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Critiques de Dobbs (278)
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

La déception est donc flagrante devant cette BD terne et sans grande ambition. Visages peu expressifs, actions au ralenti, une tonalité sombre malgré le choix de la polychromie, peu ou pas d’ambiance générale…
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La machine à explorer le temps (BD)

Une nouvelle fois, cette collection proposée par le journal Le Monde et les éditions Glénat proposent une adaptation en bande dessinée d’un roman de H.G. Wells. Il s’agit cette fois-ci de La machine à explorer le temps.



Sans avoir lu le roman initial, la lecture de cette adaptation (repoussée à plusieurs occasions avec la ferme intention de commencer par l’œuvre originale) se révèle tout à fait adaptée pour un public qui a du mal avec la science-fiction.



Nous voici confrontés avec un scientifique qui est bien décidé à démontrer qu’il est possible de voyager dans le temps et qui – sur un coup de tête – tente l’expérience. Le voilà plongé dans un futur inquiétant qui laisse la place à un roman d’aventures mais aussi à une critique de la société industrielle. Cette partie de l’intrigue n’a, hélas, rien perdu de son actualité, même si les effets qui étaient soupçonnés à l’époque ne sont plus les mêmes aujourd’hui.



Les dessins sont plaisants et s’adaptent aux différents environnements : le XIXème siècle anglais, le futur, le voyage dans le temps. La double planche consacrée au premier départ et le retour du scientifique sont des moments forts, marquants et franchement saisissants. En revanche, le cahier critique est très pauvre, bien plus réduit qu’à l’ordinaire.



Cette bande dessinée est une réussite, même si elle ne donne pas forcément envie de découvrir l’œuvre originale. Elle reste un moyen pour la lire de manière indirecte.
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La Bête humaine (BD)

bonjour les lecteurs ...

Bd inspirée d'un volume de l'oeuvre " Les Rougon-Macquart" d'Émile Zola.

"La bête humaine " s'est également déclinée en film avec L'excellent Jean Gabin dans le rôle de Lantier.

Cet épisode des Rougon-Macquart est un des plus sombre de l'oeuvre.

Deux personnages principaux ..

Lantier qui est employé sur une ligne ferroviaire. Il est passionné par son travail, et tente de s’y vouer totalement, car il craint en lui les pulsions meurtrières qui l’agitent.

Roubaud est également un employé des chemins de fer. Il est le protégé du président de la compagnie : Grandmorin. Son épouse fut une "protégée " de Gandmorin.

Roubaud est un personnage qui va complètement se transformer au cours du roman : il va évoluer de mari aimant et employé modèle à un homme assassin, alcoolique et maltraitant sa femme.

Lantier sera repris par ses pulsions meurtrières

Le résumé est bref .. tout la monde connais cette histoire pour avoir, si pas lu le livre, vu le film.

Et bien grosse déception pour moi avec cette BD ( Anthony m'avait prévenue !!!).

Je pense que l'absence de contexte (on nous plonge d'un coup dans cet épisode qui appartient à une énorme saga) est assez perturbant. Il aurait été intéressant de connaitre les origines de Lantier par exemple, d'où lui viennent ses pulsons.

Il est dès lors difficile de se plonger dans l'histoire et de trouver de l'empathie pour les protagonistes.

Même si les sujets abordés ( la jalousie, la manipulation .. ) sont intéressants .. tout cela reste bien superficiel.

Les lecteurs n'ayant pas lu la sage de Zola risquent de se sentir un peu perdus.

Une petite touche positive .. le dessin de Giorgiani est une réussite .
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La Bête humaine (BD)

Dans la saga des Rougon-Macquart de Zola, la Bête Humaine est d'autant plus connue qu'elle a fait l'objet d'une adaptation au cinéma par Jean Renoir que j'ai vu à l'école et qui me laisse encore de souvenirs vivace tant la prestation de Jean Gabin la tête plein de charbon aux commandes d'une locomotive était des plus mémorables



Jean Renoir ayant pris la liberté de transposer l’intrigue d'Emile Zola à l’époque contemporaine et de modifier un certain nombre de scènes, dont le funeste tableau final cette adaptation BD de "La Bête humaine"colle mieux au roman même si en 80 pages un roman de1000 qui foisonne de personnages et d'intrigues secondaires, n'est pas une mince affaire .



L'intrigue plonge donc son lecteur à la fin du XIXe au cœur de la société française et du monde ferroviaire dans une intrigue sublimée par le dessin de Giorgiani.



Le scénariste Dobbs a respecté à la lettre l’œuvre originale de Zola , même en respectant (trop?) fidélement dialogues qui font parfois un peu datés, avec en figure de proue le chemin de fer, symbole violent des grands changements qui s'opèrent au coeur d'une société en pleine mutation.



Zola n'aime rien de plus que fouiller l'âme humaine pour y dénicher ses plus noirs instincts, la Bête du titre en question désignant autant l’homme que la machine, avec un héros dont les pulsions de sexe et de mort semblent pour le moins inévitables et dérangeantes.



Le dessinateur Germano Giorgiani fait un gros boulot d’immersion et un beau travail de fond dans la peinture sociale d’époque pour décrire ce monde aussi opaque que sombre, et le tout forme une adaptation haletante du chef d'oeuvre d’Émile Zola, La Bête Humaine.
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La Bête humaine (BD)

Cette première adaptation en bande dessinée de La Bête Humaine est admirablement réussie. De part une talentueuse collaboration entre les scénariste Dobbs et le dessinateur Germano Giorgiani, le défi des Editions Robinson est brillamment relevé.
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La Bête humaine (BD)

Dans son ensemble, la trame originale est respectée donc, ceux qui auront lu «La bête humaine» ne seront pas perdus. Pour les béotiens, mieux vaut prendre le temps de situer le cadre avec quelques recherches, sinon, ils apprécieront un récit de suspense bien construit dans une époque et un milieu intéressants, bien qu'ayant perdu la puissance critique de Zola.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

En février 1761, Nicolas est convoqué à Paris chez Monsieur Sartine, lieutenant-général de police. Ce dernier lui demande de faire toute la lumière sur la mystérieuse disparition du commissaire Lardin. Commence alors pour notre jeune inspecteur, une enquête qui le mènera à risquer sa vie au service de la vérité, dans le Paris de l’Ancien Régime. Entre un commissaire corrompu, des pensionnaires de maison close, des assassins sans vergogne et bien d’autres personnages, Nicolas arrivera-t-il à démêler le nœud du problème et peut-être sauver l’honneur du roi de France…



Je connaissais les héros de Jean-François Parot par quelques épisodes de la série de France 2 mais aussi par la lecture de l’homme au ventre de plomb. Ce même livre est le prochain à être adapté par Dobbs, étant donné que l’énigme des blancs manteaux dans sa version dessinée semble être, à l’instar du roman originel, un succès commercial. Il est toujours difficile de s’atteler à l’adaptation d’une œuvre littéraire. Néanmoins, Dobbs a une nouvelle fois démontré tout son savoir-faire en la matière. Alors même que vient juste de sortir une autre de ses adaptations avec La Bête humaine de Zola, son Nicolas le Floch s’impose aux admirateurs du héros de Parot comme aux nouveaux lecteurs qui entrent pour la première fois dans cet univers d’un Paris du XVIIIème siècle, mystérieux et assez sombre.



Cette bande dessinée ne se limite pas à être une reconstitution historique mais elle nous conte une intrigue policière dont le suspens nous tient en haleine jusqu’à la fin de l’album. Bien que j’avoue que le dénouement se fait un peu de manière précipité, cela est sûrement dû au fait que le récit a dû être condensé pour passer d’un roman de 380 pages à une BD de 62 planches. C’est aussi pourquoi, on ne s’appesantit pas sur la présentation des personnages et de leurs relations, qui seront a n’en pas douter, développées dans les prochaines aventures de notre héros. Il n’en demeure pas moins que ce polar historique est rondement mené et qu’il met en valeur, Nicolas, un jeune Breton plutôt perspicace qui est promu à un brillant avenir au vu de ses qualités d’enquêteur.



De même, Dobbs a apporté une attention toute particulière aux dialogues pour les rendre crédibles par rapport à l’époque. Cela donne une ambiance particulière à l’histoire car on n’a pas l’habitude de lire des bandes dessinées avec ce phrasé. Cela renforce ainsi notre immersion dans le Paris de 1761.



Pour cette énigme, le scénariste renoue avec son compère Chaïko, avec qui il vient de terminer il y a quelques mois à peine un album sur François 1er pour la collection « ils ont fait l’histoire » de chez Glénat. Comme sur cet album historique, le dessinateur chinois a dû faire pas mal de recherches pour se documenter sur cette période historique afin de peaufiner le rendu de l’époque. Son coup de crayon réaliste est totalement adapté aux décors un peu boueux du vieux Paris. Il met également en exergue l’expressivité des personnages. En ce qui concerne les couleurs, elles ont été très travaillées pour laisser transpirer cette noirceur et ce côté un peu glauque de certains lieux. Le découpage quant à lui est ultra-classique pour de la BD Franco-Belge. Ici pas de pleines pages et peu de découpages originaux des cases pour faire dans le sensationnel. La plupart des planches sont découpées en 4 bandes. Mais n’est-ce pas aussi pour renforcer le fait que Nicolas fait désormais partie des grands classiques romanesques ?



Dans cette première aventure le dessin de Chaïko pose les bases solides au développement de l’univers graphique de la série et se met au service de l’efficacité du roman, adapté avec brio par Dobbs.


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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

J’ai déjà eu l’occasion de le dire, il est souvent délicat de lire une adaptation, surtout lorsque vous avez apprécié l’œuvre originale. L’histoire initiale sera-t-elle respectée ? Et le visuel qui lui est désormais associé – qu’il s’agisse, pour le coup, d’un film, d’une série ou d’une bande dessinée – correspondra-t-il à mon imaginaire, à la façon dont je me représente les personnages…



Ici… c’est réussi ! Certes, la façon de représenter certains des personnages ne colle pas avec la façon dont je les avais imaginés – l’inspecteur Bourdeau, par exemple, M. de Sartine, ou le docteur Semacgus, notamment -, mais l’ambiance est bien rendue, de ce Paris du XVIIIe siècle, dans l’Ancien Régime finissant. Les complots, les manipulations, la société déliquescente, la misère crasse des franges les plus défavorisées de la population, abandonnées de tous… Les dessins sont sombres à souhait, un peu glauques, un peu « suintants », tout à fait adaptés.



Respectant la trame du récit initial de Jean-François Parot, on se retrouve aisément dans l’histoire. Pour autant que je m’en souvienne – ma lecture de L’énigme des Blancs-Manteaux remonte à quelques années maintenant -, au-delà des indispensables ellipses, notamment au début du récit, je retrouve bien « mon » Nicolas Le Floch…



Bref, cette bande dessinée est, pour moi, une réussite. Agréable à lire, sans trahir l’original, avec des dessins évocateurs. Vivement la suite !
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La Bête humaine (BD)

Roubaud, employé au chemin de fer vient de se faire sermonner par son chef d’exploitation parce qu’il s’était opposé au sous-préfet et son chien. Il échappe de peu à la mutation grâce aux appuis du parrain de sa femme, le président Grandmorin qui est un des administrateurs de la Compagnie ferroviaire. Mais voilà, devant le refus de sa femme à aller passer quelques jours chez son protecteur pour le remercier en personne dans sa propriété de Donville, il comprend à demi-mot que sa femme a été abusée par celui-ci alors qu’elle était plus jeune. Fou de jalousie, le mari ne peut pas le supporter et décide de se venger en tuant cet homme. Pensant sceller son couple, il impose à sa femme, Séverine, de l’aider à réaliser sa vengeance dans un train roulant à plus de 80Km/h. Néanmoins, il y a un témoin de ce meurtre…



Honte à moi, je n’ai jamais lu cet ouvrage de Zola. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai été hermétique à certaines œuvres durant mes années lycée, peut-être par paresse ou par esprit de rébellion car ces lectures étaient obligatoires. Cela ne m’empêchait pas de lire. Mais uniquement ce dont j’avais envie et pas forcément tout ce qui m’était imposé. Je pense que cette attitude a fait que je suis passé à côté de certains classiques comme celui-ci et je le regrette, avec l’âge. C’est pourquoi lorsque j’ai vu que Dobbs s’était attelé à l’adaptation de « la Bête humaine », j’ai eu envie de l’acheter aussi bien pour mon fils que pour moi afin de découvrir l’œuvre sous un angle moins scolaire. Et comme c’est aussi cela la magie de la BD, après avoir dévoré l’album, j’ai décidé d’inscrire le livre dans ma liste des prochaines lectures afin de me faire ma propre opinion sur le texte original.



Il est vrai que je ne l’ai pas lu à proprement parlé mais cela ne m’empêche pas d’avoir lu des choses sur le sujet et je crois que l’adaptation de Dobbs diffère quelque peu du roman. C’est tant mieux car quelqu’un qui aurait lu l’original pourrait s’ennuyer. En effet, ici pas de contexte qui inscrive « la Bête humaine » dans un ensemble plus vaste de relations transgénérationnelles mais plutôt un thriller bien ficelé et abordant la psychologie ainsi que les différentes motivations des personnages. De plus, je n’ai peut-être pas compris, mais pour moi, il n’y a pas qu’un seul « héros », si tant est que l’on puisse l’appeler ainsi, dans cette BD. Jacques Lantier partage cet honneur avec Séverine, Roubaud et Lison. Parce que le scénario veut que « la Bête humaine », se manifeste aussi bien dans la maladie de Jacques que dans l’agression du président Grandmorin (par Roubaud) mais aussi dans la manipulation de Séverine (quand elle veut que Jacques tue pour elle). Enfin, « la Bête humaine » c’est également la place que prend la locomotive dans l’histoire ainsi que sa personnification en tant que dame du rail.



Chez Zola, on a une profusion de personnages, c’est le cas ici aussi, où l’on peut découvrir de nombreux personnages secondaires. J’ai été assez surpris car même si l‘histoire est intéressante et maintien l’intérêt du lecteur par le traitement sous forme de thriller, la plupart des protagonistes ne sont pas vraiment sympathiques ni attachants. On s’intéresse mais on ne s’enthousiasme pas pour les différents « acteurs » dont les trajectoires de vie ne sont pas très réjouissantes et même, osons le dire, carrément déprimantes parfois. C’est du drame à l’état pur même la fin ne laisse pas présager une lueur d’espoir mais Dobbs n’y est pour rien : dans l’œuvre de Zola, il existe une sorte de « déterminisme social » qui marque chaque individu par ses origines et son milieu social (les personnes venant d’un milieu modeste ne peuvent pas espérer « mieux », selon l’écrivain du XIXeme siècle).



L’aspect dramatique du récit se transpose dans les couleurs sombres qui jouent énormément sur le ressenti que l’on perçoit à la lecture de l’album. De même le trait réaliste de Germano Giorgiani arrive à rendre parfaitement les émotions, que ce soit la colère, le dégoût ou la violence déformant les visages. Le coup de crayon de l’auteur met en exergue l’aspect torturé des âmes que l’on pourrait penser damnées. Le découpage des cases donne souvent une impression d’oppression et rend parfois mal à l’aise. A part quelques cases ou rares pages qui mettent en valeur la locomotive et le réseau ferré, les paysages et décors extérieurs ne sont pas tellement représentés. Beaucoup de scènes se déroulent à huis clos, ce qui accentue l’atmosphère lourde. Graphiquement parlant tout a été étudié pour coller parfaitement au récit. C’est plutôt une des sorties réussies de la rentrée, vouée à un certain succès. Cette BD est en concurrence avec une autre œuvre de Dobbs sortie fin août, chez le même éditeur, Nicholas le Floch son « énigme des blancs manteaux » dont j’espère vous parler prochainement.
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La machine à explorer le temps (BD)

Je reste toujours autant bluffée devant les œuvres d'H.G Wells tout comme devant celles d'ailleurs de celles de Jules Verne qui furent des véritables visionnaires en leurs temps et qui, à mon humble avis, resteront intemporelles.

Avec cette superbe adaptation en bande dessinée de Dobbs et Mathieu Moreau, le lecteur novice ou passionné du 9e art se rangera à mes côtés il va sans dire.



Ici, notre scientifique, protagoniste, incompris par ses pairs qui le considèrent comme ayant perdu la raison, a inventé une machine à voyager dans le temps. Se retrouvant en l'an 802 701, notre héros découvre alors ce que son devenus les être humains (si ils peuvent encore être appelés comme tels). Ces derniers se répartissent en deux classes, les Eloĩs d'un côté (un peuple pacifiste qui ne vit pour ainsi dire que d'amour et d'eau fraîche) et les Morlocks qui ne font leur apparition que durant la nuit et sont redouté des premiers (comme "Le Dr Jekyll et Mr Hyde" de Stevenson). Découvrant que sa machine lui a été dérobée par ces derniers, notre explorateur ne pourra alors compter que sur son bon sens et sur l'aide précieuse de Weena, une jeune Eloĩe qui incarne la pureté même. Arrivera-t-il à rentrer chez lui (enfin à son époque, soit à la toute fin du XIX e siècle) indemne ? Je ne vais pas trop m'attarder sur le sujet, supposant que vous avez touts plus ou moins entendu parler, lu, ou vous les adaptations cinématographiques concernant le sujet.



Une dernière chose cependant, même si de nombreuses coupures ont du être indispensables pour cette adaptation le scénario de Wells est cependant respecté à la lettre et cela n'enlève rien à son charme, disons simplement que nous avons ici un complément de lecture que je ne peux que vous recommander, d'autant plus que le graphisme est extrêmement bien travaillé et soigné. A découvrir et à faire découvrir !
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

Fidèle lecteur des romans historiques de Jean-François Parot la curiosité m'a poussé à acheter l'adaptation en BD. Je n'ai pas été déçu par le résultat J'y ai retrouvé tous les atouts du polar historique : intrigue, suspense, références historiques. Les amateurs d’histoire de Paris y plongeront aussi avec délice, retrouvant, sous le crayon du dessinateur Chaiko, les monuments, rues et places parisiennes du Siècle des Lumières reconstituées avec un souci du détail saisissant. Vous trouverez également des personnages historiques tel que Charles Henri Sanson « exécuteur des hautes œuvres », bourreau de père en fils.

Une vraie réussite.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

C'est avec une certaine curiosité que j'aborde cette nouvelle série car de Nicolas Le Floch, je ne connaissais que le nom, n'ayant jamais lu les romans de Jean-François Parot, ni vu l'adaptation télévisée.



Cette première approche est plutôt plaisante.

Les auteurs de la Bd, dans ce premier opus, offrent aux lecteurs une présentation de ce jeune enquêteur de police qui donne envie de le suivre dans d'autres aventures : charismatique, fin limier et perspicace, Nicolas Le Floch a tout pour plaire.

Les histoires policières ne sont pas forcément ce que je préfère mais l'approche historique de ces enquêtes a retenu mon attention.

On retrouve tout à fait le Paris du XVIII eme siècle et cette reconstitution historique précise et documentée est tout à l'honneur du dessinateur Chaiko.

Quant à l'intrigue, elle fait la part belle au suspense et même si la fin m'a parue un peu abrupte, le rythme n'en est pas moins soutenu et haletant.



J'ai donc hâte de retrouver le célèbre commissaire à la cour de Louis XV, aux côtés de la Pompadour.



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Scotland Yard, tome 1 : Au coeur des ténèbres

Sombre plongée au coeur de Londres.

C'est l'époque de Jack l'éventreur et de Scotland Yard, l'époque des histoires sordides et des crimes atroces...

Cette Bd regorge de clins d'oeil que je ne reconnais pas forcément car je n'ai pas du tout de références en matière de romans policiers datant de la fin du XIX eme siècle. C'est dommage car tout l'intérêt de cette Bd tient, je pense, de cette référence à la culture littéraire du polar anglais et à son univers bien particulier.



Ici, tout est glauque et bien courageux seront les détectives de s'enhardir sur les pas des meurtriers.

Ce n'est pas forcément ma tasse de thé mais cela se lit assez aisément. A noter : des dessins tout à fait représentatifs de cet univers infâme et sanglant.

Avis aux amateurs !
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La Bête humaine (BD)

Cette adaptation BD de "La Bête humaine" est réussie car c’était un défi de résumer en 80 pages un roman qui foisonne de personnages secondaires, reliés les uns aux autres de façon plus ou moins évidente. Le scénariste Dobbs a respecté à la lettre l’œuvre originale de Zola et ceux qui ont lu le livre ne seront pas déroutés.
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Loki, tome 1

Commentaire global de la série :

J'ai adoré cette BD ! Du début à la fin, j'ai adoré cette reprise des contes nordiques ! Ici, l'esprit norrois y est très bien représenté ! L'utilisation des Nornes est splendide, et je ne peux qu'applaudir à deux voir quatre mains leur prestation. Dans cette série, point de Loki irrévocablement destiné au Mal ; son destin, il le porte aussi fièrement qu'il cherche son passé. Sa personnalité est parfaite, exactement celle auquel je m'attendais de la part du dieu de la Discorde, et j'avoues sans honte que je jalouse encore Angrboda d'avoir eu droit à ses largesses (eh ! je ne suis pas de bois, même si je suis asexuelle).

Que dire, que dire… Qu'il est dommage de n'avoir eu que deux tomes ? Oui. Il y a des maladresses, je les vois et je les ai vu, étant une grande fan de mythologie nordique. Mais je les laisse couler ; elles sont mineures, comparé à l'excellence du reste ! Comme le disait si bien notre ami Thor de Marvel : ENCORE !
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Méchants

Dommage de ne privilégier qu'une seule interprétation de ces méchants, quand parfois il y en a eu des centaines, et de ne parler que du cinéma : je cite l'exemple de Dracula, préféré ici dans le film de Coppola : il aurait été sympa de parler un peu plus de Christopher Lee qu'une ligne entre parenthèses !
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

Un premier opus qui place très efficacement sous les projecteurs un nouveau personnage que l’on peut connaître déjà que ce soit au niveau de l’arc littéraire de Jean-François Parot ou de son adaptation en série télévisée diffusée à partir de 2008. Une ouverture qui donne réellement envie de voir le fameux limier dans une nouvelle enquête. A suivre donc !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Méchants

Un beau livre qui traite des principaux méchants du cinéma avec de nombreuses descriptions sur le personnage, ses origines, son évolution dans le film, un spoilers sur sa fin, quel acteur l'incarne, des anecdotes et ses phrases fétiches.

On peut aussi admirer des créations de dessinateurs illustrant une cinquantaine de méchants.

Un must pour les amateurs de cinéma policier, fantastique et de science fiction.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 25 : François Ier

De tous les rois de France, François Ier est l'un de ceux qui a bonne presse.

Il faut dire qu'il a la chance d'avoir vécu pendant la Renaissance, cette période que beaucoup considèrent comme bénie après les terribles âges sombres qu'étaient le Moyen-Age avec la redécouverte de l'Antiquité et le développement de l'Humanisme . On oublie donc volontiers que ce fut un siècle sanglant remplit de guerres, d'assassinats, de massacres, de complots de trahisons.

L'album reflète bien cette réalité avec une scène d'ouverture en pleine bataille de Pavie, pleine de bruit et de fureur. L'on s'attache ensuite à l'ascension du jeune François d'Angoulême qui n'est alors qu'un cousin de Louis XII, on assiste à sa transformation en François Ier, et au début de son règne. C'est jeune monarque plein d'ambition, prompt à montrer son courage mais dont la témérité frôle parfois l'inconscience. Cela l'amène à partir guerroyer en Italie. Ici, l'album a eu l'intelligence de se détacher l'image populaire de la bataille de Marignan. Ce fut une boucherie sans nom, brutale, violente au cours de laquelle seize mille hommes perdirent la vie. C'est la bataille la plus meurtrière depuis l'Antiquité. Azincourt bataille de la guerre de Cent Ans pourtant renommée pour le nombre de ses victimes n'avait causé "que" six mille morts.

Et François Ier, fort de cette victoire, s'enivre de pouvoir, son orgueil grandit et il s'affirme comme un monarque implacable. Sa chute n'en sera que plus grande: il est défait à Pavie. S'ensuite une phase ou le roi apparait comme en retrait, effacé et l'album donne la vedette à sa mère. A son retour il renoue avec son caractère impitoyable et l'album s'achève sur une fin douce amère avec la mort de la mère du roi, immédiatement contrebalancée par l'introduction du navigateur Jacques Cartier.

On a affaire à un tome solide, aux dessins particulier très sobres qui lui confèrent un certains charme. Entièrement bâti autour du roi il constitue une bonne porte d'entrée pour ceux qui voudraient découvrir cette figure de l'Histoire de France et un ajout sympathique à ceux qui se passionnent pour la période.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 25 : François Ier

François 1er est le tout premier tome de la série « Ils ont fait l'histoire » que je lis et je n'ai pas été déçue par cette lecture.



Je pensais qu'on allait nous servir un énième Roi de la Renaissance, amateur d'art, ami de Léonard de Vinci et grand constructeur de châteaux. Or, Dobbs et l'historienne Florence Alazard ont eu la bonne idée d'aborder une autre face de la personnalité du Roi : celui de guerrier. En effet, François 1er a mené plusieurs batailles aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du royaume de France.



On le découvre luttant contre le Parlement ou subissant de nombreuses trahisons de proches lui préférant ses ennemis. On le voit sur les champs de bataille endurant des échecs cuisants et allant même jusqu'à être fait prisonnier. On est loin du glamour que certains historiens nous vendent depuis des siècles.



C'est passionnant et instructif. Il est cependant dommage que l'album soit si court car il y avait plus à dire. Certes les vignettes sont riches d'enseignements mais il y a de nombreuses ellipses qui sont autant de ruptures dans le récit. Et certains événements sont à peine esquissés ce qui est dommage.



Du côté de dessins, le travail de Chaiko est remarquable si ce n'est que les couleurs sont très foncées du début à la fin, ce qui donne une certaine dureté à l'ensemble. C'est un choix étrange lorsqu'il s'agit de dessiner le Roi de la Renaissance.



Malgré ces petites faiblesses, cet album a beaucoup de qualités et devrait ravir les amateurs d'Histoire.



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