Caumery

J'ai retrouvé dans mon garage ma chère Bécassine. Elle n'était pas au volant de sa belle voiture Fringante, mais attendait patiemment que je vienne la redécouvrir. Bécassine a fait partie de mon enfance et j'en garde un souvenir attendri.

Elle a sacrément vieilli ma Bécassine, mais il ne faut pas oublier qu'elle est née au siècle dernier, je dirai même au millénaire dernier. Saviez vous qu'avant d'être bretonne, elle était picarde?

Ici Bécassine retoune à ses toutes premières origines bretonnes: la marquise de Grand Air l'envoie en mission de confiance dans son village natif, à Clocher-les-Bécasses.

Mon album préféré de Bécassine. C'est tendre, touchant et amusant. 

Le dessin de son visage tout en rondeur et son manque d'habileté la rende attachante de simplicité et de candeur, le dessin tout en pointe de sa cousine souligne bien sa méchanceté vicieuse.

J'apprécie le principe de narration en image d'Épinal qui s'approche plus de l'illustration de texte. Cela donne un rythme de lecture plus lent, contrairement aux cases et bulles qui sont plus au rythme de l'action. 

J'ai beaucoup de plaisir à lire ses ouvrages anciens pour la jeunesse où la morale a une part importante, je trouve cela apaisant dans notre monde qui va si vite et dans tous les sens.

Première découverte des aventures de l’une des plus célèbres bretonnes et c’est un beau coup de coeur de trouvé!

Cet assemblage de courtes histoires tout en douceur et en humour est vraiment agréable. Les textes sont très courts tout comme les phrases. Le vocabulaire est assez simple dans l’ensemble et les parties les plus complexes sont très facilement compréhensible pour un public plus jeune.

On s’attache très vite à Bécassine mine de rien de part son côté innocent et sa bonté naturelle. Idem pour les autres personnages qui ont une belle présence et qui s’enrichissent autant au fil des pages qu’ils enrichissent le personnage de cette petite bretonne en robe verte.

Niveau dessin et colorisation, on est vraiment sur un style adapté aux méthodes d’impression qui évoluent quelque peu comme l’explique le dossier en fin de livre. Le dessin est sobre tout en étant efficace et parfaitement illustrateur de la scène décrite dans le texte avec des notes, le tout coloré avec toute la palette possible à l’époque.

Tome 25 des aventures de Bécassine, sûrement la bretonne la plus célèbre du 9ème art.

BD lue durant une semaine de vacances en Bretagne, dans une roulotte justement. Tant qu'à faire, autant s'immerger complètement dans l'univers.



Je n'avais encore jamais lu cette série et c'est une bonne surprise, ce tome est assez drôle avec des personnages hauts en couleurs.

Il a été longtemps mon préféré. Dans mes souvenirs, il se confond avec les Vacances de Monsieur Hulot et mes propres vacances à la mer... toujours recommencée. Il se passe en Normandie, certainement près d'Etretat, tout y est, le grand hôtel (et son directeur, Charlemagne à la barbe fleurie) la bande de gosses irrévérencieux, les jeunes snobs, qui paradent en pyjama de plage style 1930... et les goûters à la ferme.

Une réédition des planches de 1905-1913 pour être vendue chez les marchands de journaux. C'est très intéressant de lire ce que nos AAA grand-mères lisaient. On découvre ou redécouvre les aventures de Bécassine naïve et pas très maligne mais tellement gentille et choyée par ses proches. On se surprend à rire à ses facéties. En fin de parution, il y a un rappel historique lié à la création de Bécassine et au contexte historique de la Bretagne.

Première fois que je lis un album de Bécassine, alias Annaïk le Bornez...

Drôle, dense, les gags, construits sur la naïveté de Bécassine, les initiatives farfelues et les farces que son entourage lui fait, ont du inspirer Gaston Lagaffe. J'ai franchement ri ! J'aime bien aussi le dessin, très précis, expressif et réaliste. Autre intérêt historique : La grande guerre y apparaît comme presque anodine, lointaine, les blessés sont à peine égratignés, aucun mort n'est à déplorer et les couplets à la gloire de la France contre les méchants boches relèvent d'une propagande révélatrice de l'époque !

Enfin, une surprise : un soldat malien est traité quasiment comme ses collègues blancs.

Le titre de la bande dessinée est " Bécassine Pendant la Grande Guerre " et l'auteur est Caumery.

J'ai trouvé le texte facile à comprendre et les images très créatives et très réussies.

Par contre, il y a pour moi, trop de lecture et les images n'illustrent pas toujours bien le texte .

e que j'ai le plus apprécié dans cette BD, c'est Bécassine, le personnage principal, car elle voyage beaucoup, vit beaucoup d'aventures et fait beaucoup de rencontres avec des inconnus. Durant la lecture, je n'ai pas eu d'émotions particulières à cause de la longueur du texte.



Critique rédigée par Léa

La petite bretonne toute naïve revient toujours en force dans la culture populaire. Les plus jeunes vont aussi avoir le droit de rencontrer Bécassine. La femme simplette fait tout ce qu'on lui dit et ne comprend jamais le second degré. Cela amène forcément à des quiproquos assez amusants et loufoques. Elle veut toujours bien faire ce qui l'a rend assez attachante. Les enfants n'auront pas trop de difficulté à comprendre les 6 récits. Ils pourront s'amuser et pourquoi s'inspirer pour faires bêtises à la maison. L'avantage s'il adhère à ces aventures, il pourrait se plonger dans d'autres ouvrages par la suite jusqu'après lire des bandes dessinée. Et pour ceux qui sont fans de la Bretagne, une manière de leur faire découvrir la culture traditionnelle.

Ce livre parle de Bécassine qui veut travailler. Elle veut être vendeuse en premier, garde d'enfants en 2e, serveuse en 3e, faire de la publicité en 4e, cowboy en 5e et mannequin en dernier.



C'était trop trop bien parce que Bécassine était trop marrante. Elle faisait tout tomber, elle n'arrêtait pas de faire des bêtises.



C'était trop facile à lire et je le conseille aux enfants de CP qui commencent à lire ou même qui savent déjà lire. Tout le monde peut le lire, même les adultes.



J'ai adoré. J'en lirai d'autres de la collection.

Bécassine qui a pratiquement élevé Loulotte la petit orpheline que Mme la marquise de Grand-Air avait recueilli, n'est pas prête à la laisser partir seule au pensionnat. Avec la permission de sa patronne, elle va donc l'accompagner afin de la surveiller de plus près.

Entre les maladresses de Bécassine et les bêtises que Loulotte ne manque pas de faire avec ses nouvelles camarades, la vie n'est pas triste au pensionnat.

(album paru en 1928)

Parmi la longue série des ''Bécassine'' trois albums ayant comme toile de fond la Première Guerre Mondiale :

- Bécassine pendant la grande guerre (1916)

- Bécassine chez les alliés (1917)

- Bécassine mobilisée (1918)

Bécassine aurait bien voulu devenir infirmière pour aider les blessés mais ayant abandonné l'espoir d'avoir un jour son diplôme, elle a quand même participé (à sa façon) à l'effort de guerre.

(Texte de Maurice Languereau dit 'Caumery' ; Illustrations de Joseph-Porphyre Pinchon ; Editions Gautier-Languereau)

Bécassine a traversé la première guerre mondiale et a participé de tout coeur à l'élan patriotique.

Elle aurait bien voulu être infirmière mais malheureusement... ou heureusement pour les blessés, elle n'a jamais obtenu son diplôme. Elle a quand même été marraine de guerre et s'est portée volontaire pour aider les convalescents.

(album paru en 1918)

Avec la mer pour témoin

Je connaissais le personnage de Becassine mais je n'avais jamais lu les BD. Je suis tombé sur ce tome par hasard et j'ai beaucoup aimé

A lire en mangeant une crêpe au blé dur ou au sarrasin. Épatante Bécassine. Bises

Après un long sommeil, Annaïk Labornez est revenu en force parmi les héros de bande dessinée qui comptent. Plus que centenaire (113 ans !), elle envahit librairies et salles obscures avec une remarquable santé faisant la nique à des héros bien plus musclés. Un nouvel album, tout aussi séduisant que le précédent…
Lien : http://bdzoom.com/135082/act..

Une histoire "classique" d'aventures, on se laisse prendre facilement à suivre les péripéties de Bécassine et de la petite Charlotte sur les traces du drakkar viking.

Bécassine à rythmé ma petite enfance car ma mère me lisais ces comptes avant d'aller me coucher. j'adorais cet univers d'anten qui me fesais penser à mes grands parents.



Amour et compassion cependant.

J’ai été étonnée de retrouver Mme de Grand-Air dans cet album, mais qui d’autre qu’elle aurait osé confier un jeune bébé aux soins de Bécassine… C’est à Paris que Bécassine officie, comme beaucoup de ces jeunes filles qui montent alors de leur province, Bretagne ou autre, pour s’employer dans les grandes maisons parisiennes. Elle continue à y faire montre de son grand cœur et de son bon sens à l’envers.

A noter que le texte est écrit comme si on lisait les mémoires ou le journal intime de Bécassine, ce qui permet d’amusantes situations quand elle ne comprend pas la réaction des autres à une bévue qu’elle-même ne voit pas. Amusant aussi de voir comment ce texte ironise avec lui-même, Bécassine n’hésitant pas par deux fois, à laisser les dessins de Pinchon, effectivement l’illustrateur des Bécassines, à expliquer mieux qu’elle une situation, quand les images sont plus utiles que la parole ou si la petite Loulotte se réveille… La BD, déjà, savait ne pas se prendre au sérieux et faire des auto-références amusantes.