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Citations de Kurt Vonnegut (312)


Ne renoncez pas aux livres. Ils sont si agréables - ce poids amical. La douce résistance de leurs pages quand vous les tournez du bout de vos doigts sensibles. Une grande part de notre cerveau sert à décider si ce que nos mains touchent est bon ou non pour nous. N'importe quel cerveau normalement constitué sait que les livres sont bons pour la santé.
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Le plus souvent, les assistants d'aumônerie prêtent à rire dans l'armée américaine. Et Billy ne faisait pas exception. Il était incapable de nuire à l'ennemi ou d'aider ses amis. Il faut avouer qu'il n'avait pas d'amis. Il servait de domestique à un marchand de sermons, n'espérait ni monter en grade ni recevoir de décorations, ne portait pas les armes, croyait humblement en un Jésus d'amour qui soulevait le cœur de la plupart des soldats.
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Je n’avais pas le moindre respect pour l’œuvre créatrice du peintre ni pour celle de la romancière. Mon avis était que Karabekian, avec ses tableaux insignifiants, avait fomenté un complot avec les millionnaires pour inspirer un sentiment de stupidité aux gens pauvres. Mon avis était que Beatrice Keedsler s’était alliée à d’autres conteurs ringards pour faire croire aux gens qu’il existait dans la vie des personnages principaux, des personnages secondaires, des détails significatifs, des détails insignifiants, qu’il y avait des leçons à en tirer, des épreuves à surmonter, et un début, un milieu et une fin.
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Si vous voulez faire de la peine à vos parents et que vous n'avez pas le cran d'être homosexuel, le moins que vous puissiez faire est de vous lancer dans l'art.
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Ce que j’ai appris de plus important à Tralfamadore c’est qu’une personne qui meurt semble seulement mourir. Elle continue à vivre dans le passé et il est totalement ridicule de pleurer à son enterrement. Le passé, le présent, le futur ont toujours existé, se perpétueront à jamais. […]
Un Tralfamadorien, en présence d’un cadavre, se contente de penser que le mort est pour l’heure en mauvais état, mais que le même individu se porte fort bien à de nombreuses autres époques. Aujourd’hui, quand on m’annonce que quelqu’un est décédé, je hausse les épaules et prononce les paroles des Tralfamadoriens à cette occasion : C’EST LA VIE.
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Les deux éclaireurs qui avaient laissé choir Billy et Fumeux venaient de se faire abattre. Ils s'étaient embusqués, attendaient les Allemands. On les avait découverts, canardés par derrière. Maintenant, ils mourraient dans la neige, sans souffrance et faisaient du blanc manteau un sorbet à la framboise. C'est la vie.
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Je pourrais tailler un homme mieux foutu que lui dans une banane.
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« Nous sommes ce que nous feignons d’être, aussi devons-nous prendre garde à ce que nous feignons d’être. »
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C'est "l’Évangile de l'espace" de Kilgore Trout. Il s'agit d'un visiteur étranger à la Terre qui, entre parenthèses, a beaucoup d'un Tralfamadorien. Il se livre à une étude serrée de la chrétienté dans le but de découvrir pourquoi les chrétiens se révèlent si facilement cruels. Il conclut qu'une bonne partie du problème tient au bourrage de crâne massif du Nouveau Testament. Selon son optique, le rôle des Évangiles serait d'inculquer aux gens, entre autres choses, une infinie compassion, même envers les plus déshérités.
Mais en fait, le message des Évangiles est celui-ci:
"Avant de tuer qui que ce soit, assurez-vous bien qu'il n'a pas de hautres relations." C'est la vie.

Ce qui accroche dans toutes ces bondieuseries, proclame le voyageur interstellaire, c'est que le Christ, sous son aspect plutôt insignifiant, est en réalité Fils de l'Etre suprême. Les lecteurs en sont conscients et quand se place la scène la de la crucifixion, ils s'écrient tout naturellement (Juderose relit la phrase à haute voix):
"Oh, machin, ce coup-là, ils n'ont pas tiré le bon numéro en lynchant ce type!"
Ce qui entraîne une pensée concomitante; "Il y a donc des gars bons à lyncher?" Qui alors? Ceux qui ne connaissent personne de bien placé. C'est la vie.
L'étranger fait don à la Terre d'un nouvel Evangile. Le Christ y est vraiment un rien du tout et un fichu poison pour beaucoup de gens pourvus d'accointances plus puissantes que les siennes. Il se débrouille cependant pour proférer toutes les merveilleuses paroles pleines de mystère qui figurent aussi les anciennes version.
C'est pourquoi, un beau jour, on s'amuse à le clouer sur une croix qu'on plante en terre. Les tortionnaires sont sûrs que cela ne tirera pas à conséquence. Et le lecteur se doit d'adopter cette vue car le nouvel Évangile lui enfonce dans la tête, de gré ou de force, que Jésus est bien un va-nu-pieds.
Et soudain, au moment où cet obscur est sur le point de mourir, les cieux se déchirent, le tonnerre résonne, l'éclair jaillit. La voix de Dieu gronde du haut des nues. Elle annonce à tous qu'il fait son fils de ce bon à rien et lui accorde, à ce jour l'éternité, les pouvoirs et privilèges du Fils du Créateur de l'Univers. Dieu tonne: " Dès cet instant, Ma main s'appesantira sur quiconque s'acharne sur un pauvre mec sans piston!"
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En ami du tribunal qui jugera Eichmann, je fais part de mon opinion selon laquelle Eichmann est incapable de faire la différence entre le bien et le mal – que non seulement le bien et le mal, mais aussi le vrai et le faux, l’espoir et le désespoir, la beauté et la laideur, la bonté et la cruauté, la comédie et la tragédie, sont tous traités sans distinction par l’esprit d’Eichmann, comme de la grenaille dans un clairon.
Mon cas est différent. Je sais toujours quand je mens, suis capable d’imaginer les conséquences cruelles de mes mensonges pour quiconque y aura cru, ai conscience que la cruauté est un mal. Il me serait aussi difficile de mentir sans m’en rendre compte que d’évacuer un calcul rénal sans m’en apercevoir.
S’il existe une autre vie après celle-ci, j’aimerais volontiers, dans la prochaine, être le genre de personne dont on peut véritablement dire : “Pardonnez-lui – il ne sait pas ce qu’il fait.”
On ne saurait en dire autant dans ma vie d’aujourd’hui.
Mon seul avantage à connaître la différence entre le bien et le mal, pour autant que je sache, est que je peux parfois rire là où les Eichmann ne voient rien de drôle.

As a friend of the court that will try Eichmann, I offer my opinion that Eichmann cannot distinguish between right and wrong—that not only right and wrong, but truth and falsehood, hope and despair, beauty and ugliness, kindness and cruelty, comedy and tragedy, are all processed by Eichmann’s mind indiscriminately, like birdshot through a bugle.
My case is different. I always know when I tell a lie, am capable of imagining the cruel consequences of anybody’s believing my lies, know cruelty is wrong. I could no more lie without noticing it than I could unknowingly pass a kidney stone.
If there is another life after this one, I would like very much, in the next one, to be the sort of person of whom it could truly be said, “Forgive him—he knows not what he does.”
This cannot be said of me now.
The only advantage to me of knowing the difference between right and wrong, as nearly as I can tell, is that I can sometimes laugh when the Eichmanns can see nothing funny.
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Sonderkommando signifie détachement spécial. À Auschwitz, cela signifiait en effet un détachement très spécial, composé de prisonniers dont la fonction était d’escorter les condamnés jusqu’aux chambres à gaz, puis d’en retirer les corps. Quand le travail était terminé, les membres du Sonderkommando étaient tués à leur tour. La première fonction de leurs successeurs était de se débarrasser de leurs dépouilles.
Gutman me dit qu’en fait, de nombreux hommes se portaient volontaires au Sonderkommando.
— Pourquoi ? lui demandai-je.
— Si vous écriviez un livre sur le sujet, dit-il, et que vous apportiez la réponse à cette question, ce “Pourquoi ?”... vous auriez là un très grand livre.
— Vous connaissez la réponse ?
— Non. Et c’est pourquoi je donnerais une grosse somme d’argent pour un livre qui la contient.
— Aucune idée ?
— Non, dit-il en me regardant droit dans les yeux. Même si j’étais de ceux qui se sont portés volontaires.

Sonderkommando means special detail. At Auschwitz it meant a very special detail indeed—one composed of prisoners whose duties were to shepherd condemned persons into gas chambers, and then to lug their bodies out. When the job was done, the members of the Sonderkommando were themselves killed. The first duty of their successors was to dispose of their remains.
Gutman told me that many men actually volunteered for the Sonderkommando.
“Why?” I asked him.
“If you would write a book about that,” he said, “and give the answer to that question, that ‘Why?’—you would have a very great book.”
“Do you know the answer?” I said.
“No,” he said. “That is why I would pay a great deal of money for a book with the answer in it.”
“Any guesses?” I said.
“No,” he said, looking me straight in the eye, “even though I was one of the ones who volunteered.”
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" Méfiez-vous de celui qui travaille dur pour apprendre quelque chose et qui, l'ayant appris, ne se trouve pas plus sage qu'auparavant, nous dit Bokonon. Celui-là nourrit un ressentiment meurtrier contre ceux qui sont ignorants sans avoir eu à se donner du mal pour atteindre à l'ignorance."
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Billy a invité Trout à fêter sont dix-huitième anniversaire de mariage, deux jours plus tard. Les réjouissances battent maintenant leur plein.
Trout, dans la salle à manger, engloutit des canapés. Il parle à la femme d'un opticien, la bouche pleine de fromage blanc et d'oeufs de saumon. Tout le monde, Trout excepté, a un lien quelconque avec l'optique. De plus, il est le seul à ne pas porter de lunettes. Il se taille un fameux succès. Les convives sont fort aise de la présence d'un écrivain en chair et en os, même s'ils ignorent tout de ses romans.
Trout fait causette avec une certaine Maggie White qui, de secrétaire d'un dentiste, est devenue femme d'opticien. Elle est très jolie. Le dernier bouquin qu'elle ait ouvert est 'Ivanohé'.
Billy Pélerin, à deux pas, tend l'oreille. Il tripote quelque chose au fond de sa poche. C'est le cadeau destiné à sa femme, un écrin de satin blanc contenant un saphir étoilé à monture fantaisie. Il y en a pour huit cent dollars.
Les flatteries dont Trout est l'objet, toutes superficielles qu'elles soient et proférées par des béotiens, lui montent au cerveau comme une drogue. Sa satisfaction éclate en une bruyante impudence.
"Je crains de ne pas lire autant qu'il le faudrait, murmure Maggie.
- Nous avons tous peur de quelque chose, coupe Trout. Moi, c'est le cancer, les rats et les Doberman.
- J'ai honte de ne pas le savoir, mais je vous pose tout de même la question: qu'avez-vous écrit de plus connu?
- Un truc sur l'enterrement d'un célèbre chef français.
- C'est passionnant.
- Tout les meilleurs cuisiniers du monde se sont déplacés. C'est une cérémonie grandiose." Trout improvise au fur et à mesure. " Avant de sceller le cercueil, la famille asperge le mort de persil et de paprika." C'est la vie.
"C'est une histoire vraie?" s'enquiert Maggie White . Maggie n'est pas un cerveau, mais elle constitue une invitation irrésistible à la procréation. Les hommes la regardent et se mettent immédiatement à vouloir la remplir de bébés sur-le-champ. Elle n'a pas encore donné le jour à un seul enfant. Elle est adepte des méthodes anticonceptionnelles.
"Bien entendu, soutient Trout. Si je me servais événements qui n'ont pas réellement eu lieu et que j'essayais de vendre mes bouquins, je risquerais a prison. Ce serait de l'"abus de confiance""
Maggie gobe le tout. "Je n'avais jamais pensé à cela.
- Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
- C'est comme la publicité. On doit dire la vérité, sinon on a des ennuis.
- Très juste. Le même code régit les deux.
- Vous avez l'intention de nous faire entrer dans un récit, un de ces jours?
- Tout ce qui m'arrive se retrouve dans mes livres.
- Je vais bien mesurer mes paroles.
- Vous avez raison. Et je ne suis pas le seul à écouter. Dieu aussi vous entend. Au jour du Jugement dernier il vous énumérera tous vos faits et gestes. S'il s'avère que le mal l'emporte sur le bien, ce sera dommage pour vous parce que vous grillerez pour l'éternité. Et les brûlures ne cessent jamais de vous tourmenter."
La pauvre Maggie vire au gris. Elle avale aussi cela, en reste pétrifiée de terreur.
Kilgore Trout rit de bon coeur. Un œuf de saumon jaillit de sa bouche et atterrit au creux des seins de Maggie.
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Fumeux trimbalait un bloc de balsa qu'on disait être un oreiller de tranchée. Il avait un étui prophylactique qui contenait deux préservatifs résistants "Réservé à la prévention des maladies vénériennes!". Il possédait un sifflet qu'il ne ferait voir à personne avant d'être promu caporal. Et aussi la photo porno d'une femme essayant de s'accoupler avec un poney Shetland. Il avait obligé Billy Pélerin à l'admirer plusieurs fois.

Le femme et le poney tenaient la pose devant des portières de velours frangées de glands. Ils étaient flanqués de colonnes doriques. Devant l'une d'elle, un palmier en pot. C'était une reproduction de le première photo pornographique mentionnée dans les annales. Le mot "photographie" apparaît en 1839, et c'est cette même année que Louis J.M. Daguerre communique à l'Académie française qu''une image formée sur une plaque métallique argentée recouverte d'une mince pellicule d'iodure d'argent peut être développée en présence en présence de vapeur de mercure.
En 1841 tout juste deux ans plus tard, un assistant de Daguerre, André Le Fèvre est arrêté aux Tuileries pour avoir tenté de vendre une image de la femme et du poney. C'est aussi là que Fumeux avait acheté la sienne, aux Tuileries. Le Fèvre soutenait que c'était de l'art et qu'il s'attachait à faire revivre la mythologie grecque. D'ailleurs les colonnes et le palmier étaient là pour le prouver.
Interrogé sur mythe qu'il prétendait représenter, Le Fèvre jura qu'il en existait des milliers de similaires, dans lesquels la femme était une mortelle et le poney un dieu.
On le condamna à six mois de prison ferme. Il y mourut de pneumonie. C'est la vie.
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Kilgore Trout avait un jour écrit une nouvelle sous la forme d’un dialogue entre deux morceaux de levure. Ils discutaient des buts éventuels de l’existence tout en absorbant du sucre et en s’étouffant dans leurs excréments. En raison de leur intelligence limitée, ils n’en venaient jamais à se douter qu’ils étaient en train de fabriquer du Champagne.

Kilgore Trout once wrote a short story which was a dialogue between two pieces of yeast. They were discussing the possible purposes of life as they ate sugar and suffocated in their own excrement. Because of their limited intelligence, they never came close to guessing that they were making champagne.
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Mon beau-père avait été placé sur un tabouret d'une dizaine de centimètres. La corde lui avait été passée autour du cou et tendue fermement autour d'une branche de pommier en bourgeons. Le tabouret lui avait été ensuite retiré d'un coup de pied. il avait pu danser sur la pointe des pieds pendant qu'il s'étranglait.
Bien fait ?
Il avait été ranimé huit fois et pendu neuf.
Ce n'est qu'après la huitième pendaison que c'était envolé ce qui lui restait de courage et de dignité. ce n'est qu'après la huitième pendaison qu'il s'était comporté comme un enfant martyrisé.
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Lazzaro balaie d'un geste tout ce que Billy Pilgrim peut s'apprêter à répondre. - Te frappe pas, p'tit gars. Profite de la vie pendant qu'il est encore temps. il n'arrivera rien pendant cinq, dix, quinze, peut-être vingt ans. Mais écoute bien mon conseil : quand t'entends sonner, envoie quelqu'un d'autre ouvrir.
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Sigmund Freud a écrit qu'il ne savait pas ce que les femmes voulaient. Je sais ce que les femmes veulent. Elles veulent des tas et des tas de gens à qui parler.
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J’ai tendance moi aussi à considérer les êtres humains comme de gros tubes à essai, en matière plastique, remplis à l’intérieur de substances chimiques en réaction.
J’ai vu, dans mon enfance, des tas de gens qui avaient des goitres. Dwayne Hoover, le vendeur de Pontiac qui sera le héros de cette histoire, en a certainement vu lui aussi. Ces pauvres habitants de la Terre sont affligés d’enflures de la thyroïde si prononcées qu’on dirait que des zucchinis leur poussent dans la gorge.
Afin d’être à même de vivre comme tout le monde, il ne leur restait qu’une chose à faire : absorber chaque jour une dose d’iode d’un millionième de cm3.
Ma mère elle-même s’est démoli le cerveau à force d’absorber des somnifères qui étaient censés lui procurer des nuits calmes.
Quand je me sens déprimé, j’avale une petite pilule et je me trouve de nouveau en forme.
Et ainsi de suite.
C’est pourquoi, quand je crée un personnage de roman, je suis fortement tenté de penser qu’il est comme il est à cause de petites erreurs de connexion, ou du fait des quantités microscopiques de substances chimiques qu’il a avalées, ou oublié d’avaler, justement ce jour là.

I tend to think of human beings as huge, rubbery test tubes, too, with chemical reactions seething inside. When I was a boy, I saw a lot of people with goiters. So did Dwayne Hoover, the Pontiac dealer who is the hero of this book. Those unhappy Earthlings had such swollen thyroid glands that they seemed to have zucchini squash growing from their throats.
All they had to do in order to have ordinary lives, it turned out, was to consume less than one-millionth of an ounce of iodine every day.
My own mother wrecked her brains with chemicals, which were supposed to make her sleep.
When I get depressed, I take a little pill, and I cheer up again.
And so on.
So it is a big temptation to me, when I create a character for a novel, to say that he is what he is because of faulty wiring, or because of microscopic amounts of chemicals which he ate or failed to eat on that particular day.
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Billy avait accroché au mur de son cabinet, dans un cadre, une prière qui énumérait les règles lui permettant de faire aller, malgré son peu d'enthousiasme pour l'existence. De nombreux clients, devant l'invocation, exprimaient leur gratitude à Billy, car cette prière les réconfortait énormément eux aussi.

QUE DIEU M'ACCORDE LA SÉRÉNITÉ
D'ACCEPTER LES CHOSES QUE JE NE PEUX CHANGER,
LE COURAGE
DE TRANSFORMER CELLES QUI S'Y PRÊTENT
ET LA SAGESSE
DE SAVOIR TOUJOURS LES DISTINGUER.

Les choses que Billy Pilgrim ne pouvait changer comprenaient, entre autres, le passé, le présent et le futur.
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