AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Novalis (385)


 Novalis
Il est certain que la conviction se trouve infiniment renforcée dès l'instant où une autre âme accepte de la partager.
Commenter  J’apprécie          800
Le monde se fait rêve; et rêver devient monde.
Commenter  J’apprécie          791
 Novalis
La nature de la maladie est aussi obscure que la nature de la vie.
Commenter  J’apprécie          680
 Novalis
Nous rêvons de voyager à travers l’univers ; l’univers n’est-il donc pas en nous ?

Pollens
Commenter  J’apprécie          674
 Novalis
Le saint frisson de la mélancolie,
Le sortilège, en nous, du souvenir,
Ont opéré profondément
A fraîchir notre ardeur.
Les blessures existent , d'un mal éternel ;
Nous avons tous au cœur une tristesse
Divinement profonde qui demeure,
Et qui fait de nous tous un même flot.

Et de façon mystérieuse,
Nous, dans, ce flot, nous allons nous jeter
Dans l'océan immense de la vie
Au plus profond de Dieu.
Puis de ce cœur rugissant
Nous refluons dans notre cercle,
Où dans notre remous vient se plonger
Le pur esprit de la sublimité.

(Materialien)
Commenter  J’apprécie          620
 Novalis
L’extérieur est un intérieur élevé à l’état de mystère.
Commenter  J’apprécie          511
 Novalis
Le rêve est un bouclier contre la régularité, la monotonie de la vie, il est un libre divertissement de notre imagination enchaînée qui mélange alors toutes les images de la vie et interrompt le sérieux continuel de l’adulte par un joyeux amusement d’enfant ; assurément, nous vieillirions plus vite sans les rêves ; si nous ne considérons pas le rêve comme un don immédiat du ciel, du moins est-ce une exquise tâche et un amical compagnon dans le pèlerinage vers la tombe.
Commenter  J’apprécie          500
 Novalis
“Quelque temps encore
je serai libéré
et couché ivre
dans le sein de l’amour.
une vie infinie
ondoie en moi puissamment.
(…)
Ô mon aimé aspire-moi
Violemment.
Que j’entre en sommeil
et puisse aimer.”
Commenter  J’apprécie          481
 Novalis
La poésie plutôt que la poudre. Un mot, une phrase contiennent des charges explosives, susceptibles de libérer leur énergie latente lorsque s'offre l'occasion, qui servira de détonateur.
Commenter  J’apprécie          460
 Novalis
Nous ne comprenons naturellement tout ce qui est étranger que par un se-rendre-étranger - une modification de soi.
Commenter  J’apprécie          441
 Novalis
Nous avons à être non pas simplement des hommes, nous devons aussi être plus que des hommes. –L’homme est en somme tout autant que l’univers. Ce n’est rien de défini ; mais il peut et doit en même temps être quelque chose de défini et d’indéfini.
Commenter  J’apprécie          350
Les fleurs, les arbres, tout poussait avec force, tout verdissait avec vigueur. Il semblait que tout avait reçu une âme. Tout parlait; tout chantait.
Commenter  J’apprécie          330
 Novalis

Mon amour s'est transformé en flamme , et cette flamme consume peu à peu ce qui est terrestre en moi.
Commenter  J’apprécie          304
 Novalis
Le rêve nous apprend d’une manière remarquable la subtilité de notre âme à s’insinuer entre les objets et à se transformer en même temps en chacun d’eux.
Commenter  J’apprécie          250
 Novalis
La pensée n'est qu'un rêve du toucher, un attouchement mort, une vie grise et faible.
(Les disciples à Saïs)
Commenter  J’apprécie          230
“Le monde doit être romantisé. C’est ainsi que l’on retrouvera le sens originel. Cette opération est encore totalement inconnue. Lorsque je donne à l’ordinaire un sens élevé, au commun un aspect mystérieux, au connu la dignité de l’inconnu, au fini l’apparence de l’infini, alors je les romantise.”
Commenter  J’apprécie          210
Was man liebt, findet man überall und sieht überall Ähnlichkeiten.

Ce que l'on aime, on le trouve partout et l’on voit partout des ressemblances
Commenter  J’apprécie          200
"C'est intérieurement que va le chemin mystérieux. En nous, ou nulle part, sont l'éternité et ses mondes, l'avenir et le passé. Le monde extérieur est l'univers des ombres, qui projette ses ombres dans le royaume de la lumière. Si tout ce qui nous est intérieur nous apparaît aujourd'hui tellement obscur, solitaire et informe, combien en sera-t-il autrement quand cet obscurcissement sera derrière nous, et rejeté ce corps d'ombre ! Nous serons satisfaits de jouissances comme jamais, car notre esprit a souffert privation."
Commenter  J’apprécie          190
Plus une chose est poétique, plus elle est réelle.
Commenter  J’apprécie          180
   
La magie de l'or, le mystère des couleurs, les joies de l'eau ne lui sont point inconnus et dans les marbres antiques il entrevoit la nature miraculeuse des pierres. Pourtant il lui manque encore une tendre passion pour tout ce qui anime la Nature, un regard qui pénétrerait nos mystères ravissants. Apprendra-t-il jamais à sentir ? Ce sens divin, le plus naturel de tous nos sens, il le connaît peu encore : c'est par le sentiment que les temps anciens ardemment regrettés pourraient renaître. L'élément du sentir, c'est une lumière intérieure en couleurs plus vivantes et plus belles. Alors les étoiles se lèveraient en lui, il apprendrait à sentir l'univers dans sa totalité, plus lumineux, plus varié que lorsque son oeil lui montre, comme aujourd'hui, des surfaces et des contours.
...
Quelle félicité goûteraient à nouveau ces villes que la mer baigne ou qu'un grand fleuve arrose ! – et chaque source redeviendrait l'asile de l'amour, le séjour de l'homme riche d'expérience et d'esprit. Voilà pourquoi les enfants eux aussi ne voient rien de plus attirant que le feu et l'eau, et chaque fleuve leur fait promesse de les conduire là-bas vers l'horizon multicolore, dans des pays plus beaux. Ce n'est point seulement une apparence qui couche le ciel dans l'onde, mais une tendre alliance, un signe de bon voisinage. Alors que le désir insatisfait s'élance vers les hauteurs insondables, l'amour heureux, lui, s'abîme avec joie dans l'infini des profondeurs.
   
Les disciples à Saïs / La nature, extraits, pp. 49 & 61-62
   
Traduit de l'allemand par Gustave Roud
Commenter  J’apprécie          170



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Novalis (354)Voir plus

Quiz Voir plus

Du bois dans les titres

Quelle nouvelle destinée à la jeunesse Jean Giono a-t-il écrite ?

L'arbre qui chante
Voyage au pays des arbres
L'homme qui plantait des arbres
Mon bel oranger

10 questions
159 lecteurs ont répondu
Thèmes : titres , boisCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..