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Critiques de Beaux Arts Magazine (108)
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A la mode : L'art de paraître au 18e siècle

En lisant ce catalogue d’exposition, je n’ai comme regret que celui de ne pas avoir assisté à cette exposition qui semblait grandiose.



La qualité des reproductions visuelles des œuvres qui ornent ce livre est exceptionnelle, elles trônent durant des pages et des pages, aérant le texte, plaisantes au regard. Elles font la part belle aux détails, tant c’est un livre d’une grande qualité : zoom sur le plissé d’un vêtement, d’un ornement, ou sur la dentelle reproduite en peinture, léger reflets violets dans des cheveux argentés… Comme si nous étions devant les tableaux, les costumes, les broderies venues de toute la France. C’est vraiment beau et exceptionnel, que je regrette de ne pas y être allée !



Le tout, d’un ton grinçant au milieu des dorures, des dentelles et des points raffinés, déjà la mode était critiquée. Déjà, on le sait, le paraître (à la cour, surtout) était essentielle. Si bien que les commentateurs, dans se livre, se questionne sur la véracité des représentations que nous avons-là, plongeant les portraits de maîtres et autres parures somptueuses dans leurs propres contextes.

Non vraiment, les tableaux sont véritablement somptueux, toutes les œuvres aussi, même textiles ou de joailleries. Les deux sont mis en parallèle : voilà le regard de l’artiste, voilà ce que cela donnait en mouvement, sur l’ancêtre de la photographie, et juste à côté : voilà ce à quoi ressemblait réellement ce type de vêtement, voilà la superbe archive.

On se balade à travers l’Historie de l’art du XVIIIe siècle, par les différentes typologies de tableau, la manière dont elles sont traitées, dont est étudié la composition, les gestes figés, les accessoires et les tenues bien sûr, jusqu’aux déguisements.



Des grands noms passent à travers ses pages, mais aussi des statuts exemplifiés : l’artiste, la tisserande ou encore la marchande… C’est un panorama extrêmement complet que cet ouvrage, et on n’a aucun mal a imaginer la nécessité de réunir autant de grands Musées pour ce seul ouvrage, cette seule exposition.

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Alfred Sisley L'exposition du musée d'Orsay

Alfred Sisley..



Non rien ici aujourd'hui, je n'en ferai pas un billet ; sous le sceau confidentiel... je suis parfois effrayé de toutes les complications que Sisley l'anglais issu de bonne famille, a rencontrées dans sa longue vie de peintre, mais courte pour l'homme terrassé à 59 ans, ses problèmes, leur aspect tributaire à lui l'artiste, avec les marchands, avec les créanciers, avec la France -cette France qu'il a épousée à défaut du contraire - avec peut-être aussi ses pairs légendaires qui ont eu un peu plus de chance au bout du compte. Et puis c'est sûr qu'il dut trouver dure, peut-être même fatale, la perte de celle qui partageait sa vie .. Toutes ces prises de tête qu'inlassablement il s'évertuait à chasser par une activité de peintre effrénée, même par mauvais temps, sorte de fuite en avant. Et puis encore sa notoriété posthume, mais à quoi bon en parler puisqu'il n'aura pas connu la notoriété de son vivant. A mon avis, cela s'est ressenti dans sa production. Sur la qualité plus que sur le nombre, c'est ce à quoi je pense .. Des grands moments de solitude. Je n'ai pas d'exemple à comparer tant le paradoxe de sa vie me paraît grand. J'ai "l'impression" que si l'on veut se pencher sur la vie de cet impressionniste un peu, voire entièrement à part, trouver où noter ses inflexions, ses faiblesses, l'illustration de toutes ses peines, sa sensibilité écornée plus que son inspiration, il faut lire un gros livre attaché à son oeuvre comme le Sisley Richard Shone, voire mieux le catalogue raisonné mais il est désormais peu accessible en raison de son coût élevé, car à la faveur d'une big expo de 300 oeuvres, il m'étonnerait !..



Heureusement qu'il y a eu cette fameuse Neige à Louveciennes !.. La vie en tout cas avait souri pour lui ce jour là !.. Je n'ose même pas imaginer quelle pût être la vie de ce peintre si attachant s'il vint à manquer à son répertoire cette réalisation géniale. Je ne fais pas partie de ces gens qui pensent que pour réaliser de grandes choses, il faille nécessairement souffrir !.. PG
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Bacon en toutes lettres : Au Centre Pompidou

Une exposition tentante, pour qui aime les livres et la peinture.



Mais une exposition qui demande une aide, une main, un mot pour mette à portée de notre esprit ces imposants triptyques inspirés au grand peintre anglais par ses six auteurs favoris: Eschyle, Michel Leiris, Georges Bataille, T.S. Eliot, Nietzsche et Joseph Conrad.



Très pédagogique, le numéro special des Beaux- Arts a finalement été presque moins éclairant pour moi que le film projeté dans la salle d'exposition où le peintre lui-même, avec une grande clarté et une grande simplicité, donne les clefs de cette peinture difficile où la violence inouïe de la mort à l'oeuvre dans les corps, les visages, est comme contenue, ou retenue dans de grands à-plats d'une froide élégance, et mise en scène dans des prismes géométriques ou des arènes imaginaires.



Ce que j'en retiens, c'est que l'oeuvre d'art, chez Bacon, ne fonctionne jamais , ou presque, comme une illustration de l'oeuvre qui l'a inspirée mais comme un filtre à fantasmes qui procure au peintre des " images" en dehors de toute rationalité et au-delà de tout réalisme.



Bacon , en effet, se situe nettement en dehors du surréalisme , qui lui est totalement étranger , et à la marge extrême du réalisme et de la figuration dont il tente d' explorer les limites.



C'est une peinture dérangeante, refusant toute séduction et qui demande qu'on l'approche à pas prudents...



Plus que les triptyques, j'ai préféré les portraits, floutés et déformés par le mouvement qui les agite et la mort qui les dévore, du dedans, cruels, violents, violacés, presque putréfiés, atteignant néanmoins à une espèce de beauté idéale et inattendue..



Ils m'ont fait penser à Une charogne de Baudelaire...un septième auteur qui de l'aveu de Bacon l'aurait inspiré aussi...
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Basquiat Soundtracks à la Philharmonie de Paris

Toutes choses que l’on retrouve dans ce livre enrichi d’interviews de personnes qui l’ont côtoyé comme Fab Five Freddy, artiste et pionnier du mouvement hip-hop. Indispensable pour redécouvrir l’œuvre de Basquiat sous un jour nouveau.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Beaux Arts Magazine - HS : Albert Edelfelt ..

Librairie du Musée du Petit Palais- le 29 juin 2022



Gros coup de coeur pour les yeux !



Ce sont toujours des bonheurs absolus que ceux provoqués par les expositions proposées par le Petit Palais, autour des Artistes du Nord...

Cette fois, nous découvrions avec un ami, la figure majeure et singulière d'un peintre finlandais, Albert Edelfelt....ayant partagé son existence entre Paris et la Finlande....



Ayant débuté sa carrière comme peintre d'histoire, il évolua dans de nombreuses directions et s'imprègnera des mouvements de l'époque, tout en gardant un style et une palette très personnelle.



Edelfelt fut à la fois nourri à l'académisme de Jean-Léon Gerôme et au naturalisme de Jules Bastien-Page, tout en étant sensible à l'art des impressionnistes !



Quelques dates pour situer l'essentiel ...



1854

Alfred Edelfelt naît en 1854 à Porvoo- Fils de l'architecte Carl Albert Edelfelt.



1864

Edelfelt arrive à Paris à l'automne 1874 et s'inscrit à l'École des beaux-arts. Il a 19 ans.Sous la direction de Jean-Léon Gérôme, alors maître reconnu, il y continue sa formation à la peinture d'histoire



1876

Rencontre décisive avec son futur mentor et grand ami, Jules Bastien Lepage



1879

Premier succès au salon avec sa toile " le village incendié : épisode de la révolte des paysans finlandais en 1596"



Il abandonnera progressivement les thèmes liés à l'histoire et optera définitivement pour le plein air



1883

Les débuts comme portraitiste



1885

En 1885, Edelfelt exécute le portrait de Louis Pasteur, qui obtient un succès inégalé. Il apparaît à tous supérieur à celui que le célèbre portraitiste Léon Bonnat a fait du savant.Cette oeuvre lui vaut, à tout juste trente ans, La Légion d'honneur....



Devenu portraitiste reconnu par toute l'aristocratie internationale, il sera sollicité par le tsar lui-même, pour peindre ses enfants...

Cela n'enlève rien à ses engagements et à sa détermination quant à l'obtention de l'Indépendance de la Finlande !

Et de célébrer, à travers ses toiles, son pays natal, à travers des scènes réalistes et poétiques de la vie rurale, que cela soit celle des paysans ou celle des marins...

Ces oeuvres finlandaises sont exposées avec succès , en France, représentations bien utiles et se devant démonstratives dans une période où les revendications d'indépendance face à la Russie se font de plus en plus pressantes !



Parmi son oeuvre, le thème de l'enfance est particulièrement présente, surtout dans les toiles finlandaises...



Mes coups de coeur vont aux scènes de genre, mettant en scène paysans ou marins, ou enfants ....(dont une toile que j'aime tout particulièrement" le Chagrin"...).Tout le petit peuple finlandais...sans oublier les paysages somptueux de sa terre...qui sont une merveille...



On ne peut que déplorer son décès prématuré en 1905



Billet trop superficiel...mais ce hors-série de Beaux-Arts doit partir au plus vite rejoindre une maison-amie avec laquelle je voudrais partager ce coup de coeur pictural et grandement humain, tant on sent de bienveillance et d'extrême attention donnés aux visages...et à chaque personne représentée...



Je terminerai ce billet sur la qualité de l'Homme en l'artiste pour qui l' Amitié était un trésor inestimable.Cette phrase toute simple pour dire combien la rencontre avec Pasteur et sa famille lui sembla le grand cadeau de son existence ; on ne peut qu'être pris par l'émotion en prenant connaissance de la croisée de telles destinées... !!



"Lettre du peintre à Jean-Baptiste Pasteur--( le fils)

1er octobre 1889



L'Amitié que Pasteur m'a toujours témoignée sera mon plus grand titre de gloire."



Si vous êtes à proximité de Paris, ne manquez pas ce "Voyage finlandais " unique en son genre ( expo jusqu'au 10 juillet 2022)



***Trop de toiles admirables...je vais toutefois en nommer deux autres: - "Apprentis - tailleurs dans un asile d'enfants"; "Coucher de soleil sur les collines de Kaukola"(1889-1890),sans omettre le très expressif et grandiose "Portrait de Louis Pasteur",etc.



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Beaux Arts magazine n° 468 Juin 2023

Ce n’est jamais un bon plan de lire ce genre de magazines passés 6 mois de sa parution, on a l’impression de lire un défilé de nécrologies d’évènements, d’expositions ou autres réjouissances manquées, mais bon…



J’ai tout de même apprécié quelques petites choses :

Mais d’abord, la lecture de l’édito m’apprend que j’avais complètement zappé une polémique de taille survenue semble-t-il en début d’année, c’est dire si je suis à jour, en un mot l’affaire Miriam Cahn. En cause une toile de cette artiste suisse, exposée au Palais de Tokyo à Paris et intitulée Fuck abstraction, laquelle est perçue comme une apologie de la pédo-pornographie. Tout le monde s’y est mis, le RN, Hanouna et cie… la folie !

Le tableau a par ailleurs été vandalisé, aspergé de peinture… une bien sale affaire !



Pour le reste j’ai porté mon attention sur :

__un « Portrait de » : Hilma af Klint, peintre suédoise dont les œuvres comptent parmi les premières œuvres abstraites occidentales. Une découverte.



__un article sur Hugo Van Der Goes à l’occasion de l’exposition à Berlin, avec de très belle reproduction pleine page.



__Avec « Des cheveux et des poils », le Musée des Arts Décoratifs poursuit son exploration de la mode et de la représentation du corps dans le monde occidental. A travers plus de 600 œuvres, du XVe siècle à nos jours, l’exposition raconte comment l’agencement des poils humains et la coiffure participent à la construction des apparences ».

« Quand l’art ne tient qu’à un poil » : un article très sympa, sans poil à gratter ni cheveu sur la langue.



__Enfin : L’histoire du mois : L’ancien esclave de Velázquez devenu peintre du Siècle d’or espagnol. :

Très bien pour découvrir qui était Juan de Pareja qui, d’esclave, devint l’assistant du maître espagnol et une fois affranchi mena à son tour une carrière de peintre.

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Beaux Arts Magazine n° 476 Spécial BD

Ce numéro est à retenir.

Comme annoncé en couverture, un retour sur le festival d’Angoulême « La planète BD en ébullition » (qui m’a laissée de glace).

Par contre, j’y ai trouvé un article très intéressant sur Caspar David Friedrich (1774-1840 pour le situer) maître allemand du romantisme allemand, maître sans rival du paysage à mon avis. Exposition jusqu’au 1er avril à Hambourg, hélas, et sortie d’un catalogue, prévue en mars, en anglais, deux fois hélas.



A noter, pour ceux que cela intéresse un copieux article sur la haute joaillerie artistique, ce n’est pas très courant, et un autre sur la technique du collage qui semble être assez tendance en ce moment.



Et puis surtout, un copieux guide des écoles d’art d’une quinzaine de pages, écoles publiques, privées, prépas et formations, avec des conseils de toutes sortes en veux-tu en voilà. A saluer.

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Beaux Arts Magazine, Hors série : Klimt et Vi..

Édition spéciale sur la superbe exposition -spectacle aux carrières de lumières des Baux-de-Provence qui nous a fait revivre la Vienne de la Grande Époque .Une inondation de couleur et d'émotion avec le style inédit de Klimt et le mal être de " mon cher "Egon Shielde ....j'y ai passé l'été dernier un pur moment de splendeur!!!
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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Alfons Mucha

Né en 1860 et mort en 1939, qui était vraiment Alphonse Mucha? Un décorateur? non, pas seulement. On a tous en tête ses images de jeunes femmes sensuelles et en fleur avec une multitude de couleurs claires. Alphonse mucha c'est un artiste défenseur de l'identité et unité slaves, ce que peu de personnes ont remarqué jusqu'alors. La revue "beaux-arts" se concentre sur son parcours et la mise en abîme de ses origines slaves à travers ses portraits de jeunes filles. Les tableaux de l'épopée slave en sont un véritable exemple. La revue évoque également ses relations, notamment celle avec la grande actrice Sarah Bernardt. Elle n'est pas très longue mais est bien documentée et compacte!
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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Art et homo..

Ce numéro comporte un dossier sur les formes d'expressions homosexuelles et sur le rapport entre l'art et l'homosexualité de la Renaissance à 2000, le sexe et l'esthétique. Avec des oeuvres notamment de Egon schiele, Charles Paul Landon, Rodin, Tamara de Lempicka... et bien d'autres artistes dans le rapport que l'art contemporain entretient avec l'homosexualité. Intéressant sujet assez peu souvent abordé.
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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Blake et Mo..

Est-ce parce que la première aventure de Blake et Mortimer fut publiée en 1946, l'année de ma naissance, que je suis devenue, mais bien plus tard, une inconditionnelle ? Donc, je me suis ruée sur ce nouvel ouvrage d'exégèse, publié par la revue Beaux-Arts et dont la rédaction en chef a été confiée à Vincent Barrière.

Comment comprendre les thèmes majeurs de la saga en huit étapes ? Cette fois, il est fait référence non seulement à l'oeuvre originelle d'Edgar P. Jacobs mais étalement à ses successeurs : Ted Benoît, André Juillard, Chantal de Spiegeleer, Jean Dufaux, Jean van Hamme, Yves Sente, René Sterne, Antoine Aubin et Etienne Schréder. Car tous ont assimilé avec humilité et créativité les codes du créateur.

Hommage est tout d'abord rendu à l'art de coloriste d'E.P. Jacobs, son extraordinaire maîtrise du décor et des lumières, fruit de son expérience d'homme de théâtre. Mais aussi à ses fantasmes récurrents : la sensation d'enfermement dans les profondeurs souterraines, la foi dans la science, l'aversion pour les totalitarismes, la dimension relative de l'espace-temps chère à Einstein.

On retrouve donc avec plaisir les dinosaures fantasmagoriques, les mystères toujours opaques de la construction des pyramides, le destin énigmatique de Judas, les techniques de manipulation mentale (très à la mode en ce moment avec le transhumanisme), les engins extraterrestres, les richesses convoitées de l'Antarctique, les méthodes de cryptage …

La série d'aventures de Blake et Mortimer revisite les mythes de la culture contemporaine. Cinquante années de recul nous permettent de mesurer combien l'art de la prévision – et de la science-fiction – est aussi l'art de se tromper. Les sources de E.P. Jacobs sont claires : H.G. Wells (la machine à explorer le temps date de 1895), mais aussi le cinéma hollywoodien. Les références sont passionnantes … Tous se sont largement trompés, sauf peut-être Isaac Asimov dans « Fondation » (1969). Mais leur mérite est aussi de nous replonger dans l'atmosphère de la guerre froide.

Cet ouvrage érudit et abondamment illustré est une pépite pour les aficionados du grand blond et du teigneux roux ! A lire sans modération.


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Blake et Mo..

Ces albums, qui sont des « hors série » de magazine sont bâtis sur la même logique : faire des rapprochements avec la réalité, montrer l’envers du décor, expliquer la technique ou aussi chercher le personnage qui est transposé dans tel ou tel album.

On peut citer quelques de ces bd qui ont donné lieu à ce genre de publication : Tintin, Astérix, Blake et Mortimer pour les plus populaires.

Les bédéphiles en sont friands et pour cause : on y apprend des faits historiques, des anecdotes ; on y précise des dates, des événements…

Ils sont généralement de bonne facture et d’un prix abordable.



Celui-ci, consacré aux deux héros de E.P. Jacobs, revient sur des mystères tels que l’Atlantide, l’ère des dinosaures, l’Antarctique…..

Une masse de tentatives de réponses à notre nombre toujours plus grand de questionnements

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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Brancusi

English édition.

Sûrement acheté lors d'une visite du Centre Pompidou, ce livre d'art sur Constantin Brancusi (sculpteur roumain né en 1876 et mort en 1957) est d'une pure beauté.

"Anti-Picasso", il a vécu à Paris à partir de 1904 et a fréquenté Marcel Duchamp, Erik Satie,Fernand Léger.. Empreint d'un certain "mysticisme" et d'une vision "cosmique" du monde, il a essayé de capter l'invisible dans son art.

Corps,visages, formes ovales douces donnant envie de les toucher, Brancusi, biographie (vie et expos) richement illustrée de photos(atelier artiste au travail) et oeuvres, permet une bonne approche de ce sculpteur hors pair dont les célèbres sculptures en forme d'oeuf: Newborn (en marbre),Head of child (en bois), Sleeping Muse (en bronze) sont fort connues.
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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Carnavalet ..

Le musée Carnavalet, ouvert en 1881, est constitué de deux hôtels particuliers : l'hôtel Carnavalet construit en 1544 dans le style Renaissance, et l'hôtel de Le Peletier de saint-Fargeau construit par Michel le Peletier, seigneur de Souzy en 1687.(Pour la petite histoire Le Peletier de Saint-Fargeau, qui avait voté la mort de Louis XVI, sera assassiné en 1793 par l'ancien garde du corps du roi, Pâris.)

Situé dans la quartier historique du Marais, ce musée retrace l'histoire de Paris depuis ses origines jusqu'à nos jours .



Ses collections :

Archéologie, Arts décoratifs, Boiseries, Décors intérieurs, Dessins, Enseignes, Estampes, Histoire, Maquettes, Mobilier, Objets d'art, Peinture , Photographie, Sculpture.



La collection de peintures de Carnavalet est constituée de plus de 2600 œuvres reflétant l’exceptionnelle activité des peintres dans la ville depuis le XVIe siècle, qu’ils soient français ou étrangers.

Le musée présente de nombreuses vues de la capitale, qui témoignent de son évolution architecturale (Raguenet, Hubert Robert, Corot, Canella, etc.) de la vie quotidienne (Jeaurat, Jean Béraud) et de son histoire (riche section consacrée à la Révolution française), sans oublier de nombreux portraits de personnalités parisiennes (Madame de Sévigné par Lefebvre, Madame Récamier par le baron Gérard ou Franz Liszt par Lehmann).



A voir ; pour les passionnés de Paris !



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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Cézanne

"Cézanne est considéré comme l'un des maîtres fondateurs de l'art du XXe siècle. Son héritage n'en est pas moins difficile à cerner. Ainsi son rôle d'inspirateur du cubisme est-il mis à mal par un examen attentif. Plutôt qu'au représentant de la réflexion et de la logique, continuateur de Poussin, c'est finalement au peintre radical, chantre de la "sensation", que se réfère les peintres modernes" - (Hervé Vanel, professeur de l'Histoire de l'art).



Cette revue a été éditée pour la grande rétrospective Cézanne qui s'est tenue au Grand Palais de Paris en 1995. 109 tableaux, 42 aquarelles et 26 dessins, choisis parmi les plus beaux, étaient exposés pour cette occasion. Une exposition éblouissante.

Dans cette revue, proche d'un beau livre d'art, sont reproduites les oeuvres les plus connues et les plus célèbres de l'artiste depuis ses débuts jusqu'à sa mort. ; les textes sont merveilleusement bien présentés. Un régal !
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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Chefs-d'oeu..

C'est le magazine de l'exposition itinérante de certaines œuvres du musée des beaux-arts de Budapest, alors en travaux, il y a quelques années. Expo que j'ai eu l'occasion de voir à Paris. Des œuvres hongroises y côtoient des œuvres plus mondialement connues. Le magazine est un bon reflet de cette expo. Une brève introduction de l'histoire hongroise et de la création du musée est la bienvenue. Les reproductions sont de bonne qualité et le texte en regard permet de situer l’œuvre. Quand pourrons-nous à nouveau admirer des œuvres d'art dans des musées librement... ?
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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Degas et le..

J'aime beaucoup Degas, ses dessins, les moments intimes qu'il partage avec les jeunes filles qui posent pour lui.

Mais je n'aime pas du tout l'approche qu'il fait de l'art avec son esprit.

L'art pour moi est une merveille et le réduire à un viol est trop restrictif et incisif!

Je n'aime pas la mentalité de ce peintre, mais comme passionnée de l'art, je sais faire la différence entre l'homme et l'artiste.
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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Dynamo

Ce Hors Série collectif de « Beaux Arts magazine » présente les artistes « actifs dans les hamps de la lumière et du mouvement » ou l’art « luminocinétique ». Tout d’abord, l’évolution de cet art est étudiée en plusieurs périodes : sources, art en mouvement, art cinétique et optique, déconstruction mouvements et couleurs. Des créations variées de cet art « perceptuel » sont ensuite présentées : miroir mirifique, tour chromocinétique, kaléidoscope de couleurs, tableau de lumières stroboscopiques. Enfin, sont ajoutées une liste des dates clés et une focale sur cinq artistes, dont Ann Veronica Janssens, plasticienne belge de « la lumière comme médium ».



Lire la suite en suivant le lien
Lien : http://www.dev.scienceenlivr..
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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Edouard Vui..

Ce numéro hors-série de Beaux Arts magazine a été publié à l'occasion de l'exposition "Edouard Vuillard" aux Galeries nationales du Grand Palais en 2003-2004. Cette exposition s'est tenue également à Washington, Montréal et Londres. Les reproductions de tableaux sont magnifiques et les textes les accompagnant sont très intéressants.
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Beaux Arts Magazine, Hors-série : Edward Hopp..

La Feuille Volante n° 1176

Edward Hopper au Grand Palais – Beaux Arts Éditions



Du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2013 a eu lieu au Grand Palais à Paris une exposition de l’œuvre de peintre américain Edward Hopper (1882-1967), rétrospective importante, puisque sur la centaine de tableaux réalisés par l’artiste, 55 étaient exposés. Cet ouvrage s'ouvre sur les propos de Didier Ottinger, commissaire de l'exposition qui le présente comme un artiste mal connu. Il insiste notamment sur l'absence de mélancolie dans la plupart des toiles de Hopper. Le commissaire préfère voir en lui un rebelle, un résistant face à la société américaine de son temps et qui cristallise les angoisses de la civilisation dans quelle il vit qui, selon lui, a trahi ses idéaux d'origine. Il concède que Hopper est un peintre réaliste mais insiste sur son côté abstrait, lui-même motivé non par une vision de la réalité mais par une émotion humaine. Il choisit donc d'en montrer une vision décalée qui peut remettre en question l'idée traditionnelle qu'on se fait de cet artiste. Dans cet ouvrage, plusieurs intervenants livreront également leur vision du peintre.

J'avoue que, sans être spécialiste de Hopper, je ne le voyais pas exactement comme cela. Je le ressens comme un créateur paradoxale retirant à la fois peu de choses de ses séjours en France, mais affirmant, jusqu'à un âge avancé, son attachement aux impressionnistes français ainsi qu'à la poésie et ce malgré un style original conservé pendant toutes sa carrière américaine. Il était certes atteint par ce virus des voyages propre au Américains, qu'on peu déceler dans ses nombreuses représentations de routes, de voies de chemin de fer et d'hôtels mais il a choisi de représenter New-York, bizarrement vide de gens et de gratte-ciel, des maisons à l'architecture originale mais sans vie et la solitude du Cap Cod. Ses personnages comme ses paysages paraissent figés dans un isolement quelque peu malsain, mais il semblerait que, si certains de ses tableaux ont été influencés par la littérature de son temps, il n'en a pas moins imprimé sa marque au cinéma, celui d' Hitchcock notamment, et a l'ambiance des romans policiers où le malaise prévaut. En France, mais dans un autre registre, l’écrivain Philippe Besson ne fait pas mystère de l'attachement qui est le sien aux toiles de Hopper. Il est également présenté comme un peintre d'avant-garde alors qu'il s'est exprimé au moment où l'art abstrait se développait et combattait son parti-pris réaliste, lui-même refusant par ailleurs d'être mis en perspective avec Benson par exemple dont la préférence va à la représentation de scènes spécifiquement américaines.

L'espace urbain exerce sur Hopper une véritable fascination. Cela avait déjà commence lors de ses séjours parisiens mais, même dans ce registre, j'ai toujours ressenti une certaine solitude et un vide caractéristique. Il aimait certes New-York mais n'a pas négligé les maisons, parfois à l'architecture particulière, des localités petites et moyennes et le décor un peu désolé du Cap Cod. Même si elle n'est pas vraiment absente de ses tableaux, la nature n'y est représentée que secondairement et il n'y a pas chez lui de grands espaces qui sont la caractéristique de l'Amérique, à l'exception toutefois des scènes maritimes . Il était en effet particulièrement attaché au bord de mer et à son décor.

Il est également noté que, lorsqu'il représente un personnage, Hopper suscite une empathie chez le spectateur qui s'y identifie automatiquement et qui s'approprie sa mélancolie, communie à son silence, à ses préoccupations, à sa solitude et ce même si le peintre, par le truchement de sa toile, en fait un voyeur. Ce qui frappe aussi c'est la sensualité de sa palette. Non seulement il choisit de représenter majoritairement des femmes seules, souvent accompagnées de bagages, ce qui semble indiquer une fuite possible ou peut-être une aspiration vers plus de liberté, mais, le plus souvent, elles baignent dans une lumière chaude. Et douce En revanche, quand il évoque un couple, c'est une indifférence orageuse qui prévaut, à l'image sans doute de sa propre union avec Jo, son épouse.

Même si je ne partage pas toutes les analyses qui ont été faites dans cet ouvrage et tous les concepts qui ont été développés autour de son œuvre, j'ai retrouvé avec plaisir l'émotion personnelle que je ressens à chaque fois que je croise les œuvres de cet artiste à la fois intemporel et au talent si attachant.

© Hervé GAUTIER – Octobre 2017. [http://hervegautier.e-monsite.com]
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