C'est un véritable plaisir de retrouver le cher quatuor du Rossinante à l'occasion de ce nouvel épisode de la saga « The Expanse » de Daniel Abraham et Ty Franck. Le ton du roman est plus personnel, alliant SF et géopolitique à travers une intrigue mieux construite que pour les deux premiers opus. L'action est au rendez-vous dans ce chapitre où le lecteur découvrira la finalité de la protomolécule, sans en saisir toutes ses potentialités (qui seront vraisemblablement abordées par la suite...).

Tome 3 à recommander.

Un page turner imposant mais très agréable à lire. L'univers politique est classique mais pour autant très bien travaillé.

Les éléments de roman noir et d'enquête se marient parfaitement avec le décor et le personnage de Miller est incroyable.

Un bémol cependant pour cet univers très masculin et dont les personnages principaux sont assez peu développés.

Sur Laconia, le Haut Consul Duarte est désormais maître de l’univers, rien que ça.

Il veut en découdre avec les créateurs de la proto-molécule et engage une nouvelle stratégie : « le tac au tac » afin de déterminer si l’alien a une conscience ou bien si les réactions sont automatiques… C’est une grave erreur, on s’en serait douté !

L’équipe du Rossinante est dispersée. Jim est prisonnier sur Laconia et on sait qu’Amos s’y est rendu mais depuis personne n’a de ses nouvelles.

Alex, Bobbie et Naomi sont engagés dans la résistance du « monde souterrain ». Bobbie, commandant du Storm avec Alex pour pilote, veut évidemment se battre. Naomi, qui passe de planque en planque, privilégie la piste pacifiste.

Jim et Amos sont quasi absents de ce tome dans lequel on retrouve avec plaisir Elvi Okoye et Fayez et on découvre un nouveau personnage, la fille du Haut Consul, Teresa qui n’a finalement pour ami que sa chienne Ramusquée et un homme mystérieux Timothy.. Enfant chérie de son père qu’il destine à sa succession, elle est, semble-t-il choyée par un entourage bienveillant. Heureusement que la gamine est lucide sur le bon docteur Cortazar et sur le colonel Ilitch chargé de son éducation.

Cette jeune fille est probablement le personnage le plus intéressant de ce volume qui cette fois encore commence doucement pour atteindre un rythme littéralement effréné sur le dernier quart et ce pour mon plus grand plaisir.

Si vous êtes comme moi, attaché à la « famille » Rossinante, attendez-vous à trembler pour eux.

Un chef d'œuvre de SF



Après des années sans lecture, je décide d'acheter cette saga dont j'ai adoré l'adaptation série.



Ce premier tome d'un Space Opera à succès est pour moi excellent. Différent de son adaptation, mais excellent. Dès les premières pages, je constate l'élégance du style, ces petites phrases inattendues, ces quelques mots qui portent toute la puissance du texte, qui donnent la bonne couleur aux descriptions et dessinent ce vaste univers directement dans nos têtes.



The Expanse est une œuvre à lire et à relire, qui nous fait suivre différents personnages d'un chapitre à l'autre. Chaque fois, les descriptions comme la narration s'adaptent de façon à refléter la psychologie du personnage que l'ont suit, avec tant de soin que changer de protagoniste me donne le sentiment de changer de roman, de vivre une autre histoire. Oui, c'est bien ça : dans The Expanse, chaque personnage perçoit le monde à sa façon et raconte sa propre histoire.



Je suis obligé de mentionner aussi toute la rigueur avec laquelle sont traités les aspects scientifiques. Sans faire de The Expanse une œuvre de Hard SF, les auteurs ont travaillé chaque concept pour le rendre extrêmement réaliste, plausible avec des technologies que nous connaissons, et d'autres que nous pourrions découvrir d'ici quelques années. Pas de gravité magique, pas de vitesse subluminique, pas de canons laser (non pas que les lasers et la vitesse lumière soient gages de mauvaises qualité, hein, je suis aussi fan de Star Wars, mais c'est un détail qui mérite d'être mentionné).



Le roman se retrouve peut-être dépassé par la série sur un seul point : son rythme. Il est loin d'être mal géré, mais certains passages m'ont semblé plus longs, moins intéressants ou déséquilibrés. L'adaptation série a bénéficié de reprises et modifications mineures qui m'ont paru corriger cet aspect



Et en une phrase ?



The Expanse est une histoire passionnante, réellement vécue à travers les yeux de ses personnages, qui arrive à faire rêver son lecteur tout en portant un soin remarquable sur son réalisme.

Genial, découvert après la première saison de l'adaptation en série, superbe oeuvre de science fiction. Relativement réaliste quand à un potentiel futur dans 2-3 siècles. L'aspect géopolitique est intéressant et très bien traité mais la science fiction garde le dessus. Bonne chose car je trouve ça dommage de déplacer des enjeux d aujourd'hui dans le futur ou sur une autre planète sans en faire plus que ça et appeler ceci de la science fiction comme souvent.

L’origine du mal.



Quelle claque. Depuis un moment, je recherche un livre qui soit riche, construit, pour un public avisé… et quelle claque !



The Expanse c’est tout ce que j’avais besoin de vivre en ce moment. M’immiscer dans une univers aussi vaste que celui-ci me permet d’y rêver aisément.



Les informations scientifiques et complexes du romans y ajoutent une dose de réalité saisissante et donne de l’ampleur à cette œuvre en la rendant crédible. (Exagération mais t’as capté)



La construction des personnages, les évolutions, les caractères, les cohérences, les répliques et autres tirades… un des points les plus importants. L’auteur écrit ses personnages avec son cœur et nous le fait ressentir aux travers de toutes les émotions que ces derniers vont traversés.



Un chef d’œuvre de science-fiction, sans aucun doute. Plongez-y, tournez les pages et profitez de cette rareté qu’est ce roman. Hâte de découvrir la suite.

J'ai décidé de me lancer dans cette saga à cause d'Hyperion de Dan Simmons.

Là vous vous demandez ce que viennent faire Dan Simmons et Hyperion la dedans.



La réponse est simple, c'est à cause de certains d'entre vous amis babeliotes qui comparez The Expanse avec l'œuvre phare de Simmons.



Car voyez vous je suis orphelin d'Hyperion et je n'ai jamais retrouvé une histoire aussi bien écrite et aussi bien maîtrisée.

Je pense même que rien ne pourra jamais atteindre le niveau d'Hyperion et que je ne retrouverais jamais un cocktail de poésie, d'aventures et de philosophie aussi parfaite que celui que Simmons a imaginé.



Alors forcément, quand j'ai lu des critiques disant que The Expanse était du même niveau mes papilles littéraires se sont mises à saliver d'envie.



Je persiste et signe maintenant que j'ai terminé The Expanse : il n y a pas match avec Hyperion qui reste toujours pour moi tout en haut du Panthéon du space -opéra.



Quand Simmons nous offre des centaines de mondes et de personnages différents The Expanse nous cloisonne la plupart du temps dans le vaisseau Rossinante avec une dizaine de personnages tout au plus.



Nous sommes tout de même sur un très bon livre de SF qui ravira les amateurs du genre.

L'écriture est musclée, efficace et taillée pour la tv, pas étonnant que The Expanse eut été adapté en série ( contrairement à l œuvre de Simmons sur laquelle tout le monde se casse les dents pour l'adapter à l'écran).



La mise en place est certes un peu longue mais on ne peut pas y échapper pour une saga de cette taille.

On s'attache aux personnages et le final est très réussi et le suspense au rendez vous.



Un premier tome prometteur qui donne envie de lire le second.



En espérant une histoire plus étoffée et encore plus rythmée qui me transporte encore plus.



Vers l'infini et l'au-delà.

Un volume qui relance mon intérêt pour la série.



Ce cinquième tome (d'une série qui en compte 10 à ce jour) a été pour moi celui d'un regain d'intérêt pour une série qui s'essouflait un petit peu dans les tomes 3 et 4. On va y découvrir le passé douloureux de certains membres d'équipage du Rossinante, retrouver avec plaisir Bobbie et Chrisjen Avarasala et même d'autres personnages de la série que je vous laisse (re)découvrir. Les aspects action et grand spectacle sont bien présents, avec catastrophes à l'échelle planétaire, poursuites spatiales et j'en passe. Mais on peut également parler de relance car, si ce volume referme bien son arc narratif principal, il subsiste quelques questions importantes non résolues. Un épilogue un peu mystérieux répond d'ailleurs de manière assez floue à une des ces questions, pour aussitôt nous en poser d'autres (une en particulier) et nous inciter à ouvrir sans tarder le volume suivant...