Caumery

Tome 25 des aventures de Bécassine, sûrement la bretonne la plus célèbre du 9ème art.

BD lue durant une semaine de vacances en Bretagne, dans une roulotte justement. Tant qu'à faire, autant s'immerger complètement dans l'univers.



Je n'avais encore jamais lu cette série et c'est une bonne surprise, ce tome est assez drôle avec des personnages hauts en couleurs.

Il a été longtemps mon préféré. Dans mes souvenirs, il se confond avec les Vacances de Monsieur Hulot et mes propres vacances à la mer... toujours recommencée. Il se passe en Normandie, certainement près d'Etretat, tout y est, le grand hôtel (et son directeur, Charlemagne à la barbe fleurie) la bande de gosses irrévérencieux, les jeunes snobs, qui paradent en pyjama de plage style 1930... et les goûters à la ferme.

La petite bretonne toute naïve revient toujours en force dans la culture populaire. Les plus jeunes vont aussi avoir le droit de rencontrer Bécassine. La femme simplette fait tout ce qu'on lui dit et ne comprend jamais le second degré. Cela amène forcément à des quiproquos assez amusants et loufoques. Elle veut toujours bien faire ce qui l'a rend assez attachante. Les enfants n'auront pas trop de difficulté à comprendre les 6 récits. Ils pourront s'amuser et pourquoi s'inspirer pour faires bêtises à la maison. L'avantage s'il adhère à ces aventures, il pourrait se plonger dans d'autres ouvrages par la suite jusqu'après lire des bandes dessinée. Et pour ceux qui sont fans de la Bretagne, une manière de leur faire découvrir la culture traditionnelle.

Parmi la longue série des ''Bécassine'' trois albums ayant comme toile de fond la Première Guerre Mondiale :

- Bécassine pendant la grande guerre (1916)

- Bécassine chez les alliés (1917)

- Bécassine mobilisée (1918)

Bécassine aurait bien voulu devenir infirmière pour aider les blessés mais ayant abandonné l'espoir d'avoir un jour son diplôme, elle a quand même participé (à sa façon) à l'effort de guerre.

(Texte de Maurice Languereau dit 'Caumery' ; Illustrations de Joseph-Porphyre Pinchon ; Editions Gautier-Languereau)

Bécassine a traversé la première guerre mondiale et a participé de tout coeur à l'élan patriotique.

Elle aurait bien voulu être infirmière mais malheureusement... ou heureusement pour les blessés, elle n'a jamais obtenu son diplôme. Elle a quand même été marraine de guerre et s'est portée volontaire pour aider les convalescents.

(album paru en 1918)

A tous ceux qui n'ont jamais chaussé les skis mais aussi à tous ceux qui se souviennent de leurs premières descentes... Toujours aussi drôle et amusant

Ce qui est marrant, c'est de lire cet album et d'aller quelques jours après au Pays Basque... La sensation qu'un tome assez ancien soit en réalité toujours d'actualité !

C'est avec ce premier tome que mes parents ont commencé une collection de BD... Première collection, premières lectures suivies, est-ce cela qui m'a donné le goût ?

Ce tome de Bécassine a des dessins magnifiques et pleins d'humour !

Madame de Grand-Air décide d'envoyer Loulotte sa protégée au pensionnat. Bécassine qui n'est pas très chaude de la laisser partir décide avec l'accord de Madame de Grand-Air de l'accompagner au pensionnat.

Trois petits tours et puis s'en vont!

Les trouvailles de Bécassine:six historiettes, simples comme des comptines, naïves comme Bécassine la célèbre petite bonne bretonne qui prend les mots au pied de la lettre.

Madame de Grand-Air veut des pommes de terre soufflées pour son diner qu'à celà ne tienne, le soufflet de la cheminée,non, celui du forgeron sera plus efficace!

La laitue n'est pas assez frisée? Vite des papillotes!

Pour la crème fouettée: Et fouette cocher!

Maman se met en colère bien sûr!

Idem pour les livres.Ils font grandir?Bien sûr pour rehausser la chaise basse.

Loulotte a faim.Quelle peste ces biberons échelonnés.Et si Bécassine inventait un système à ressorts?

Le velours ciselé est hors de prix?Des mites feront l'affaire pour les pt'its trous.

Le portrait de l'oncle est superbe mais Félicien est un poil trop chauve.

Manque de bol la lotion activ' repousse tache plus que de raison la toile de maître!

Et la chasse aux souris par une armée de chats en peluche va-t-elle marcher?

Aïe,aïe,aïe!!!

Des bêtises, en veux tu en voilà, semblables à celles de Sophie dans Les malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur.

Toujours à la mode et rigolotte,Bécassine avec sa coiffe de bigouden,son tablier blanc,sa robe verte à bandes noires et ses gros sabots, créee par Emile-Joseph Porphyre Pinchon dessinateur,sur des textes de Caumery(pseudonyme de Maurice Languereau) n'a pas pris une ride, plait toujours autant et a fait le tour du monde.Cet album est de Gautier-Languereau, son directeur d'ouvrage est Viviane Cohen.

Mimi tout plein et écrit gros pour petits apprentis-lecteurs!

Avec la mer pour témoin

A lire en mangeant une crêpe au blé dur ou au sarrasin. Épatante Bécassine. Bises

Une histoire "classique" d'aventures, on se laisse prendre facilement à suivre les péripéties de Bécassine et de la petite Charlotte sur les traces du drakkar viking.

Bécassine à rythmé ma petite enfance car ma mère me lisais ces comptes avant d'aller me coucher. j'adorais cet univers d'anten qui me fesais penser à mes grands parents.



Amour et compassion cependant.

Bécassine douce, maternelle, touchante ...

Bécassine est née à Clocher-les-Bécasses : un tome autour du retour aux sources

Début du XXème siècle, une Bretonne se rend dans un pays où la majorité de la population est musulmane ce qui est une nouvelle occasion de retrouver notre Bécassine dans des situations cocasses

Loulotte, Bécassine et l'automobile et me voilà à me souvenir de mes débuts au volant. Un contexte social qui change et les femmes qui commencent à conduire ... Un délice

On donne souvent comme caractéristique à Bécassine celle de la bécasse : naïve, sotte, qui se fait toujours avoir... Mais n'est-ce pas un peu réducteur ? La Grande Guerre parle peu à certains, c'est avec humour que l'on découvre certains traits de cette grande guerre....

Voilà longtemps que je voulais vous parler de Bécassine. J'ai une bonne vingtaine d'albums de cette héroïne, dans la très jolie édition reliée Gautier Languereau.

Bécassine apparaît pour la première fois pour boucher une page blanche dans le premier numéro du tout nouveau magazine pour fillettes, la semaine de Suzette, le 2 février 1905. Cette histoire, écrite par Jacqueline Rivière et dessinée par Joseph Pinchon, rencontre un telle succès qu'elle reviendra régulièrement, toujours pour boucher les pages blanches. Il faut attendre 1913 pour que Bécassine se voit proposer dans des histoires un peu plus structurées, toujours dessinées par Pinchon mais dont le scénario sera l'oeuvre de Caumery.

Bécassine, de son vrai nom Annaick Labornez, est pour moi associée à mon enfance, mais aussi à un temps que je n'ai pas connu.

Bécassine est terriblement attachante. Elle cherche à bien faire, pleine de bonne volonté, mais pas très dégourdie. En même temps, elle a un réel amour pour Loulotte et pour sa maîtresse la marquise de Grand-Air. Elle va d'aventure en aventure, témoignant de son temps et des progrès qui le jalonnent, mais également de la vision de la société de l'époque (notamment la phrénologie, bourgeoisie vs paysans).

Très décriée par les Bretons, son personnage glissera doucement vers une jeune fille capable de beaucoup de choses et même de guider les siens. Si elle apparaissait comme bécasse, par opposition avec les autres qui sont souvent méchants et cruels, elle devient plutôt foncièrement bonne et dénuée de toute méchanceté, ce qui la conduit si souvent dans des mésaventures.

Bécassine n'est pas une bande dessinée ordinaire non plus ne serait ce que par sa construction typique de l'époque, et qui me fait toujours penser au sapeur Camember : une planche est composée de 3 lignes, chacune composée de 2 à 3 dessins. Le texte est positionné sous le dessin. Il n'y a pas de bulles, obligeant ainsi le scénariste à utiliser des verbes de narration où des locutions permettant de donner la parole à un personnage précis. On est plus proche d'un roman, dans la forme, que d'une bande dessinée. Le texte pourrait en effet très bien être lu sans regarder les dessins qui ne font que l'illustrer. Le dessin en lui-même n'est pas porteur de sens.

Dans ce tome-ci, elle revient après 8 ans d'absence pour nous raconter ses aventures en pleine Seconde Guerre Mondiale et notamment au sein de la Résistance. Toujours un peu malgré elle, mais tellement le cœur sur la main, elle ne se rendra compte de ce qu'elle fait que bien plus tard. Mais elle n'en voudra pas à ceux qui l'ont manipulée, voire se sont moqués d'elle, tant qu'ils le font gentiment. Je me prends parfois à les détester, ces personnages qui se moquent d'elle. Mais Bécassine ne serait pas Bécassine si elle ne se faisait pas avoir et ne pardonnait pas de si bon cœur.
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