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Citations de Boccace (113)


Le trompeur est bien souvent à la merci de celui qu'il a trompé.
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Amour peut beaucoup plus que nous ne pouvons vous et moi
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Qu'il vous souvienne que nous sonmes toutes femmes, et qu'il n'en est aucune assez enfant parmi nous pour ne pas mesurer pleinement si les femmes entre elles sont bien raisonnables et si elles sont capables de se gouverner sans qu'un homme les y aide. Nous sommes changeantes, hargneuses, soupçonneuses, pusillanimes et peureuses; c'est pourquoi je redoute grandement, si nous ne prenons pour guides que nous-mêmes, que société ne se désagrège beaucoup plus tôt et avec moins de dignité pour nous qu'il ne faudrait[...].
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 Boccace
Je ne crois pas qu'il y ait rien de si difficile, de si périlleux, qu'un amant ou une amante véritable n'entreprenne et ne vienne à bout d'exécuter. BOCCACE
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Gianni […] poussa la dame du coude et dit :
– Tessa, entends-tu comme moi ? Il semble qu’on frappe à notre porte.
La dame, qui l’avait mieux entendu que lui, fit semblant de s’éveiller et dit :
– Que dis-tu ? Qu’est-ce ?
– Je dis, reprit Gianni, qu’il semble qu’on frappe à notre porte.
La dame dit :
– On frappe ? Hélas ; mon cher Gianni, ne sais-tu donc pas ce que c’est ? c’est le fantôme, grâce auquel j’ai eu ces nuits passées la plus grande peur qui s’est jamais vue, de sorte que, quand je l’entendais, je mettais ma tête sous les couvertures, et je n’osais pas la retirer avant que le jour fût revenu.
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Toute belle de son corps, charmante de visage, et couronnée de sa guirlande de laurier, elle attendit un instant en promenant ses regards sur les unes et les autres, puis commanda à Neiphile de préluder aux aux futures nouvelles par le récit de la sienne. Et Neiphile, sans aucunement se dérober, prit de bonne grâce la parole.

Deuxième journée. Introduction
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Quand elle se fut levée, on se rendit à pas lents vers un ruisseau à l'eau très claire qui descendait d'une montagnette dans un val ombragé par des arbres nombreux, parmi les pierres vives et l'herbe tendre et verte. Là, déchaussées et les bras nus, elles marchèrent dans l'eau et se mirent entre elles à prendre des ébats diverses.

Première journée. Conclusion
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Tout regorgeait de ces cadavres, et des cadavres des autres qui partout mouraient.
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« — Brave homme, j’ai entendu dire par plusieurs que tu es fort sage et fort instruit dans les choses de Dieu. Pour ce, je voudrais volontiers savoir de toi laquelle des trois religions tu tiens pour la vraie, la juive, la sarrasine ou la chrétienne. — » Le juif qui était en effet un homme très sage, s’aperçut fort bien que le Saladin cherchait à le prendre par ses propres paroles en lui adressant cette question, et pensa qu’il ne devait pas louer une des trois religions plus que les deux autres, de façon que le Saladin ne connût pas sa pensée."
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Que l'horreur de ce début ne vous soit autre chose que ce qu'est aux voyageurs une âpre et roide montagne, après laquelle s'étendrait une très belle et délectable plaine, qui leur est d'autant plus agréable que la fatigue de gravir et de descendre a été plus pesante. Et de même qu'au terme de l'allégresse prend place la douleur, de même les misères sont-elles dissipées par la joie qui survient. A ce bref ennui (...) succéderont bientôt la douceur et le plaisir que je vous ai auparavant promis, et que l'on n'attendrait guère sans doute, si je n'en parlais pas, à partir de telles prémices. En vérité, si j'avais pu honnêtement vous mener à ce que je désire par un autre chemin que cet âpre sentier, je l'eusse fait volontiers; mais étant donné qu'il n'était pas possible de montrer pour quelle raison ce qui se lira par la suite avait pu advenir, à moins que de passer par cette remémoration, quasi contraint par la nécessité je suis amené à l'écrire.
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(...) : la vie de ces jeunes gens, faite de beauté, de raffinement, de civilité, au rebours des excès et orgies que le désespoir déchaîne dans la cité martyre, mais aussi aux antipodes de la sévère Thébaide des Pères du désert, symbolise ainsi la volonté de restauration d'un ordre humain, avant tout ordre du discours, qui sera en effet celui des cours de la Renaissance.
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Dans un ordre d’idées non moins élevé, le Décaméron est une éloquente et courageuse protestation de bon sens et de l’esprit de libre examen contre l’abêtissement organisé en système par la scolastique de l’école et la superstition monacale. On a peine à croire que Boccace ait pu écrire sur le clergé de son temps les virulentes satires que son livre contient presque à chaque page, et qu’on dirait échappées de la plume d’un écrivain contemporain, tellement elles sont empreintes du sentiment de la liberté de conscience et de la dignité humaine. Il est allé plus loin ; non content de fustiger à tour de bras moines et prélats, il s’est attaqué au dogme lui-même. Il n’a pas craint de mettre sur le même rang les trois religions : juive, mahométane, chrétienne ; de leur donner une commune origine et de laisser entendre fort clairement qu’elles se valaient toutes les trois ; audace grande en face des bûchers de l’Inquisition. Les distinctions sociales, toutes de convention, n’imposent pas davantage à Boccace, et il y a tel passage de son œuvre où il n’hésite pas à déclarer que tous les hommes naissent égaux, et que la seule noblesse est celle de l’intelligence et de la vertu, non de la naissance et du hasard.
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Boccace n’a point écrit de contes, dans le sens du moins que nous attachons à ce mot. Il a laissé, entre autres ouvrages en prose et en vers, dénotant tous un écrivain de premier ordre[1], un livre intitulé le Décaméron, d’un mot grec qui veut dire les dix journées. Dans ce livre, son chef-d’œuvre et son vrai titre de gloire, Boccace nous dit comment, pour fuir la peste de 1348, sept jeunes dames et trois jeunes gens de Florence formèrent joyeuse compagnie et s’en allèrent vivre aux champs, au sein des plaisirs et des amusements de toutes sortes, dans l’oubli le plus complet des horreurs qui désolaient leur malheureuse cité. Il nous décrit leurs ébats à travers les campagnes enchanteresses de l’Arno ; puis, quand ils sont las des plaisirs de la table, du chant ou de la danse, de la promenade ou de la pêche, il nous les montre se rassemblant autour de quelque belle source d’eau murmurante, sous les grands arbres de quelque parc ombreux, pour raconter, chacun à son tour, à la mode florentine, des nouvelles sur les sujets les plus divers, mais dont le fond à peu près invariable est une histoire d’amour gaie ou triste, lamentable ou folle, suivant l’humeur de celui qui raconte, ou suivant le sujet imposé par le roi ou la reine de la journée.

Introduction
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Et de même qu'au terme de l'allégresse prend place la douleur, de même les misères sont-elles dissipées par la joie qui survient.
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Mener grand bruit à propos d’une offense reçue n’en diminue pas la douleur, mais en accroît la honte.
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etant de chaire,Tancred,tu aurais du savoir que la fille que tu avais engendree etait elle aussi de chair et non de pierre ou de fer.Tu devais et tu dois te souvenir,bien que tu sois desormais un vieillard,quelles sont les lois de la jeunesse,avec quelle force et quelle puissance elles s'imposent.Brulant de ce feu que je ne pouvais eteindre,j'ai decide,car je suis jeune et femme,de me laisser entrainer jusqu'ou me menait cette ardeur et je suis tombee amoureuse
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Ce spectacle est encourager par le paisible commerce des livres, merveilleusement persuasif et par les choeurs harmonieux des Muses qui mènent la danse alentour.
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Ainsi la mort rendit inséparable ceux que l'Amour, de leur vivant, n'avait pas réussi à unir.
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Je vous assure que si vous aviez fait chômer autant de fêtes aux laboureurs qui labourent vos terres, que vous en faisiez chômer à celui qui avait pour tâche de labourer mon petit bout de champ, vous n'auriez jamais récolté le moindre grain de blé!
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Mais toi, dans les quelques instants où tu m'as parlé, tu m'as si bien conquise que je ne suis plus moi mais que je suis déjà à toi.
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