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Critiques de Dobbs (278)
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La machine à explorer le temps (BD)

Je suis plutôt déçu par l'adaptation du roman « la machine à explorer le temps » de H. G. Wells. Tout d'abord, je trouve que la BD ne se prête aux introspections, le voyageur temporel ne fait que commenté ses actions, ses sentiments… une narration qui donne un récit qui manque d'entrain. Évidemment, c'est dû au fait que le voyageur raconte ses aventures à ses collègues scientifiques mais ce n'est du coup très agréable à lire.

Autre soucis de toute adaptation de roman en BD, c'est que l'on se retrouve avec un récit extrêmement tronquer (problème qui est résolu avec une adaptation en plusieurs albums). le récit est du coup, encore une fois, pas très passionnant car on n'a pas le temps de s'attacher aux personnages et l'histoire et saccadée. D’ailleurs, on se demande pourquoi le voyageur du temps a convier ses collègue et fait sa petite expérience dans son coin, et à l’arrache !

Reste du coup une adaptation qui permet de découvrir l'oeuvre de H. G. Wells mais cela ne va pas plus loin que ca.
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Sa majesté des ours, tome 2 : Nous tomberons ..

Le premier volume de la nouvelle saga fantasy de Vatine et Cassegrain m’avait enthousiasmé en début d’année. On reprend directement après la dernière scène du précédent, alors que nos héros étaient enlevés par un Goliath éléphantesque soudainement arraché de sa roche… pour voir cette vision dantesque mise à bas immédiatement. On est un peu frustré de voir ce souffle mis sous l’étouffoir alors que la Fantasy est un genre exigeant de la démesure, de l’espace… et de la lumière. Et l’on retrouve le même problème d’éclairage des planches de Didier Cassegrain. Du coup, avec une intrigue qui se tourne vers une structure de one-shot avec la capture et l’affrontement d’un clan de crocodiles ce deuxième volume est un ton en dessous du précédent en se refermant sur des enjeux moins politiques et un terrain plus étroit. Notre héros recherche en effet ses amis avec l’aide d’une Léopard-sorcière sans aller bien loin dans sa quête et en nous donnant un peu l’impression d’un intermède (déjà?) dans la grande intrigue. Nous découvrons toutefois des informations sur l’humain et quelques passages chez les Ours font un peu avancer le schmilblick mais pas suffisamment pour maintenir l’enthousiasme initial. La difficulté permanente des tomes deux pour toute série… On savourera donc quand-même les jolies séquences d’action, les dialogues très bien tournés et tout de même les dessins du maître, en espérant un retour à l’épique dans le troisième volume.



Lire sur le blog:


Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Sa majesté des ours, tome 2 : Nous tomberons ..

Un album extrêmement bien mené, ou l'on n'a qu'à peine le temps de reprendre notre souffle. Le scénario est résolument moins tourné vers les détails, et plus vers l'action, mais j'avoue que j'ai vraiment apprécié la fluidité de l'écriture, du storytelling de manière général, avec un dessin de Didier Cassegrain parfait d'un bout à l'autre ! L'ensemble est captivant, on glisse d'un rebondissement à l'autre, sans vraiment savoir vers ou nous allons. De l'Heroic Fantasy comme on l'aime, du danger, des monstres, de la tension, des trahisons et des héros qui prennent du volume, de la texture au fur et à mesure !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Sa majesté des ours, tome 2 : Nous tomberons ..

Le premier tome avait bien mis en place un scénario et un dessin qui donnait à Sa Majesté des Ours un charme indéniable. On ne change pas de régime avec le tome 2. Tout s’accélère et on est désormais dans le vif du sujet tel que Dobbs qui scénarise la série sur une idée originale de Olivier Vatine en avait parlé à ligneclaire. Au dessin Didier Cassegrain excelle, joue sur les ambiances, les personnages, les décors. Il assure aussi les couleurs et cela se voit.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Sa majesté des ours, tome 2 : Nous tomberons ..

Pour Kodiak, le jeune prince des ours, les événements se succèdent à un rythme plutôt soutenu.



Après avoir été emmené par un grand éléphant en compagnie de Nyx et Ifrit, le mastodonte va être à son tour attaqué et abattu par quelques dizaines de lances.



Kodiak va être à nouveau emmené par de grand singes, les Simiens,, auprès de Yuga, leur chaman, perdant le contact avec Nyx et Ifrit. Kodiak sera d'abord soigné et reprendra des forces auprès de ces sauveurs providentiels.



Mais rapidement les Samiens vont être alerté par une nouvelle intrusion sur leur territoire, et ce sont les autres compagnions de Kodiak qui seront identifiés, Thélème, Struzzo et Milhius.

Mais à peine Kodiak et les Samiens lancés à leur rencontre, ses amis sont à leur tour attaqués par les sauriens.



Kodiak arrive cependant à temps pour sauver Thélème, et ne peut que constater la disparition de Struzzo et de Milhius, dont il retrouve cependant l'épée plantée dans le ventre d'un de ses assaillants.



Mais les sauriens ont commis un autre outrage en mutilant le grand éléphant et en emportant sa tête.



Il est temps d'aller déposer leur chef, le sanguinaire Sobiakh et libérer les amis de Kodiak pat la même occasion.



En attendant, la situation à Valencyre n'est guère reluisante, Kemodes essaye en effet par tous les moyens de prendre le pouvoir à son frère Artus, le père de Kodiak en le maintenant dans un état tantôt végétatif, tantôt agressif, justifiant ainsi sa détention et le besoin d'un régent pour veiller au bin fonctionnement du royaume, rôle revenant de facto à Kemodes.
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Sa majesté des ours, tome 2 : Nous tomberons ..

Une histoire foisonnante qui part d'une quête a priori simple ; un jeune humain qui prétend être mort et avoir été ressuscité par une sorcière, entraine Kodiak, le fils du roi des ours et ses amis, dans un voyage pour déterminer si les humains ont l'intention de reconquérir les royaumes désormais détenus par les animaux avec des morts vivants.

La petite troupe a été séparé temporairement : Kodiak a été enlevé par un éléphant rocher et va devoir lutter contre le roi des sauriens; Kodiak, deux de ses amis vont devoir lutter dans l'aréne contre un serpent gigantesque et Théleme va rencontrer une chamane qui va l'initier à ses rites.

Plus grave, le roi Arthus est malade et a des accès de rage contre son entourage, son frère a repris le pouvoir en main et a éloigné Vassilissa.

Et le jeune humain mort vivant? Finalement a t'il dit la vérité?

D'une trame assez limpide dans le premier tome, l'histoire s'est complexifiée dans le second sans que cela soit confus. L'intrigue devient dense avec de multiples rebondissements allié à un dessin (et des couleurs!) limpides, à la fois précis et élégant.

A lire!
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Ils ont fait l'Histoire, tome 25 : François Ier

Les périodes du Moyen-Âge et de la Renaissance ne sont pas mes préférés mais j'essaye de découvrir ces parties de l'histoire de France grâce à des ouvrages simples et clairs.

Et bien malgré la qualité de cette collection « ils ont fait l'histoire », je suis très déçu du traitement de la vie de François Ier. Alors comme je l'ai dit, je ne suis pas forcément bon public pour le sujet mais il faut reconnaître que la royauté est marqué par des histoires de cour, d'alliance, de trahison, de batailles, de guerres, de royaumes, de duels, de fierté… bref c'est difficile de suivre ce dédale de personnages amis/ennemis et de rapports de force qui changent constamment.

Le récit est lent, avec de nombreux phylactères, bref ça n’aide pas à entrer dans l’histoire. La lecture en devient indigeste ; dommage, cela ne m'aura pas permit de mieux découvrir ce Roi, l'un des plus populaire de France.
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La machine à explorer le temps (BD)

Je suis actuellement en train de lire le roman de HG Wells, La machine à Explorer le Temps.

Quand j'ai vu que cette œuvre avait été adaptée en BD, je me suis d'y pourquoi pas y jeter un œil afin de faciliter ma compréhension du roman et de pouvoir plus tard comparer les deux.



Si pour la première moitié (que j'ai déjà lu en roman) c'est très respectueux du matériau de base, je ne connaissais pas la suite mais n'avais pas peur de me faire "spoil" car même en connaissant la fin je finirais la lecture du roman que j'ai plaisir a découvrir avec la collection des classiques du fantastique proposée par RBA (qui propose entre autre d'autres classiques du genre tel que Frankenstein, Dracula, L'homme Invisible, ou encore du HP Lovecraft).



Pour ce qui est du scénario, il est très sympa mais n'ayant pas encore terminer le roman je ne jugerais pas de la qualité d'adaptation.



Pour le dessin, il est très efficace, et me permettra de mettre plus facilement des visages sur les noms lors de ma fin de lecture du roman.



C'est donc avec plaisir que j'ai lu cet BD et que je finirais le roman avant de sans doute me lancer dans d'autres œuvres de Wells, que ce soit en roman ou avec leur adaptation BD dans cette collection.
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Scotland Yard, tome 1 : Au coeur des ténèbres

Honnêtement, Scotland Yard ne sera pas la bd de l’année. Loin s’en faut. Le scénario est assez incompréhensible avec une mise en scène et en image assez chaotique pour ne pas dire catastrophique. On se demande parfois si on n’a pas loupé une case si bien qu’on revient en arrière parfois à tort. Bref, question fluidité, il faudra repasser. La compréhension ne sera pas à son maximum.



Et puis, et surtout, c’est d’un ennui presque mortel. Il ne se passe pas grand-chose dans cette enquête qui s’étire. On ne vit pas à l’heure des personnages. Bref, l’intérêt pour cette bd qui s’inscrit dans la galaxie des fameux Sherlock Holmes dans la même collection 1800 de Jean-Luc Istin est moindre. Il y a un mélange de genre de tout ce qui pouvait compter sur l’Angleterre victorienne. On peut certes y voir un coup de génie ; cependant cela ne sera pas mon cas. Il me faut plus que des noms pour m’impressionner !



Cela ne me donne pas du tout envie de lire la suite car aucune originalité, ni inventivité. Est-ce qu’avec cela, je suis dans les clous ? Je ne le pense pas. Allez, 2 étoiles pour ne pas me retrouver au pilori.
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Rendez-vous avec X : Diên Biên Phu

Cette BD retrace quasiment pas à pas la bataille de Diên Biên Phu qui s’est déroulée au Viet-Nam en 1954, en insistant sur la stratégie militaire du commandement français ; ou comment une force coloniale bien armée a fini par s’incliner face aux forces vietminh, soutenues matériellement par la Chine communiste. Un premier acte de la décolonisation et la preuve que les puissances coloniales pouvaient être vaincues.



Le scénario de Dobbs colle à l’histoire et au bourbier que fut ce camp militaire français retranché, installé sur un ancien aérodrome japonais entre Hanoï et le Laos. L’idée du commandement français, dirigé depuis 1953 par le général Navarre, est de constituer une zone fortifiée, où les différentes redoutes pourraient se défendre les unes les autres et infliger de lourdes pertes à l’ennemi s’il attaquait. Une stratégie dite du « hérisson » qui avait réussi à Na San, mais qui dans une cuvette sans possibilité de ravitaillement autre qu’aérien, va être fatale aux troupes françaises à partir du moment où Giap aura réussi à amener à travers la jungle de l’artillerie lourde au dessus du camp français.



Le combat sera sanglant et c’est sur cela surtout que s’attarde Dobbs. Un peu dommage car les événements ne sont vu que du côté français et sans mettre en perspective l’avant et l’après Diên Biên Phu.



Mais l’album reste réussi car la stratégie militaire est bien expliquée et les dessins précis de Mr Fab accompagnent bien le sujet. Les explications de l’annexe finale apportent un plus.
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Rendez-vous avec X : Diên Biên Phu

Cette BD nous fait découvrir les coulisses de la bataille de Dien Bien Phu, en soulignant l’aveuglement de la hiérarchie et le courage des soldats, qui ont vécu l’enfer dans cette cuvette.

Certaines scènes d’un réalisme cru sont donc très dures, d’autant plus que le dessin est sans concession.

A noter le clin d’œil de la scène finale qui annonce la catastrophe de l’engagement américain au Vietnam.

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L'Ile du Docteur Moreau

Chaque année, le Mois Anglais me permet de découvrir des classiques et Wells en fait partie intégrante.



Ne connaissant la réputation de la terrible île du docteur Moreau que par ouï-dire, j’ai posé le pied sur cette plage qui n’avait rien d’ensoleillé, coquillages et crustacés…



La première chose qui frappe dans cette adaptation, c’est la qualité des dessins, des couleurs. Là, on est dans le haut du panier. Ils sont réalistes et précis.



L’histoire est connue de tout le monde, sans doute mal ou pas dans les détails. Sachez juste que Prendick, un beau blond, est l’unique survivant d’un naufrage. Il est recueilli par Montgomery et à cause du capitaine du navire qui le foutra à l’eau, Montgomery sera contraint de le faire venir sur l’ile de ce fameux docteur Moreau.



On ne le répètera jamais assez : science sans conscience n’est que rune de l’âme ! La créature du docteur Frankenstein en était déjà un bel exemple, mais ici, on a franchi un autre palier et voulant jouer à Dieu et les créatures hybrides du docteur pourraient se retourner contre lui.



Ce qui choque dans cet album, ce sont les expérimentations du docteur et ses créatures, dont on ne sait trop si elles sont plus bêtes que humaines ou le contraire.



L’animalité reste en elles, comme elle se trouve cachée en nous, quelque part, surgissant souvent dans les moments les plus extrêmes de nos existences (guerres, agressions ou achat de PQ avant un confinement).



Si l’histoire ne dira pas comment ces expériences ont pu avoir lieu, on a tout de même un aperçu de la salle d’opération de ce docteur fou et ça ne donne pas envie d’aller y faire un tour.



Prendick n’est pas un personnage lisse, s’il critique les autres de ne pas traiter les hommes/bêtes correctement, il n’hésitera pas, plus tard, à leur tirer dessus, la peur prenant le dessus sur son humanité.



Une belle adaptation qui me donne envie de plonger dans le roman original (que je possède, en plus) afin de voir ce qui a été passé à la trappe pour faire tenir le tout en 56 pages. En tout cas, les ambiances horribles sont bien présentes dans la bédé et elles donnent des frissons durant la lecture.


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L'Homme invisible, tome 2 (BD)

Dans ce second tome, les auteurs lèvent le voile sur ce qu’ils nous avaient cachés dans le premier tome, puisqu’ils avaient construit l’histoire différemment de celle de Wells et choisis de nous cacher le passé de l’homme invisible.



Si vous n’aviez été faire un tour sur wiki après le premier tome, ce second était là pour éclairer votre lanterne sur Griffin et ses étranges expériences.



On le découvre durant ses études et ses premières expériences, déjà aussi aigri, mais n’ayant pas encore basculé du côté obscur de la Force.



Parano, misanthrope, violent, aigre, sans scrupules, sans morale, Griffin avait tout pour s’attirer des ennuis et assez de mauvaise foi que pour mettre toutes les fautes sur le dos d’autrui.



Plus mégalo que l’empereur Kuzko, plus sanglant, plus expéditif, notre homme rêve d’être le calife à la place du calife et de mettre le monde entier sous sa botte. Comme toujours, science sans conscience n’est que ruine de l’âme.



La nature humaine, dans ce qu’elle a de plus vil, est parfaitement mise en scène dans le scénario. Persuadé qu’il a entièrement raison d’avoir agi ainsi, Griffin ne se rend pas compte qu’il glace totalement le docteur Kemp et que les personnes qu’il a effrayées, molestées, blessées, assassinées ne sont pas de son avis.



Les dessins sont de la même facture que les premiers : très bons. Autant dans les décors extérieurs qu’intérieurs. L’homme invisible est bien mis en scène également, ce qui est difficile puisqu’on ne le voit pas, mais sa présence est prégnante et il pèse de tout son poids dans les cases.



N’ayant pas lu l’œuvre originale, je ne saurais dire si cette adaptation est fidèle, mais je me doute qu’elle est moins complète que dans le roman. Les couleurs sont toujours bien adaptées aux ambiances qu’elles doivent refléter.



Cet album est parfait pour découvrir le roman de SF de H.G Wells et donner envie aux plus jeunes (et plus anciens comme moi) de se plonger dans le récit original. Il met aussi brillamment en image la mégalomanie humaine et le désir de soumettre tout le monde. Griffin se croit supérieur aux autres et comme l’orgueil précède toujours la chute…



Une excellente adaptation que je recommande afin de découvrir le roman de Wells ou juste pour le voir d’une autre manière.


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L'homme invisible, tome 1 (BD)

N’ayant jamais lu le roman de H.G. Wells, je me suis tournée vers son adaptation en bédé pour le découvrir.



Dès la première planche, j’étais dans l’ambiance : la nuit, de la neige, du froid, le petit village d’Iping, qui semble isolé et un mystérieux arrivant qui… qui arrive !



Les dessins sont très bien exécutés, que ce soit pour les décors intérieurs du petit hôtel ou ceux du village, en extérieur, sous la neige (mauvais timing pour la lecture, dehors, il fait plus de 30°).



Les couleurs oscillent entre le sombre ou les ocres pour illustrer la chaleur d’une pièce, illuminé par son feu ouvert.



Il y a beaucoup de mystère lors de l’arrivée de ce curieux client, portant des bandages sur le visage et des lunettes de scaphandrier. Il parle peu, ou alors juste pour donner des instructions, assez sèchement. Misanthrope, il ne se lie d’amitié avec personne, les chiens aboient (la caravane passe) et les chats crachent sur son passage, il ne dit bonjour à personne. De plus, il met mal à l’aise les habitants du village.



Les commérages vont bon train et si le lecteur ne savait pas ce qu’il était vraiment, il se poserait lui aussi bien des questions : savant fou ? Anarchiste ? Original ? Mutilé ?



Contrairement au roman original, cette bédé commence avec l’arrivée de Griffin dans le petit village d’Iping, sans passer par le développement antérieur où notre homme, albinos, cherchait la formule de l’invisibilité en la testant sur le chat de sa voisine.



Le personnage de Griffin n’a rien d’un homme que l’on souhaiterait pour ami. Là où les super-héros de Marvel ou DC Comics cherchent à utiliser leurs pouvoirs pour faire le bien, Griffin utilise les siens pour commettre des vols, des agressions et se fiche pas mal de l’humanité tant il est égocentrique, égoïste et limite psychopathe. La morale ne l’étouffe pas un seul instant.



Cette adaptation, bien dessinée et bien colorisée, pose de suite les ambiances d’un petit village du Sussex, dans cette Angleterre rurale du 19ᵉ siècle.



Commençant directement dans le vif du sujet, cet album ne perd pas de temps en préliminaires, nous mettant face à face avec cet homme étrange, couvert de bandages, dont le caractère est aussi aigri qu’un trait de vomi et qui, en s’enfermant dans son narcissisme et sa haine des autres, ne voit plus les autres êtres humains (au sens figuré) et abuse de son pouvoir d’invisibilité.



Une belle adaptation ! Vite, je m’en vais lire le tome suivant !


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Sa majesté des ours, tome 1 : Les colonnes de..

Afin d'éviter la représentation des sempiternelles héros musculeux et autres guerrières sexy, le trio d'auteurs opte pour une tendance dans le neuvième art: les animaux anthropomorphes. Par une nuit venteuse vient s'échouer sur la côte un frêle esquif et son équipage: un enfant humain. Rapporté au palais, le roi Ours et sa cour ne peuvent que constater que les humains n'ont pas tous disparu de la surface du globe. De plus, l'enfant prétend qu'il est le fruit d'une expérience ratée de nécromancie et qu'il a été rappelé à la vie par la sorcière Kalygaryd que tous croyaient disparue à jamais. Sans remonter à La Fontaine, les animaux anthropomorphes ont toujours peuplé l'imaginaire.
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Sa majesté des ours, tome 1 : Les colonnes de..

S'il y a bien un genre visuellement hyper codifié dans la culture populaire, c'est bien l'heroic fantasy. Cela rassure généralement le geek mais peut également terrifier le néophyte. En littérature, si l'auteur est habile, chaque lecteur se construira ses propres images. Au cinéma et plus particulièrement en bande dessinée, le spectateur/lecteur appréciera (ou subira) en revanche celles du réalisateur/dessinateur. L'objet qui nous intéresse ici est la nouvelle BD de Didier Cassegrain et Dobbs sur une idée originale d'Olivier Vatine, qui ne déroge pas à la règle: à une époque médiévale revisitée, une menace plane sur le monde. Pour la contrer, des alliances entre frères ennemis devront se nouer.
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Ted Bundy

C'est pour l'instant le moins bon de la collection des sérial killers. Pourtant, il y avait matière à bien traiter le sujet puisque nous avions le portrait du plus connu des tueurs en série. Une personnalité intéressante que ce Ted Bundy car c'était un gentil républicain bien sous tous rapports qui s'adonnait aux pires crimes que l'on puisse commettre. Bref, le gendre idéal !



Malheureusement, ce sont les gens les mieux intégrés dans la société et les plus intelligents dont il faudrait surtout se méfier le cas échéant. Leur intelligence leur permet souvent de se sentir supérieur aux autres et d'exercer ainsi une forme de domination qui peut prendre dans certains cas des sentiers morbides. Il n'y a pas bien sûr de généralités à appliquer...



On reprochera à ce one shot une manière d'établir un portrait trop didactique sous forme de cours et pas assez ingénieux pour retenir l'attention. On apprendra certes des choses dont on aimerait oublier les détails tant la barbarie n'est pas ma tasse de thé. On éprouve un réel malaise tant le mode opératoire est choquant. Les auteurs n'ont malheureusement rien fait pour proposer autre chose qu'une succession froide d'événements meurtriers sans même une introspection du personnage. Le voyeurisme n'est d'ailleurs pas loin.



Au final, ce titre constitue pour moi un raté de la collection. C'est un peu dommage car le sujet aurait pu être très intéressant avec un autre traitement !
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La Bête humaine (BD)

Cette BD est l’adaptation – paraît-il fidèle – du roman de Zola. Dans un contexte noir comme le charbon des locomotives à vapeur, Jacques Lantier mécanicien d’une belle locomotive, cache ses pulsions meurtrières qui visent les femmes qu’il rencontre. Voilà qu’il se prend de passion pour la femme du chef de gare Roubaud. Une passion impossible : elle est mariée et d’une classe au-dessus de la sienne. Mais elle ne supporte plus son mari, qui a fini par découvrir qu’il devait son poste aux liens entre sa femme et Grandmorin, le président de la compagnie ferroviaire. C’en est trop pour Roubaud, dont le couple s’effondre, pendant que Lantier prend du plaisir avec sa femme.



L’époque est bien restituée par le dessin de Giorgiani. Le drame est inévitable et chaque page y plonge un peu plus le lecteur. Une réussite dans le genre « BD adaptée de roman classique ».
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Ted Bundy

Ted Bundy est l'incarnation même du Serial Killer à l'américaine. Il rassemble à lui seul la plupart des caractéristiques de ce type de meurtriers.

Cette courte BD donne une vue d'ensemble de la carrière meurtrière de ce criminel.

Comme souvent dans ce type de BD limitées par le nombre de pages, les choses vont beaucoup trop vite et finalement on n'a pas vraiment le temps d'appréhender ce qui se passe et l'histoire se limite ici à une succession de meurtres plus glauques et sordides les uns que les autres. D'autant que les auteurs ont eu la drôle d'idée de rajouter des scènes de cours donnés au FBI alors que ça n'apporte rien ni n'introduit rien...un mystère qui monopolise inutilement quelques cases.
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Rendez-vous avec X : La Baie des cochons

Deuxième volume de la série BD inspirée par l'émission radio de France Inter « Rendez-vous avec X », basée sur des moments d’histoire, d’espionnage et de géopolitique, revus par Patrick Pesnot, avec le concours d’un individu anonyme, M. X, très au courant du dessous des cartes.



Ce tome reprend l’arrivée au pouvoir de Castro à Cuba, et, à contre-courant de l’idée habituelle, montre l’attitude ambiguë des États-Unis, qui dans un premier temps ne sont pas opposés au départ de leur allié Batista, trop marqué par la corruption et le soutien à la mafia pour être crédible, et à l‘arrivée d’un fils de la bourgeoisie cubaine.



Ce changement de pouvoir à Cuba s’accompagne de l’élection aux États-Unis de Kennedy comme président. Le nouveau président va laisser la CIA organiser une force militaire d’opposition au régime castriste. Officiellement ce sont ces hommes, financés en coulisse par les Américains, qui tenteront de débarquer, mal préparés au terrain, dans des lagunes du sud de Cuba en avril 1961.



Une opération ratée, mal anticipée, meurtrière pour les opposants cubains, qui a fait monter parmi les cubains réfugiés aux États-Unis, et parmi la mafia qui espérait en leur victoire, des sentiments d’hostilité contre Kennedy. La suite de l’histoire est peut-être bien liée à ce contexte…



Les dessins de Mister Fab « font le boulot », le scénario retranscrit bien l’époque. La présentation va un peu au-delà des habituels récits de ces événements, c’est l’intérêt de cette série. En plus, les auteurs ont choisi de montrer X dans chaque tome de la série, faisant ainsi le lien entre le récit et l’émission radio.

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