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Critiques de Dobbs (278)
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Léonov : Le premier homme dans le vide spatial

Leonov... qui se souvient de ce nom ?

Pas grand monde.

C'est pourtant le premier homme à faire une sortie extra-vehiculaire dans l'espace en 1965.

Excusez du peu.

Un exploit immense trop souvent relégué derrière celui de Gagarin puis des missions lunaires américaines.

Cette bd, très classique dans la forme, a le mérite de nous ramener ce nom à l'esprit.

Un nom qui devrait résonner dans l'histoire humaine comme celui d'un Neil Amstrong, d'un Gagarin, d'un Christophe Colomb où d'un Marco Polo.

Un nom d'aventuriers et de pionniers !

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La guerre des mondes, tome 2 (BD)

A l'University College de Londres, les professeurs ne semblent pas avoir pris conscience de la gravité de l'invasion martienne. Mais alors que tous sont curieux du monde des abysses, à étudier des poissons-lanternes, la ville de Londres est attaquée. Les machines extraterrestres ravagent la ville avec leurs rayons et leur gaz ; la panique est totale. Du haut d'une montgolfière, le spectacle de leur avancée signe la fin du monde. 

Notre témoin pris dans la tourmente de la destruction massive, s'entête à leur faire face et se désespère du comportement violent de la population qui pille tout en voulant fuir. Rien ne peut vaincre l'ennemi qui aspire les corps, les recrache après les avoir vidés de leur sang, et ensemence la terre d'une plante rouge qui se propage rapidement. Serait-ce l'extermination de la race humaine ?



Le tome 2 clôt l'histoire romancée de H.G. Wells et comme pour d'autres adaptations fidèles (films et écrits), on est semblable à ce témoin garant des évènements, spectateurs de l'agression, de la mise à sac, du massacre, puis de la mort des envahisseurs qui succombent à nos microbes. L'invisible micro-organisme a battu la technologie sophistiquée des machines infernales et les êtres qui les pilotent. Les scènes se déroulent sans une intervention héroïque et sont mises bout à bout à la manière de prises de vue cinématographiques.

J'ai trouvé que les dessins rendaient bien le scénario, la dynamique, l'aberration de notre monde, l'effroi, le désordre et la voracité des aliens. En ce qui concerne l'intrigue de l'histoire, conforme au livre de H.G. Wells, elle est conçue pour révéler notre impuissance et notre petitesse. Elle ne génère aucune compassion et sensibilité, elle est seulement un témoignage et la vision d'un écrivain pour son époque, un pamphlet anti colonialiste.

Un diptyque apprécié !
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La Guerre des Mondes, tome 1 (BD)

On nous observe depuis l'espace et leurs intentions sont loin d'être amicales.



A la Société Royale d'Astronomie, le professeur Ogilvy réfute ce que son ami suppose, à savoir que la Planète Rouge pourrait être habitée par une évolution organique différente de la notre. Leur discussion est sans fin car depuis quelques jours, provenant de Mars, des météorolithes tombent sur le comté du Surrey et forment des cratères géants.

Élucubrations ou prophéties ? Il n'y aura pas à attendre longtemps pour avoir la réponse car au bout de la dixième nuit, un météore s'écrase en formant une profonde cavité. En se rendant sur place, Olgivy découvre une grande et haute capsule qui confirme les dires de son étudiant sur la vie d'une intelligence martienne. L'évènement attire du monde et les gens s'amassent autour de l'engin qui s'enracine loin dans la terre. Leur curiosité leur sera fatale. Une énorme mécanique armée de tentacules va tout exploser et les tuer... Ce n'est que le début.



Le premier tome en BD de La guerre des mondes de H.G. Wells, un roman de science-fiction édité en 1894, raconte à travers le vécu du narrateur, un jeune astronome, l'invasion extraterrestre au temps de la reine Victoria. Cet envahissement sur le sol anglais dénonce la domination d'autres pays par l'empire colonial britannique qui à cette époque était à son apogée. Quelques bataillons de l'armée tentent de faire barrage, de prévenir la population et de l'évacuer, mais ils ne peuvent pas faire face aux attaques qui n'ont qu'un seul objectif, exterminer la race humaine après avoir asséché toute énergie. Le jeune astronome doit faire un choix, il abandonne son épouse enceinte pour aller au plus près des machines. Son héroïsme tient de la folie, mais tout est dément.

De mon souvenir de lecture, il y a fort longtemps, je trouve que le scénario se calque fidèlement aux écrits de l'écrivain et les dessins rendent bien l'univers dantesque, l'irrationnel, la psychose, que les évènements génèrent.

J'ai aimé cet album et je ne tarderai pas à lire la suite...
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La guerre des mondes, tome 2 (BD)

Que Dieu protège la reine, les Martiens nous ont envahi ! Oui, la reine, pas le roi Charles, parce qu’à cette époque, même Elizabeth II n’est pas encore l’ébauche d’un projet…



Nous sommes en 1894, c’est donc Victoria Regina qui est assise sur le trône. Même si les tenues des dames ne ressemblent pas à celles de l’époque victorienne.



Dans le Surrey, Angleterre, un vaisseau Martien a atterri, creusant un grand cratère. Le vaisseau, sorte de truc phallique bien droit, recèle une créature que personne n’a envie de croiser dans sa vie.



Dire que les Anglais, imbu d’eux-mêmes, pensent avoir affaire à une civilisation primitive… Hé, quand on se déplace en vaisseau spatial, on est tout sauf primitif, normalement.



N’ayant jamais lu le roman original, je ne pourrais pas juger de la fidélité de l’adaptation. Mais je peux déjà vous parler des dessins, que j’ai apprécié. Les visages sont détaillés, on ne peut pas confondre deux personnages ensemble, il y a du dynamisme dans les dessins, autant que dans le scénario.



Par contre, les policiers sont un peu trop bodybuildés, comme s’ils sortaient d’un blockbuster américain… Comme je le disais plus haut, l’habillement des femmes n’est absolument pas victorien, plus années 30. Pourtant, pas de voitures, tout le monde est à vélo, à cheval, monté ou attelé.



La publication originale du roman est 1898, sans doute qu’en adaptant le roman, le scénariste a décidé de ne pas se faire chier avec la mode d’avant 1900… Ce n’est pas le plus important dans cette adaptation.



Ce qui est important, c’est le message : ces Martiens sont arrivés, tels des conquistadors, des colonisateurs, et ils exterminent tout ce qui n’est pas comme eux. Ce que faisaient toujours les colonisateurs et à cette époque, l’empire britannique avec moult colonies, protectorats et territoires.



Dans le roman (et dans cette adaptation), le grand empire britannique est mis à genoux, il n’est plus tout-puissant. Ce récit est avant tout un pamphlet contre l’impérialisme, contre les massacres qui furent perpétrés, au nom de l’empire. Avec ce récit, l’impérialisme est rhabillé pour l’hiver.



Envahir les autres, prendre leurs richesses, leurs vies, c’est génial pour l’empire, mais quand la roue tourne et que l’Angleterre se fait envahir et décimer à son tour, là, on ne rigole plus ! À noter que les bondieusards sont aussi rhabillés pour l’hiver.



Cette adaptation est très bien faite et durant ma lecture, j’ai eu peur, j’ai serré les dents (et les fesses), devant tous ces morts, des gens tués pour rien, ces militaires impuissants, ces civils emprisonnés dans un tripode et puis pressé comme des oranges, devant ces visions d’apocalypse, qui n’est pas biblique, ni divine, mais extra-terrestre.



C’est un récit violent, sanglant, horrible. C’est un récit de survie, de fuite en avant pour notre narrateur. On est loin du gentil "E.T téléphone maison".



Notre narrateur est un peu perdu entre "je vais voir les martiens", "je mets ma famille à l’abri", "je retourne dans notre maison chercher une photo", "je tente de sauver des gens", "je repars sur les routes". Ce qui pourrait manquer de cohérence dans ses errances a pour but de nous en raconter le plus possible, car il sera témoin de bien des choses.



Une lecture qui ne laisse pas indifférente !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La Guerre des Mondes, tome 1 (BD)

Que Dieu protège la reine, les Martiens nous ont envahi ! Oui, la reine, pas le roi Charles, parce qu’à cette époque, même Elizabeth II n’est pas encore l’ébauche d’un projet…



Nous sommes en 1894, c’est donc Victoria Regina qui est assise sur le trône. Même si les tenues des dames ne ressemblent pas à celles de l’époque victorienne.



Dans le Surrey, Angleterre, un vaisseau Martien a atterri, creusant un grand cratère. Le vaisseau, sorte de truc phallique bien droit, recèle une créature que personne n’a envie de croiser dans sa vie.



Dire que les Anglais, imbu d’eux-mêmes, pensent avoir affaire à une civilisation primitive… Hé, quand on se déplace en vaisseau spatial, on est tout sauf primitif, normalement.



N’ayant jamais lu le roman original, je ne pourrais pas juger de la fidélité de l’adaptation. Mais je peux déjà vous parler des dessins, que j’ai apprécié. Les visages sont détaillés, on ne peut pas confondre deux personnages ensemble, il y a du dynamisme dans les dessins, autant que dans le scénario.



Par contre, les policiers sont un peu trop bodybuildés, comme s’ils sortaient d’un blockbuster américain… Comme je le disais plus haut, l’habillement des femmes n’est absolument pas victorien, plus années 30. Pourtant, pas de voitures, tout le monde est à vélo, à cheval, monté ou attelé.



La publication originale du roman est 1898, sans doute qu’en adaptant le roman, le scénariste a décidé de ne pas se faire chier avec la mode d’avant 1900… Ce n’est pas le plus important dans cette adaptation.



Ce qui est important, c’est le message : ces Martiens sont arrivés, tels des conquistadors, des colonisateurs, et ils exterminent tout ce qui n’est pas comme eux. Ce que faisaient toujours les colonisateurs et à cette époque, l’empire britannique avec moult colonies, protectorats et territoires.



Dans le roman (et dans cette adaptation), le grand empire britannique est mis à genoux, il n’est plus tout-puissant. Ce récit est avant tout un pamphlet contre l’impérialisme, contre les massacres qui furent perpétrés, au nom de l’empire. Avec ce récit, l’impérialisme est rhabillé pour l’hiver.



Envahir les autres, prendre leurs richesses, leurs vies, c’est génial pour l’empire, mais quand la roue tourne et que l’Angleterre se fait envahir et décimer à son tour, là, on ne rigole plus ! À noter que les bondieusards sont aussi rhabillés pour l’hiver.



Cette adaptation est très bien faite et durant ma lecture, j’ai eu peur, j’ai serré les dents (et les fesses), devant tous ces morts, des gens tués pour rien, ces militaires impuissants, ces civils emprisonnés dans un tripode et puis pressé comme des oranges, devant ces visions d’apocalypse, qui n’est pas biblique, ni divine, mais extra-terrestre.



C’est un récit violent, sanglant, horrible. C’est un récit de survie, de fuite en avant pour notre narrateur. On est loin du gentil "E.T téléphone maison".



Notre narrateur est un peu perdu entre "je vais voir les martiens", "je mets ma famille à l’abri", "je retourne dans notre maison chercher une photo", "je tente de sauver des gens", "je repars sur les routes". Ce qui pourrait manquer de cohérence dans ses errances a pour but de nous en raconter le plus possible, car il sera témoin de bien des choses.



Une lecture qui ne laisse pas indifférente !


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L'Homme invisible, tome 2 (BD)

Une seconde partie conclusive toute aussi réussie que la première. Le traitement visuel est le vrai point positif. Pour autant, l'adaptation par Dobbs ne démérite pas.



Entre révélations, tête-à-tête tendu et révolte villageoise, le destin de Griffin se scelle. Une BD qui me réconcilie avec l’œuvre d'H. G. Wells.
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L'homme invisible, tome 1 (BD)

Rien ne vaut de lire l'oeuvre originale. Dans le cas présent, "L'Homme Invisible" est un classique de la littérature de science-fiction.



Le roman d'H. G. Wells n'est pas mon meilleur souvenir de lecture. Son personnage principal, volontairement immoral et glissant lentement vers la folie, n'a clairement pas l'étoffe d'un héros suscitant l'empathie. Ce n'est pas pour rien qu'une des dernières adaptations modernes l'imagine en conjoint violent et pervers.



Ici, Dobbs adapte le roman en une bande dessinée sublimée par les planches de Chris Regnault. Et c'est un véritable tour de magie qui s'opère puisque j'ai vraiment apprécié cette lecture.
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Les Grandes Batailles de chars : Les Ardenn..

Une bande-dessinée que j'ai trouvée très réussie sur le point de vue historique et sur le matériel de l'époque (en l'occurrence sur les chars) mais pas très emballante au niveau du récit.

On suit un homme en particulier, un SS, chef de char qui participe à la bataille des Ardennes - dernière offensive des Nazis face à l'avancée des Alliés sur leur territoire - Evidemment, ce n'est pas avec ce récit que nous en apprendrons le plus sur cette bataille mais le dessin est plutôt intéressant au niveau des combats et du graphisme, notamment des engins (ce qui est un minimum pour une série qui se consacre aux chars !).

Le dossier en conclusion sur la Bataille des Ardennes est lui très intéressant - court mais très complet (forces en présence, victimes, plan de bataille, contexte, objectifs...). Une partie est évidemment consacré aux chars et notamment au Panther, char allemand qui est décortiqué au niveau technique et de ses capacités de combats.

Premier tome que je lis de cette série qui me parait très prometteuse, en tout cas extrêmement intéressante.

Il ne manque plus qu'un récit un brin plus passionnant et avec des personnages plus approfondis.
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Léonov : Le premier homme dans le vide spatial

Derrière l'inoubliable Gagarine, l'histoire n'a pas retenu le nom de Leonov, pourtant pionner lui aussi de la conquête spatiale soviétique. Dans un récit on ne peut plus classique, cet album le remet en lumière.
Lien : https://www.actuabd.com/Leon..
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Les Grandes Batailles de chars : Les Ardenn..

Ce récit est écrit par Dobbs. Il va nous faire suivre le périple de l'oberscharfürher Max et de son Panther lors de la bataille des Ardennes. Là aussi, il place la petite histoire dans la grande.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Souviens-toi que tu vas mourir

Les chaines de la haine



La Guerre de Sécession a pris fin mais les haines ne sont pas éteintes pour autant… Le destin a enchaîné Meadows, un soldat noir dont la femme perdu la vie lors du massacre de Lawrence, à Blackwood, un ancien soldat sudiste qui y aurait participé.



Dans ce western crépusculaire, Dobbs nous livre un récit implacable, tout à la fois sombre et haletant, joliment mis en scène par les crayons de Nicola Genzianella et les couleurs de Claudia Palescandolo… L’éclectique scénariste ne laisse ni au lecteur ni à ses héros le temps de reprendre leur souffle alors que nos deux héros s’acheminent lentement vers leur inexorable destin.



Avec un tel titre, Souviens-toi que tu vas mourir, on pouvait s’attendre à une fin tragique. Malgré cela, le lecteur conserve un fragile espoir chevillé au corps… à tort… Et pourtant, l’album s’achève sur une note lumineuse et optimiste qui semble nous murmurer qu’un avenir commun est possible, au-delà des haines…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Les Grandes Batailles de chars : Les Ardenn..

Hiver 1944

Contre l'avis de ses propres conseillers, Hitler décide de lancer une offensive pour contrer l'avance des troupes alliées dans les Ardennes, tout en ayant l'objectif de reprendre le.port d'Anvers pour leur couper une source d'approvisionnement importante.



Le temps se mets de leur côté en clouant les avions alliés au sol.

Mais les troupes américaines leur offrent une résistance plus qu'héroïque et freinent leur avancée.

Pis encore, à certains endroits, les percées ne se réalisent pas, et en viennent à compromettre toute l'opération.

Le temps vient de se ranger aux côtés des alliés.

Les divisions de panzers allemands souffrent du manque de pièces et d'essence, sans compter que dès que le ciel le permettra, ils seront autant de cibles faciles pour les Thunderbolds et autres Mustangs américains.

En attendant, vivons ces événements à bord du Panther de Max Gruber.



Un album de très bonne facture, qui en profite aussi pour nous relater quelques actions moins glorieuses des SS pendant cette campagne.
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Souviens-toi que tu vas mourir

Dans cet album, les auteurs Dobbs (scénario) et Genzaniella (dessins) vous emmènent dans le Kentucky alors que la guerre de Sécession vient à peine de se terminer.
Lien : https://www.actuabd.com/Souv..
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Souviens-toi que tu vas mourir

Une histoire épatante et surprenante qui réussit l'exploit d'allier une intrigue de pure action, de survie allié à une histoire de rédemption.

Meadows est un homme qui a fait de mauvais choix sans être totalement mauvais; cela on le devine. Il se retrouve dans la bande de Quantrill, sudiste fou furieux qui a déclenché un massacre deux années auparavant dans la ville de Lawrence par pur plaisir en dépit de certains de ses hommes dont Meadows. Assiégés par l'armée, Quantrill et ses hommes se défendent et font un dernier baroud d'honneur (enfin pas vraiment). Meadows réussit à s'en sortir en se battant avec Blackwood, sergent nordiste. Capturés et exploités par deux frères légérement idiots, ils se rendent compte que pour pouvoir survivre et se sauver il va falloir qu'ils s'allient ; entre le sudiste blanc et le soldat noir, rien ne sera évident d'autant qu'ils se rendront compte qu'ils étaient très proches quand ils ont vécu le massacre de Lawrence.

Une histoire surprenante, réaliste sans aucune concession, un western apre et sombre mais pas sans espoir, car si les deux hommes ne seront jamais sans doute amis , il se peut que leurs enfants prendront d'autres voies que celle de la vengeance. Juste un brin d'espoir dans une intrigue sombre et douloureuse.

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Souviens-toi que tu vas mourir

Une BD aventure western où règne la violence, l'esclavagisme, le racisme, les massacres et la vengeance !



Nous suivons deux personnages que tout oppose ! Le 1er, Meadows, il est sergent, noir de peau (important pour l'histoire) il est là pour faire régner la loi, la vraie.

L'autre homme se nomme Quantrill, blanc de peau, sudiste, considéré comment ultraviolent et ayant participé à de nombreux massacres où des dizaines et dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants sont morts.



Ils vont devoir s'entraider s'ils veulent sauver leur peau.



On est dès le début plongé dans cette ambiance si propice aux règlements de comptes.

Vulgaire, violent et riche en confrontation, on est happé et on n'en ressort pas jusqu'à la dernière page.



D'ailleurs c'est aussi grâce au récit qui lui est excellent ! Tout est parfaitement bien amené, c'est détaillé, précis et la justesse des dialogues rend l'album encore meilleur.

On sent bien que le chemin ne va pas être simple, que ce soit pour l'un ou pour l'autre de nos protagonistes.



Et que ce soit Quantrill, recherché mort ou vif, ou le sergent, seul (sans ses armes et ses collègues) confronté au racisme d'une brutalité sans nom, rien, mais alors rien n'est simple !
Lien : https://www.labulle-lunelopo..
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Souviens-toi que tu vas mourir

Fort de ce contexte qui se veut au demeurant véridique, le récit se focalise bientôt sur deux personnages principaux, Blackwood et Meadows, deux hommes que tout sépare et qui vont devoir mettre de côté leur adversité pour faire cause commune.
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Souviens-toi que tu vas mourir

Mai 1865

La guerre est finie, le général Lee a déposé les armes au nim de la Confédération, l'Union a gagné la guerre de Sécession.

Mais pour certains, admettre cet état de fait est tout simplement inadmissible, c'est le cas de Will Quantrill et de sa bande, qui va tout simplement brûler une ville entière, Lawrence, et exécuter tous ses habitants, femmes et enfants compris.

Mais leur histoire est sur le point de se terminer. Des Marshalls, épaulés par l'armée de l'Union, viennent de localiser la troupe tristement célèbre, les bouchers de Lawrence.

Dans quelques instants, ils vont donner l'assaut et essayer d'en capturer quelques uns pour les pendre en ville après un procès, mais rien ne les y oblige non plus...



Un superbe album qui nous plonge dans une des pages les plus sombres de l'Histoire des États-Unis, et nous démontre que les apparences sont parfois trompeuses et qu'une lueur peut toujours exister au beau milieu des ténèbres.

J'ai vraiment adoré cet album, une véritable petite claque.
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Souviens-toi que tu vas mourir

Dans les nouveautés graphiques de cette année, je viens de découvrir Souviens-toi que tu vas mourir, signé Dobbs au scénario, Genzianella au dessin et Palescandolo aux couleurs.

Tout commence par la traque de Will Quantrill et sa bande d'assassins, coupables notamment du massacre de la ville de Lawrence (Kansas) le 21 août 1863.

Les soldats de l'Union donnent l'assaut sur la ferme dans laquelle ils se sont retranchés.

Le sergent Nordiste Meadows et le renégat Sudiste Blackwood vont bientôt, bien malgré eux, voir leur destin lié.

S'ils veulent survivre il va leur falloir s'allier.

Un western rythmé, dans les règles des classiques du genre, superbement mis en images par Nicola Genzianella.

Assurément un album qui mérite le détour.

Le seul reproche que je lui ferais ?

Je l'ai trouvé trop court...
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Souviens-toi que tu vas mourir

Dobbs sait parfaitement tenir en haleine le lecteur et le surprend sans faux semblant dans un monde où la pitié n’a pas sa place. Un western de choc qui sort de l’ordinaire.
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Léonov : Le premier homme dans le vide spatial

Le récit est d’ailleurs ponctué de segments évoquant le passé de l'astronaute, sa famille persécutée par les milices et son penchant pour la peinture. En fait, l’auteur donne de la densité à celui que le Parti a déshumanisé, avant d’en faire un ambassadeur du Kremlin.


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