Citations de Beaux Arts Magazine (541)
Entre Lénine et Lenon, les années pop, c'est la révolution. tout explose, tout bascule, les frontières, les mœurs, la musique. L'art descend dans la rue et les conserves s'exposent au musée.
(p. 78)
La maison de l'architecte John Soane (1753-1837) est l'un des lieux de promenade les plus envoûtants de Londres.
(p. 70)
Lettre du peintre à Jean-Baptiste Pasteur
( le fils)
1er octobre 1889
L'Amitié que Pasteur m'a toujours témoignée sera mon plus grand titre de gloire.
Parler d’art contemporain, cela implique tout d’abord d’expliquer de quoi il est contemporain.
Le meilleur de moi-même ce sont mes amis.
Daniel Spoerri
L'aventure de l'humanité commence dans une cavité. sombre humide et mystérieuse. Le ventre de la mère, bien sûr, la grotte préhistorique où l'art pariétal s'est épanouie, mais aussi la matrice de toute œuvre à naître.
Où l'on découvre Polidoro Caldara, le meilleur élève - et le plus excentriques - de Raphaël, et Francesco Grannacci, maniériste florentin proche de Michel-Ange.
Elles brillent dans l'art du portrait
Au sexe "faible", les arts mineurs ! Le genre du portrait, en tant qu'exercice consistant à tirer la plus satisfaisante ressemblance du modèle, est celui dans lequel les peintres femmes vont s'épanouir. Un espace de liberté dont elles vont profiter pour innover et renouveler l'expression. Dans les années 1800-1830, les femmes jouissent en plus de l'explosion de la demande de portraits pour les intérieurs privés. Chez les bourgeois, avoir son portrait est un"must" et il n'y a qu'à piocher dans les expositions publiques où les portraitistes abondent ! Pour décrocher des commandes, les femmes cherchent à se faire remarquer. Beaucoup ont recours à l'autoportrait, premier moyen d'autopromotion de leur génie et de leur joliesse. Au panthéon du portrait on trouve bien sûr les académiciennes Elisabeth Vigée Le brun et Adélaïde Labille-Giard , et, mais aussi, dans leur sillage, les pinceaux largement oubliés de Marie-Eléonore Godefroid, Marie-Victoire Lemoine, Jeanne-Elisabeth Chaudet... (...)
[Malika Bauwens ]
Entretien avec Martine Lacas
Peindre quand on naît femme, c'est donc d'abord une histoire de famille ?
Certes, oui, à l'instar de Marguerite Gérard, belle-soeur de Jean-Honoré Fragonard, ou de Marie-Eléonore Godefroid, petite-fille de restauratrice et fille de peintre.Dans les ateliers qui se créent pour accueillir les femmes, les mères, soeurs et compagnes des maîtres s'impliquent également. Mais vers 1800, il se passe quelque chose de nouveau: des femmes se lancent dans la carrière de peintre sans descendre d'une famille d'artistes... (p.7)
La ville est devenue un territoire d’expérimentations permanent, un laboratoire. Cultures potagères sur les toits transformant la cinquième façade en une réserve foncière agricole (ici, 103, avenue de France, 75013), skate-parks (ici, rue Léon Cladel, 75002) et murs d’agrès pour sportifs du dimanche… Tous les coins et recoins de la cité sont répertoriés, inventoriés, affectés à des activités ludiques ou productives.
En tant que pauvre, j'ai vécu avec les pauvres, et c'est ainsi que sont nés mes dessins satiriques militants. Pourtant, même dans ces conditions, je me suis attaché à maintenir l'art du dessin à haut niveau.
Le bleu n'a pas de dimension, il est hors dimension(...). Toutes les couleurs amènent des associations d'idées concrètes (...), tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu'il y a de plus abstrait dans la nature tangible et visible.
« Je suis un poète qui a mal tourné ». On le sait peu mais, de 1935 à 1940, Picasso écrivit 280 poèmes de manière quasi compulsive, au point de cesser de peindre quelques mois durant, en 1935. Des textes qui ne respectent d’ailleurs ni l’orthographe ni la ponctuation. Sur la porte de son atelier du Bateau-Lavoir, il avait inscrit « Au rendez-vous des poètes». Apollinaire, Cocteau, Jarry, Eluard, Aragon… Picasso aura fréquenté davantage d’hommes de lettres que de peintres. Il est même l’auteur de plusieurs pièces de théâtre ! Volubile, amoureux des mots, des formules assassines comme des traits d’humour (« J’irai vous voir hier » aurait-il dit à son ami Jean Cocteau)…
«La rose des sables est la première architecture autocréée par la nature, le vent, le sable et les millénaires. Elle est d’une poésie surprenante.»
Jean Nouvel
Le Petit Louvre pour devenir grand :
Le plus grand musée du monde se la joue haut comme trois pommes ! Lancé en avril, «Petit Louvre» offre une série de vidéos très fraîches qui nous content l’histoire de quelques trésors de ses salles tels que la Joconde, la Vénus de Milo, la Dame d’Auxerre… Les anecdotes insolites surprendront les enfants comme les parents.
"Petit Louvre" https://petitlouvre.louvre.fr
Babylone enfin inscrite au patrimoine mondial !
En Irak, la cité mésopotamienne vieille de 4 000 ans rejoint le cercle très fermé de l’Unesco.
Et si, finalement, la terre était plate.. ?
Découvrir : Ito Jakuchu, oiseau rare de la peinture japonaise « des enchevêtrements de fleurs et de branches à donner le vertige. »
Des chefs-d’oeuvre inédits du Japon réunis à Paris
Attention à ne pas manquer ce rendez-vous exceptionnel organisé au Petit Palais pour découvrir le travail de Jakuchu, lequel, en raison de sa grande fragilité, ne sera exposé qu’un mois à Paris.
«Jakuchu (1716-1800) - Le royaume coloré des êtres vivants» du 15 septembre au 14 octobre 2018
Spectaculaires, ludiques et controversé.
Les Cercles concentriques excentriques de Felice Varini, célébrant le 20ème anniversaire de l’inscription de la cité de Carcassonne sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ont été vandalisés fin avril. Des bandes d’aluminium autocollantes formant les cercles jaunes ont été arrachées. Le Centre des monuments nationaux, gestionnaire du château comtal, a déposé plainte contre X.
Engagé, le trompe-l’œil révèle, dénonce. Il s'émancipe de sa fonction décorative pour revêtir une dimension critique. Il fait corps avec la satire sociale. Les sculptures à taille humaine de Mark Jenkins, disséminées dans l'espace public, inquiétantes et dérangeantes, trahissent la solitude produite par la société moderne, celle effroyable machine à broyer du noir.
Le street artiste décrit lui-même son travail comme "une expérience sociale où la réalité de la vielle peut être modifiée afin d'obliger les gens à ne pas tenir pour acquis ce qu'ils ont sous les yeux"..