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Critiques de Milarépa (14)
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Les cent mille chants, tome 1

Disons que je l'ai plus parcouru que véritablement lu. Relu certains passages et passant sur d'autres. Nombreuses pages lues en diagonale. Je suis bien sûr conquis par le propos théorique, mais quelque peu dérouté par l'agencement et l'organisation du récit. C'est un écrit qui date du XIe siècle et s'inscrit dans la venue du bouddhisme au Tibet, pays jusque là plutôt ancré dans le chamanisme et l'animisme. D'ailleurs le bouddhisme tibétain restera fortement teinté de chamanisme.

Le livre se compose de chapitres où Milarepa, dans son voyage, se retrouve dans différentes situations du quotidien, confronté aux discours et comportements des différentes personnes, de tout milieu social, parfois des esprits, qu'il rencontre sur sa route. Discours qui sont bien évidemment inscrits dans la réalité de la vie quotidienne, pleins de bon sens pratique mais très éloignés de l'enseignement bouddhsite. Alors, Milarepa, à travers ses "chants", diffusera le message du bouddhisme, abordera les notions de Dharma, Samsara... développant les concepts bouddhistes, avec une certaine poésie, confinant à une certaine épure. Son auditoire, à chaque fois, se révèlera conquis par ses paroles et adoptera le point de vue bouddhiste. On comprendra alors aisément que tout cela est bien difficile à appliquer de nos jours, même par les bouddhistes. Il en reste cependant des préceptes intéressant mais difficiles à appliquer. On peut éventuellement s'en inspirer mais pas plus (voir les citations). D'où, à mon avis, la limite actuelle du livre. Cela étant, parcourir le livre en diagonale peut se révéler intéressant pour qui veut apprendre sur cette forme de spiritualité.
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Oeuvres complètes : La vie - Les cent mille c..

Les œuvres complètes de Milarépa rassemblent La Vie et les Cent Mille Chants. Aucun des deux n'a véritablement été écrit par l'anachorète, mais par ses disciples et successeurs, plusieurs générations plus tard, avant que ce texte ne soit plus ou moins fixé dans cette version qu'a choisie de traduire Marie-Josée Lamothe.

Les deux textes racontent la vie de l'ascète, ses débuts, et son éveil, puis ses chants célèbres pour amener sur le chemin d'autres humains.

C'est un texte très dense, avec de nombreuses références inconnues du lecteur lambda, mais dont l'essence peut très bien être saisie par n'importe qui je pense.

On y retrouve tout ce qui fonde le bouddhisme tibétain dans un langage clair et précis, dense mais agréable.
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Oeuvres complètes : La vie - Les cent mille c..

Ce livre est avant tout la découverte ou la redécouverte de la vie de ce Sage. Mais au delà de ça le livre ouvre les possibilités pour tous à une vie meilleure, d'abord par le récit de la vie de Milarépa (on peut naitre au mauvais endroit, au mauvais moment et changer son chemin pour trouver la véritable voie ) et ensuite par les chants qu'il nous offre pour les méditer et les savourer. un excellent livre que je recommande en livre de chevet!
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Les cent mille chants, tome 1

La traduction des « cent mille chants » par Marie-José Lamothe des tribulations de Milarépa* dans un Tibet médiéval fin XIe et début XIIe siècle, est pour nous une pure merveille !

Il se dégage de cette hagiographie force et vitalité mêlées d'un espace de fraîcheur dû pour l'essentiel au style épuré de la narration et des envolées lyriques des “dohas”**.

Dans ce premier tome est narré la rencontre décisive de ce qui deviendra “le fils de cœur” du Jetsun Milarépa tout au long de sa vie, Dordjë Drak ou Rétchoungpa, alors adolescent. Les démêles hauts en couleurs de celui-ci avec sa parentelle pour suivre Milà-djé sont cocasses ; il est vrai qu'être adolescent au Tibet rural, à cette époque qui plus est, n'avait que peu à voir avec notre monde d'adolescent occidental actuel !

Dans ce premier volet déjà à travers ses “dohas”, Milarépa campe une position sans concession envers “le bonheur des pervertis” (ou samsara) et des mœurs villageoises de ses contemporains assez frustres. Sa “compassion” semble rude et exigeante, à la dimension sans doute des mentalités épaisses, et comportements rotors... ! En outre son passé sociétal sombre l'ayant entraîné vers des crimes passionnels familiaux de vengeances, ceci dans des “pratiques sulfureuses” très obscures et meurtrières, son zèle à promouvoir la “libération dans l'ainsité” n'était que d'autant plus forte, il savait de quoi il parlait !



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* “bonne nouvelle”

** poèmes mystiques tibétains chantés
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Milarépa, ses méfaits, ses épreuves, son illumina..

"Milarépa, ses méfaits, ses épreuves, son illumination" est la biographie d'un grand maitre de l'école Kagyüpa du bouddhisme tibétain écrite par sa disciple Heruka au XIVe siècle. Plutôt qu'une simple œuvre hagiographique, il faut le regarder comme l'épopée de l'éveil spirituel d'un grand saint. En même temps, c'est un plaidoyer éloquent en faveur de "l'ascétisme radicale" ce qui consiste à vivre nu dans les lieux isolés (les déserts, les cavernes), à rien boire et à rien manger.



Le livre qui possède une structure dramatique très solide qui est divisé comme suit:



-1- la naissance. Milarépa est né dans une famille aisée de la noblesse tibétaine

-2- la jeunesse. Après la mort de son père, son oncle lui vole ses biens.

-3- les méfaits - Milarépa devient sorcier. Il obtient une revanche très meurtrière.

-4- la conversion - Milarépa comprend il a fait des péché très sérieux. Il décide de suivre la voie bouddhique. Il se rend chez le grand lama Marpa dans l'espoir de devenir son disciple.

-5- les épreuves (a) - Marpa lui demande de construire trois tours qu'il détruit l'un après l'autre.

-6-les épreuves (b) - les épreuves prend fin. Milarépa comprend qu'il a du les subir afin d'expier ses péchés

-7- les méditations (a) - il médite auprès du lama. Le graine de la bonne pensée est semé.

-8- les méditations (b) - il médite et obtient toutes les doctrines générales.

- 9- les méditations (c)- il continue à méditer et prend conscience du néant du monde.

-10- les méditations (d) - il se rend compte de la non-réalité du monde sensible

-11- les ermitages - Milarépa fait des pèlerinages afin de rencontrer des disciples

-12- la mort- à 84 ans sur son lit de mort, il exhorte ses disciples à méditer et à pratique son ascétisme '"terrible"

Épilogue - Le Nirvâna - Les prodiges et les disciples se multiplient après la mort Milarépa



Milarépa insiste sur le fait que la méditation et les privations extrêmes sont nécessaires pour atteindre le Nirvâna. Si on est riche, on veut plus de richesses. Plus on mange, plus on a faim. Si on travaille, on s'accroche à ce que l'on gagne. Pour atteindre le Nirvâna, il faut vivre en ascète loin de la société humaine. Le leitmotiv de l'œuvre est: "O Seigneur ... Bénis le mendiant pour qu'il atteigne la perfection au désert."



Le bouddhisme de l'école de Milarépa a des importants points en communs avec le Taôisme. Les deux systèmes de penser demande au disciple de ne pas chercher la réussite dans le monde physique mais de perfectionner don "moi" intérieur en méditant. D'après les éditeurs de la série "Les grands initiés" le meilleur synthèse du Taôisme et le Bouddhisme tibétain se trouve dans le Zen japonais.
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Oeuvres complètes : La vie - Les cent mille c..

J'ai lu Milarepa il y a longtemps, prêté par un membre permanent de la communauté dans les Alpes de Haute Provence qui s'intéressait entr'autres aux philosophies et religions orientales, c'était un énorme in folio (± 30x40 cm) édité vers la fin du XIX ème siècle (si ma mémoire est fiable) et je me souviens du passage qui m'avait fait souffrir où son maître lui fait construire, puis "déconstruire" douze maisons sur douze collines … je ne saute jamais de pages, et cette seule partie devait être équivalente à un court roman … quelques temps plus tard, je trouvais une édition poche (10/18 je crois) certifiée comme "édition intégrale" dans la bibliothèque de la personne chez qui j'étais hébergé à Marrakech. Me demandant comment ce livre pouvait tenir dans un si faible volume je l'ai lu, ce passage des douze maisons était résumé en trois pages !

J'ignore la qualité de la traduction référencée ici, mon commentaire vise seulement à inciter les lecteurs à vérifier la qualité de la traduction d'un ouvrage, pour moi elle doit être intégrale et respecter au plus près l'esprit du texte original.

Il est difficile de noter des ouvrages religieux anciens, à partir du moment où des millions de personnes suivent les enseignement d'un livre, quel qu'il soit ça ne peut être qu'intéressant.
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Milarépa, ses méfaits, ses épreuves, son illumina..

Les vie des saints sont souvent consacrées très tôt aux autres. Milarepa se distingue par un parcours peu conventionnel, je ne le raconterai pas, pour ne pas dévoiler l'histoire; mais disons qu'il a mal commencé, puis en a bavé. Ce qui le rend vraiment particulier et attachant.
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Les cent mille chants, tome 2

le tome II des « cent mille chants » traduit par Marie-José Lamothe est pour nous le plus beau, le plus inspiré et abouti des trois, il nous livre un Milarépa scintillant, lumineux, plein de splendeur dans la nuit des comportements et “états d'âmes” de l'humain !

L'intensité et la profondeur des dialogues avec “son fils de coeur” Rétchoungpa (Dordjë Drak) en particulier, sont à la fois très émouvants et époustouflants de l'amour limpide que lui vouait Milàrépa !

Il souffle sur cet ouvrage la puissance de la dimension d'un “Âge intemporel” de l'Esprit de l'Humain, à travers les “dohas”* de Milarépas et de ses disciples. Le temps biologique est aboli, nous sommes dans la résonance d'une autre dimension de l'Être... une sorte de “non-temps immobile” à travers le manifesté.



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* poèmes mystiques tibétains chantés
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Milarépa, ses méfaits, ses épreuves, son illumina..

La traduction de Jacques Bacot de la vie de Milarépa* reste pour ce qui nous concerne celle qui est la plus fidèle des tribulations de la trilogie** des personnages, dans un Tibet médiéval du XIe siècle, aussi sombre, obscur et cruel, que celui de l'Europe de François d'Assise au XIIe siècle.

Il se dégage de cette hagiographie force et vitalité mêlés d'une spacieuse fraîcheur due dans son essentialité au style épuré de la narration et des envolées lyriques des “dohas”***.

Nous sommes dans cet ouvrage introduit dans une intimité de la vie d'un être hors du commun des hommes, d'une époque lointaine révolue d'un pays reculé, qui se lit dans un espace hors du temporel. Le récit où se côtoient la rudesse du vivre, voire d'une certaine brutalité de mœurs frustres de rustres, et les envolées d'allégories, nous entraîne dans une épopée mystique d'un monde étrange, où l'existence semble être dans un « ailleurs ».

Il n'en demeure pas moins, qu'à travers cet écrit Milà-djè nous livre le cœur tourmenté de l'humanité et l'issue possible de la cessation de ses affres. Un cheminement pugnace qui engage la totalité de l'être !

Que peut nous dire Déjtsun-Milà ici en Occident, à l'Humain d'aujourd'hui ? Nous essayerons d'aborder la question dans les trois tomes « Les cent mille chants » de la très regrettée Marie-José Lamothe, et les deux tomes « Chant extraordinaires » de Brian Cutillo.

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* “bonne nouvelle”

** dans l'ordre chronologique, Marpa, Milà, Rétchung ; pères fondateurs laïcs de la Lignée Kagyu, le “moine”, Gampopa comme l'appelait Milà-djè, étant voué à l'institutionnalisation monastique, est à part, et n'entre pas vraiment dans le “moule” de la truculence du récit. Milà et Rétchung étaient très défiants à l'endroit du monachisme et à raison ! Marpa lui n'en avait cure... !

*** poèmes spirituels tibétains chantés
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La vie

La vie de Milarépa (1040-1123), de sa jeunesse à l’atteinte de l’éveil.

Son maître était Marpa le Traducteur, qui lui-même avait pour maître Naropa. Après avoir commis le mal, Milarépa a subi plusieurs épreuves et s’est soumis à une privation extrême, méditant seul dans des grottes pendant des années, sans même aller mendier pour sa nourriture. Bien écrit, relativement facile à lire. Néanmoins, je n’ai pas trouvé ce récit particulièrement motivant étant donné les souffrances qui semblaient nécessaires à l'éveil.

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Oeuvres complètes : La vie - Les cent mille c..

Un texte d'une grande force qui nous plonge dans une quête de soi-même absolue. S'y ajoute la découverte d'une culture ancestrale austère et riche de mystères. La vie de Milarepa est un conte initiatique qui captive par sa dramaturgie. Les cent mille chants éveillent en nous un appel vers un absolu divin et merveilleux.
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Chants extraordinaires : Tome 2, Trente-sep..

Dans le tome 2 des “Chants extraordinaires”, les "dohas" sont parfois d'une grande beauté, sans doute plus destinés aux personnes introduites dans les subtilités des descriptions des sujets de pratiques spirituelles abordés. Du coup, les appels parfois pressants aux “préceptes en religion”, peuvent être perçus comme “missionnaires”, mais l'époque et la géographie des peuples s'y prêtaient... !

Ici en Occident d’aujourd’hui les besoins sont différents, la translation commencée par les “vieux maîtres” des années 1980, s'avère bégayer en l'état... le second souffle de la relève n'est pas à l'ordre du jour encore, hélas pourrait-on dire ! Les temps sont aux troubles “religieux” de clergés de tous ordres, plus ou moins malsains, voire plus ou moins corrompu et perdus dans des ambitions démesurées, à tous le moins avec des objectifs “d'évangélisation” prononcés. Plutôt que de vouloir “éclairer ce monde”, voir le “sauver” (excusez du peu !) , ces clergés feraient bien de se pencher urgemment sur la “qualité de leur service”, la seule raison d'être de leurs fonctions, envers l’Humanité, et cultiver la tolérance et la modestie !

Néanmoins le “charme des dohas*” demeuret, et l'esprit qui appartient à la « Lignée de Bouche à Oreille de Rétchoungpa » est omniprésent. La relation est directe, pas de “religiosité” pesante dans ces versets, Milà-djé est en prise directe avec ceux et celles qu'il rencontre au gré de ses pérégrinations, au plus près de la vie humble des personnes.

Nous pourrions nous surprendre à avoir envie de voir déambuler une de ses “émanations” en nos contrées, dans une forme variée et adaptée (femme ou homme, qu'importe!), d'un S.D.F. ou du genre “itinérant”, poète et troubadour, circulant librement au gré des vents, livrant ses bontés et sa compassion fraternelles** aux uns et aux autres au gré des rencontres, au regard profond, sans autre protocole “liturgique” ; donnant à qui en est digne les “initiations”, et ne les vendant pas ! Et ce, fidèle en cela à la tradition des yogis et yoginis “errants” …

« Djé-Milà Chépa-Dorjë-la seul oua deb so ! »



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* poèmes mystiques tibétains chantés

** (qui pourrait nous rappeler quelqu'un d'autre, d'une autre tradition de par chez nous, charpentier de son état... en ce jour de commémoration du “jeudi saint” et “l'eukharistía” des « évangiles synoptiques » alors que « l'évangile de Jean » la situe beaucoup plus tôt dans sa vie, mais bon... seule l'idée de la chose a de l'importance !)
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Chants extraordinaires, tome 1

Les “Chants extraordinaires” sont d'une teneur autre sans être vraiment très différents des “Cent mille chants” ; c'est comme un écho d'une même chose avec des consonances en variantes qui résonnent dans l'espace de la Vacuité compassionnelle. Le tome 1 comporte une “Introduction” d'une quarantaine de pages, importante donc, explicative, voire habitée d'un souci de la structure “pédagogique bouddhique” à l'adresse des “pratiquants”, postulants ou intéressés, l'ensemble dégageant une atmosphère plus “scolastique”.

Cependant ici le “verbe est haut” plein d'assurance, fait pour convaincre ; Milarépa se confronte à la tradition autochtone de ce moyen-âge très présente, le Bön.

Les “dohas*” sont percutants, limpides, à l’accès parfois délicats tant la profondeur de ce qu'ils expriment, est hors du commun de nos consciences taraudées par le quotidien souvent “pressant” dans nos vies d'Occident et d'ailleurs d'aujourd'hui, si nous n'y prenons pas garde !



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* poèmes mystiques tibétains chantés
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Les Cent Mille Chants, tome 3

Ce dernier des trois tomes des « Cent mille chants » de Milarépa traduit par Marie-José Lamothe est principalement marqué, au début du livre, par sa rencontre avec “le moine” (comme l'appelle Milà), Djè-Gampopa fondateur monastique de l'ordre Kagyü. Viennent ensuite les départs de Rétchung Dorjë Drak, jusqu'à l'ultime séparation dans une narration sublime, ainsi que sa rencontre épique avec Dampa Sengué. Dans sa touchante guidance sur la voie de l'éveil de sa jeune sœur Péta, Milà-Djè nous révèle son humanité, comme avec Rétchung.

Milarépa livre ici la moelle de sa vie, son héritage spirituel, en particulier dans les derniers chapitres sous forme “testamentaire”.

Ayant tout transcendé de sa vie, vivant dans l'absolu de la vacuité de sa réalisation, bien qu'intensément présent et chaleureux dans sa compassion (pouvant sembler difficile à absorber et supporter pour beaucoup !), sa manifestation devient de plus en plus éthérée, jusqu'à se résorber dans cette vacuité spatiale... nous accédons à l'étrangeté de son accomplissement dans la pleine Complétude... Milarépa demeure près de nous et nous échappe totalement... impressionnant et déroutant !

Merci à toi Marie-José Lamothe, femme inspirée..., où que tu sois, près de son Être sans doute, pour cette belle œuvre !
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