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Citations de Cali (174)


Dans la cour de l'école, ta robe est mon refuge. J'aime me cacher dedans. Tu me repousses un peu car tu es une maîtresse juste,la maîtresse de tout le monde, de tous les enfants. Mais tu souris quand même car tu es ma maman. Ton sourire c'est le mien, il n'est que pour moi. J'ai de la chance...
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Chacun repart avec son papa.Chacun vers sa vie.Deux enfants comme des béquilles auprès de leurs pères,qui avancent en titubant.
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Mireille,je sais que c'est toi,maman.Mais "décédée",ça veut dire quoi?
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La mort n'existe pas. Le désespoir, lui, je peux le toucher. C'est une matière visqueuse, une mauvaise sentinelle postée sur le chemin. Elle me surveille. Depuis ton départ, chaque jour crée une distance nouvelle. Tout est de plus en plus loin de toi. Ralentir, oui ralentir... Ne pas m'enfuir. A quoi bon prendre le large maman ? Ma vie, je peux te l'offrir entièrement.
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Depuis ton départ, un voile noir a recouvert notre maison.Nous peignons tes silences sur les papiers chagrins des murs.
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Je suis allé aux toilettes, j'ai baissé mon pantalon jusqu'aux genoux, elle était là, au même endroit, mais déjà plus la même


Ce n'était plus un arbre, plutôt le tentacule de la méduse devant son radeau un soir de déluge. Je n'étais plus un élève parmi d'autres dans cette cour écrasée par le soleil du sud; non, j'étais le courageux rescapé d'une agonie, d'un terrible naufrage pour qui la terre au loin approchait enfin.
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Depuis que j’avais pris le chant, j’avais l’impression que tout s’accélérait, se précisait, je ne voyais pas le le bout mais je reconnaissais plus distinctement le chemin qui mènerait mon groupe au sommet. Il fallait se rendre à l’évidence, ce groupe me portait, m’enflammait. Cette meute de frères de sang me tenait envie. J’avais un but, enfin un prétexte lumineux pour m’accrocher à la vie absurde
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À chaque fois c'est pareil, alors ces deux-là vont se revoir plus tard et moi je serai au milieu, parce que je suis le meilleur ami, il ne croiseront pas le regard, ils regarderont leurs souliers, et leur secret bien gardé tout au fond de la semelle qui décollera du sol, bien sûr, et tout ça, et moi le dindon, entre les deux qui parlera de tout et de rien à l'un et puis à l'autre, et puis merde.
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Je me contente de ce que je n'ai pas. Notre mesure, notre cri, ce hurlement au fond de l'espoir.
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Depuis ton départ, un voile noir a recouvert notre maison. Nous peignons tes silences sur les papiers chagrins des murs.
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On se tenait là, tendus, le nez collé à la vitre, face au drame. Unis par la peine de nos pères qui se donnaient en spectacle, deux chiens abandonnés par la vie.
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Ton enterrement s’éloigne un peu plus chaque jour. Ce que je sens, ce que je ressens, ce sont ces jours qui glissent les uns sur les autres. Chacun efface le précédent. Pourtant je distingue tout avec précision. Je suis toujours derrière ces volets, me demandant si je passerai toute ma vie caché - à regarder la procession. Les jours s'allongent, portent un peu plus le soleil en eux. La nuit éloigne ses filets. Je peux jouer un peu plus tard dans la rue. Elle sent le printemps qui tend ses bras; elle est parfumée de la naissance des choses qui s’ouvrent à la lumière.
C’est la rue des Écoles, mon terrain de jeu. Foot et rugby. D’un côté, tout au bout, l'escalier en pierre, escaladé mille fois par jour pour retrouver Alec. Un grand pylône électrique s’y dresse: il compose avec l’escalier de parfaits poteaux de rugby.
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C'est donc ça, la vie : des rêves qui se noient petit à petit, un sac où d'entassent pêle-mêle amours et joies, des chemins qui pèsent et vous emportent vers le fond !
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Et si ça repartait ? Fabienne a délicatement et faiblement dégrafé sa chemise de nuit, fatiguée elle aussi. Deux seins encore fiers ont jailli dans l'air tiède. Je n'ai pas regardé Alec dans les yeux quand ma bouche est allée téter. Alec, doucement, a lui aussi saisi son fruit et l'a croqué à son tour. Tendrement Fabienne a caressé nos cheveux. Tendrement Fabienne était heureuse.
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Les enfants, ne faites pas de bêtises, faites attention à la vie. C'est important, la vie.
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Ces jours se succèdent, se ressemblent, et tu n'es pas là. Je ne supporte pas leur défilé idiot. Je suis né; ça n'a d'intérêt que pour suivre chacun de tes pas. C'est le bon sens, le sens de la vie. À quoi bon si je ne peux pas te parler de mes joies et de mes souffrances ? Pourquoi les affronter sans toi ?
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C'est donc ça, la vie : des rêves qui se noient petit à petit, un sac où s'entassent pêle-mêle amours et joies, des chagrins qui pèsent et vous emportent vers le fond?
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Chaque recoin de la vie, pour peu que l'on gratte un peu, regorge d'instants merveilleux.
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Quand tu es revenue à la maison, juste avant la fin, tu n'étais déjà plus la même. À l'hôpital, les docteurs avaient tenté de guérir ton mal, pour ça ils t'avaient brûlé de l'intérieur. Tu étais partie si longtemps. Je comprenais à peine ce qui se passait. en moi il n'y avait que ce mot : pourquoi ? Un mot qui se cognait contre les murs du silence. ce mot qui cherchait une issue, un bout de réponse, n'importe quoi, et qui sans cesse hurlait ; pourquoi, pourquoi ?
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Pleurer en remerciant la vie qui insuffle en nous tant de bonheur. Rien de plus. Rien de moins.
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