrigue avec plaisir, mais pas autant que les enquêtes du Commissaire Le Floch, inventé par Parrot. Une intrigue correcte, sans plus. Il manque toute la magnificence du style, il manque tous ses amis, auxquels le lecteur s'était habitué.
En conclusion, je ne cherchais pas un livre d'Histoire sur la révolution, j'ai par moment eu l'impression de lire les faits tels qu'ils se sont déroulés en 1791,. 😏
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Nicolas le Floch, clerc de notaire à Rennes, est envoyé à Paris sur les recommandations de son parrain, le marquis Louis de Ranreuil pour faire l'apprentissage du métier de policier auprès de M. de Sartine, lieutenant-général de police. C'est dans ce contexte que le jeune homme de 22 ans découvrira la capitale avec ses quartiers malfamés et glauques, ses rues « peu ragoûtantes », mais aussi les repas champêtres et bien arrosés que l'on sert dans les meilleurs estaminets. A l'occasion de « ses premières armes », il fera des rencontres très importantes et déterminantes pour la suite de sa carrière. Pour cette première enquête qui durera un mois, entre janvier et février 1761, il sera chargé de résoudre une question criminelle liée à une affaire d'Etat…
Je débute la relecture de toute la série des Nicolas le Floch, écrite par le regretté Jean-François Parot, trop tôt disparu, un écrivain et un historien hors pair qui alliait talentueusement un très beau style littéraire à une connaissance historique indéniable du Paris du XVIIIème siècle. A la faveur d'une écriture fluide et d'un vocabulaire fidèle à celui en usage à cette époque, le romancier déroule une intrigue palpitante qui tient en haleine le lecteur jusqu'au dénouement.
Dans ce premier tome, l'auteur nous invite à faire la connaissance de Nicolas le Floch, son personnage « phare », qui deviendra au fil du temps la clé de voûte de tous les romans de cette série policière de premier ordre. Il fera évoluer son héros dans des enquêtes mystérieuses où la misère sordide côtoie la criminalité organisée dans un environnement souvent corrompu.
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L’avis et l’influence de la reine de France sont davantage considérés depuis la naissance du Dauphin . Mais la cour est en effervescence en raison de la visite annoncée du Comte du Nord , héritier de la tsarine Catherine II de Russie . Cette visite est surtout l’annonce de désagréments concernant la sécurité et les festivités annoncées . Aussi Le Noir a l’idée d’utiliser Nicolas pour le faire apprécier des illustres invités , il suffira de dérober un objet et de le faire rendre par Le Floch ensuite pour lui assurer une totale confiance de la part du Comte du Nord .
Comme toujours avec cette série , ce qui est appréciable c’est la description des conditions de vie des petites gens .
Suivre les personnages récurrents , lire les recettes de cuisine de l’époque , c’est toujours un véritable bonheur .
Une intrigue bien ficelée, avec abondance de rebondissements , un face à face Sartine / Le Floch où le plus dupe des deux n’est pas celui qu’on croit … à lire !
« Un point c’est tout. »
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C'est à mon avis le meilleur de la série, pour ceux que j'ai lu jusqu'ici.
On est à une époque charnière et on pressent que le régime va basculer sous peu.
Les divergences entre tenants des privilèges et tenants de l'égalité sont pas mal exposées et constiuent une excellente tooile de fond à lhistoire : assassinats, fausses monnaies.
Et comme toujours des descriptions de Paris du XVIIIème, pléthore de recettes culinaires et details sur la mode vestimentaire.
C'est un bon moment
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Jean-François Parot, décédé en 2018, a été écrivain et diplomate. Il a fait des études d'ethnographie et d'histoire. Spécialisé dans la période parisienne 1780-1785.
Diplomate et fin gourmet, sa table d'ambassadeur aurait été reconnue comme la meilleure table d'Afrique de l'ouest !
Du reste , chaque repas de ce roman, est prétexte à des descriptions culinaires avec recettes... complexes et roboratives ! En cette période les taux de triglupides (*) n'étaient pas encore d'actualité.
"Madame, je suis au désespoir, mais je me vois dans l'obligation de vous imposer une mise au secret.
Le visage empourpré lui fit craindre une explosion.
_ Conservez votre calme, Madame, de grâce ! Je ne vous arrête point. Je vous met au secret à votre domicile. Un de mes exempts veillera au respect de ma consigne et à votre bien-être. Cette décision est, je vous l'assure destinée à votre protection dans le cas où la mort de votre mari s'avererait suspecte. "
Voilà pour le style. Tout le roman est de cette farine. quelque peu précieux , ampoulé, verbeux.....avec cette sensation de manipuler un mouchoir en dentelle d' Alençon lors d'un gros rhume liquide ! Mais, ce n'est pas insupportable et il contribue à la pâte de cette aventure littéraire.
Un vrak patchwork d'événements ! Qui finissent par constituer un ensemble proche du roman de cape et d'épée :"les trois mousquetaires "
d'Alexandre Dumas !
Nous sommes en 1775, Nicolas le Floch, commissaire est missionné en Autriche où les secrets royaux sont mystérieusement éventés. de retour en France, il assiste à la guerre des farines, à l'assassinat d'un riche boulanger profiteur, sa veuve et ses apprentis sont suspectés. Signalons, la présence récurrente d'un mystérieux moine.
Mais le commissaire le Floch, bien entouré, va tout découvrir et fera éclater la vérité , en grande pompe !
Un rodeur nocturne :Retif de la Bretonne participe à l'une des intrigues , en bon observateur de la vie nocturne.
Un récit digne d'Alexandre Dumas, dis-je, avec une composante facon Jean Ray dans une des nombreuses aventures fantastico-coloniales de Harry Dickson !
Et les amours du héros ?
"Il lui sembla qu'une nouvelle vie s'ouvrait à lui, il crut soudain à la possibilité du bonheur."
... de sucre et de miel, vous dis-je.
Donc : décidément peu convaincu par cette nouvelle aventure, à composantes historiques et culinaires roboratives, où viennent s'intercaler des événements rocambolesques :3/5.
(*) mot valise synonyme de : régime en vue.
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Automne 1789, la Bastille a été prise, Paris est en ébullition, Nicolas Le Floch soupçonne un complot contre le roi. L’auteur poursuit ici fidèlement la série interrompue par le décès de Jean-François Parot et donne une nouvelle vie aux personnages laissés orphelins. Un opus qui aborde la Révolution française que l’on sentait approcher, retrouve avec plaisir le commissaire au Châtelet et ses amis, mais se complaît un peu trop dans les détails de l’Histoire au risque de perdre de vue l’histoire. On ne peut cependant que se réjouir de déguster les prochains volumes.
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