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3.51/5 (sur 602 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , le 27/12/1967
Biographie :

Christian Hincker, dit Blutch, est un un auteur de bandes dessinées.

Diplômé de l'école des arts décoratifs de Strasbourg, il est découvert par le biais d'un concours organisé par le mensuel "Fluide glacial". Il publie ses premières bandes dessinées dans le magazine à partir de 1988. Elles paraîtront en albums sous les titres "Waldo's bar", "Mademoiselle Sunnymoon" et "Blotch", pour lequel Blutch reçoit l'Alph-Art humour du festival d'Angoulême en 2000. La revue "Lapin" accueille les récits qui deviendront "Sunnymoon, tu es malade" (L'Association, 1994).

Cornélius publie "Lettre américaine" (1995), puis la série de cinq fascicules intitulés "Mitchum" (de 1996 à 1999). Pour la revue "(À suivre)", il s'émancipe du registre humoristique en adaptant le "Satyricon" de Pétrone. L'album "Peplum" est publié en 1997 par Cornélius. L'année suivante, il signe "Le Petit Christian", dans lequel il met en scène les souvenirs de son enfance en Alsace dans les années 1970. Il poursuit ce volet autobiographique dans un second tome qui paraît dix ans plus tard, en 2008. En 2002, il intègre la collection "Aire libre", chez Dupuis, avec "Vitesse moderne", lauréat du prix Töpffer international décerné par la ville de Genève.

Parallèlement à ses travaux d'auteur, Blutch illustre plusieurs ouvrages pour enfants au début des années 2000, explorant différentes techniques pour offrir des univers graphiques très différents.

Il a mené depuis une carrière prolifique d'illustrateur, notamment pour le cinéma (affiches des trois derniers films d'Alain Resnais) et la musique (affiches du festival de jazz Banlieues bleues depuis 2012). Il a publié une dizaine de livres ces quinze dernières années, principalement chez Futuropolis: "C'était le bonheur" (2005), "La Volupté" (2006), "La Beauté"(2008), puis chez Dargaud: "Pour en finir avec le cinéma" (2011), "Lune l'envers" (2014), "Vue sur le lac" (2015), "Variations"(2017).
En 2018, Blutch dessine une nouvelle aventure du duo Tif et Tondu sur un scénario de son frère Robber.

Il a également conçu le scénario et le dessin d'un court-métrage d'animation figurant dans le film "Peur(s) du noir" sorti en salles le 13 février 2008.

En 2009, il reçoit le Grand Prix de la Ville d'Angoulême. Il sera le président de l'édition 2010 du Festival d'Angoulême.

En 2019 , Blutch a été triplement mis à l'honneur par sa ville, où son œuvre a fait l'objet de plusieurs expositions dans les différents grands musées de la cité rhénane.

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Source : wikipedia.fr
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Attention à ce que vous dites, Lucky Luke...

Une libération avant le procès et la condamnation, ça s'appelle une évasion.
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-Otto! Ce gosse vient de plonger la tête dans le bocal de caramels rouges qualité supérieure!
-Ceux à 1dollar les 100 gr?!!
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"Le cinématographe incite à la paresse intellectuelle et morale...Son public est aussi passif que les veaux qui regardent passer les trains...C'est un spectacle avilissant, à peine digne du pétomane de foire, et encore...en moins drôle !"
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Je viens d’avoir le président. Il a été formel : « L’humanité ne passera pas une année supplémentaire sans son Nouveau Nouveau Testament ».
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Dans son grand âge, Victor Hugo se levait la nuit et sortait… Il sortait pour se rendre dans les quartiers chauds de la capitale qu’il arpentait de long en large. Naturellement, il ne montait jamais avec l’une de ces dames… Non, s’il se donnait cette peine, c’était pour se montrer. Il voulait que le peuple de la nuit le voie et reconnaisse en lui le prestigieux homme de lettres qu’il était. Il désirait offrir à la pègre une vision grandeur nature du génie français. Ce génie prodigieux qu’il incarnait pleinement. Et rien qu’en le voyant passer devant eux, qu’ils ressentent confusément au tréfonds de leur âme perdue le besoin de devenir meilleurs. Bref, il voulait les inspirer. Pour les sauver, ma petite ! Ne serait-ce qu’un minimum !
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- En réalité, l'intransigeance maternelle ne fait qu'attiser notre passion pour Rahan qui du coup s'enrichit du sulfureux des lectures clandestines.
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Tu sais ce que ça me fait d’être avec toi, Dagmar ? C’est comme d’être dans un parc d’attractions fermé pour l’hiver, où tout est silencieux et calme. Les manèges, les montagnes russes et les autos tamponneuses sont dans l’expectative. Et vlan ! Il suffit que tu m’embrasses dans le cou pour que les lumières s’allument. Que les stands s’ouvrent. Que la roue de la chance se mette à tourner. Que les visiteurs affluent. Que les manèges se remplissent. Que les machines à pop-corn débordent. Que le train des montagnes russes remonte la pente. Et que des feux d’artifice explosent au-dessus de la ville. Et nous n’en sommes encore qu’au divan.
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C’est au sujet, ô grand sachem, du travail que j’ai commencé sur la musique du jazz, il y a bien des lunes. Il s’agit maintenant de rassembler tout ce matériel en un volume présentable. […] C’est une chance mais aussi une responsabilité. […] Le livre en question doit réunir en recueil les histoires en une page que je faisais pour Jazzman, un journal de blancs. […] Au départ, je me sentais indomptable. Prêt pour mille histoires, et voilà qu’au bout de trente-six lunes, je tombe à genoux sur le sentier. Épuisé, lessivé et pire encore. Je suis écœuré, chef. Écœuré du jazz. Depuis quinze – vingt ans, j’en ai tellement convoité, acheté, accumulé, acheté, que je suis devenu une espèce de spécialiste. C’est ma vie et je tenais mon rôle, mais aujourd’hui (ne me demandez pas pourquoi) dès que je mets un CD dans le lecteur, c’est moi que je vois, c’est moi que j’entends. Moi. Moi dans un miroir. Coltrane, c’est moi ! Miles Davis, c’est moi ! Mingus, c’est moi ! et tous les autres, les grands, les petits ! Moi moi encore moi ! Je tourne en rond. Je ressasse. Il ne faut pas trop se fréquenter soi-même. Faudrait pouvoir s’oublier. […] Seulement voilà il y a ce livre. Tenez, les premières histoires 1991 et Créole Orchestra, le brave qui les a dessinées ces pages n’existe plus. Et moi qui vous parle aujourd’hui suis aussi éloigné de ce brave que peut l’être la capitale du grand-père blanc de la réserve misérable où nous croupissons. […] Ce livre est un mensonge Chef ! Que dois-je faire ?
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Une cheval qui parle ? Il ne manquerait plus que ça !
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Un cheval qui parle? Il ne manquerait plus que ça!...
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