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Citations de Kurt Vonnegut (312)


Écoutez : nous sommes sur terre pour glandouiller. Ne laissez personne prétendre autre chose !
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Je ne me propose pas de discuter ici de ma vie amoureuse. Je dirai juste que je ne me remets toujours pas de la manière dont les femmes sont faites et que je marcherai vers ma tombe en ayant encore envie de leur tâter le cul et les seins.
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"TESTS DE DESTRUCTION"

-J'ai vu cette inscription, dit Dwayne, et je n'ai pas pu m'empêcher de me demander si c'était pour que je vois des choses pareilles que Dieu m'avais mis sur terre. Voir tout ce qu'un homme est capable de supporter sans éclater en morceaux.
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Paul enviait l’esprit de Finnerty car Finnerty pouvait être tout ce qu’il désirait, et toujours brillamment. Quoi que les temps eussent réclamé, Finnerty aurait été parmi les meilleurs. Si l’on s’était trouvé dans l’âge de la musique, Finnerty aurait été – et, en fait, était – un grand virtuose du piano… ou il aurait pu être architecte, médecin ou écrivain. Avec une intuition inhumaine, Finnerty était à même de comprendre les principes de base et le fonctionnement de pratiquement toute œuvre humaine, sans s’en tenir au seul art de l’ingénieur.
Paul, lui, n’aurait pu être autre chose que ce qu’il était, pensait-il. En remplissant à nouveau son verre, il supposa qu’il n’aurait pu agir autrement que d’arriver à cet instant, dans ce living-room, sous le regard d’Anita.
C’était une pensée terrifiante que de se sentir à ce point intégré dans les rouages de la société et de l’histoire et d’être ainsi capable de se mouvoir sur un seul plan et sur une seule ligne. L’arrivée de Finnerty était perturbante, car elle ramenait à la surface le doute : la vie devait-elle être ainsi ? Paul avait songé à recourir aux services d’un psychiatre qui l’aurait rendu docile, satisfait de son sort, aimable envers tous. Mais à présent Finnerty était là, le poussant dans l’autre direction. Finnerty avait, semblait-t-il, vu quelque chose en Paul qu’il n’avait pas vu chez les autres, quelque chose qui lui avait plu… peut-être bien cette trace de révolte que Paul commençait seulement maintenant à soupçonner. Pour une certaine raison, Finnerty avait fait de Paul son seul ami.
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Nul ne peut nier que le bombardement de Dresde fut une tragédie. Après la lecture de ce livre, peu croiront qu’il ait relevé d’une impérieuse nécessité militaire. Ce fut un de ces événements épouvantables qui se produisent parfois en temps de guerre et sont le résultat d’un malheureux concours de circonstances. Ceux qui donnèrent leur approbation n’étaient ni pervers, ni cruels ; en revanche, il se peut qu’ils aient été trop éloignés des implacables réalités de la guerre pour concevoir pleinement l’impitoyable pouvoir destructeur atteint par les bombardements aériens au printemps de 1945.
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La fonction de l'artiste est de faire davantage aimer la vie aux gens.
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Je suis si intelligent que je sais ce qui ne va pas sur la planète. Tout le monde se demande, pendant et après nos guerres, après les incessants actes terroristes partout sur la planète : "Qu'est-ce qui a bien pu se passer ?"
Ce qui s'est passé, c'est que trop de gens, dont les lycéens et les chefs d’État, obéissent au code d'Hammourabi, un roi de Babylone qui vécut il y a presque quatre mille ans. On trouve d'ailleurs un écho de ce code dans l'Ancien Testament. Vous êtes prêtes ?
"Œil pour œil, dent pour dent."
[...]
Quand Jésus-Christ a été cloué à une croix, il a dit : "Pardonne-leur, mon Père, car ils ne savent pas ce qu'ils font."
Voilà un homme à part, quand même. N'importe qui, en conformité avec le code d'Hammourabi, aurait dit "Tue-les tous, papa, et tous leurs amis et tous leurs parents, et fais que leur mort soit lente et douloureuse."
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L’Amérique est la plus riche nation du monde, mais ses citoyens sont souvent pauvres et quand ils le sont, on pousse chacun d’eux à se haïr. Pour citer l’humoriste américain Kin Hubbard : « C’est pas une disgrâce d’être sans un sou, mais c’est tout comme. » En fait, c’est bien un crime pour un ressortissant U.S. d’être démuni bien que sa patrie soit une fédération d’indigents. Dans tout autre pays la tradition populaire cite des exemples d’hommes besogneux mais remplis de sagesse et par là plus estimables que quiconque possède or et grandeur. Les gueux du Nouveau Monde n’ont pas de telles légendes. Ils se rabaissent et glorifient leurs supérieurs dans l’ordre social. Le bouge le plus infâme, dont le propriétaire ne peut joindre les deux bouts, a bien des chances d’afficher sur le mur un écriteau portant cette cruelle inscription : « Si tu es si malin, pourquoi n’es-tu pas bourré aux as ? » Il n’y manquera pas non plus le drapeau national, de la taille d’une main d’enfant, enfilé sur un bâton de sucette et flottant au-dessus de la caisse.
[...]
Mes concitoyens, comme tous les êtres humains, admettent nombre de choses qui sont manifestement fausses. La plus virulente contre-vérité est qu’il est facile à tout Américain de faire fortune. Personne n’est prêt à reconnaître combien, en fait, âpre est la conquête de l’argent ; en conséquence, ceux qui n’en ont pas se rongent. Ce sentiment de culpabilité est une mine d’or pour les possédants qui ont fait moins en faveur des nécessiteux, dans le domaine privé aussi bien que public, qu’aucune classe dirigeante depuis l’ère napoléonienne.
Les États-Unis ont produit beaucoup de choses. La plus frappante, celle qu’on n’avait jamais vue, est une cohorte de miséreux dépourvus de dignité. On ne peut s’aimer les uns les autres quand on se déteste soi-même.
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Le but d'une vie humaine, qui que soit celui ou celle qui la mène, est d'aimer quiconque est là pour être aimé.
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Vous savez, je l'espère, que la télévision et les ordinateurs ne sont plus vos amis, qu'ils ne stimulent plus votre intelligence, pas davantage que les machines à sous. Tout ce qu'ils veulent, c'est que vous restiez assis tranquillement et achetiez toutes sortes de saloperies, que vous jouiez en Bourse comme si vous étiez à une partie de black-jack.
Or seul les gens bien informés et pleins d'affection apprennent aux autres des choses dont ils se souviendront toujours et qu'ils aimeront toujours. Ce que ne font pas l'ordinateur et la télé.
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La plus haute forme de trahison consiste à dire aux Américains qu'on ne les aime pas partout dans le monde, où qu'ils aillent et quoi qu’ils fassent".
La politique étrangère américaine devrait tenir compte de ce fait plutôt que de se bercer de l'illusion que les Américains sont partout aimés...
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 Kurt Vonnegut
Un pas en arrière, après avoir fait fausse route, est un pas dans la bonne direction.
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Dans cette histoire, Trout appelle sa guerre [la seconde guerre mondiale], qui est aussi la mienne, « la seconde tentative de suicide ratée de la civilisation occidentale ».
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 "Eh bien, moi, je sais. Vous allez faire croire que vous étiez des hommes, pas des morveux, et au cinéma vos rôles seront tenus par Frank Sinatra et John Wayne ou un de ces sales vieux bonshommes prestigieux à l’allure martiale. La guerre sera tout simplement magnifique et nous en aurons beaucoup d’autres. Dans lesquelles on enrôlera des mioches comme ceux d’en haut".
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Je me levai à mon tour.
- Mais monsieur, répliquai-je, je n'ai violé aucune loi !
- Ignorez-vous donc la chose la plus importante que l'on enseigne à Harvard ? Ne savez-vous pas que n'importe qui peut fort bien obéir à la loi et n'en être pas moins le pire criminel de son époque ?
Où et quand l'on enseignait de pareilles choses à Harvard, il n'en dit rien. Tu parles d'une nouvelle !
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Le Vietnam était un pays dans lequel l’Amérique essayait d’empêcher la population d’être communiste en lui larguant diverses choses de ses avions.
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Je vais y aller pour leur montrer ce que personne n’a jamais vu dans un festival d’art : un représentant des milliers d’artistes qui ont voué leur vie entière à la recherche de la vérité et de la beauté… et qui ont trouvé que dalle !
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Le monde lui avait prêté si peu d’attention qu’il se croyait mort. Il s’espérait mort.
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C’est une tragédie, sans nul doute, que les êtres humains puissent tirer tant d’énergie et d’enthousiasme de la haine.
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Vous avez entendu parler des « bébés crack » ? Ce sont des bébés qui viennent au monde déjà accros au crack car leur mère était accro au crack. Eh bien, nous sommes des bébés énergies fossiles.
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