PoPésie

J’ai adoré ! Tellement drôle, tellement captivant, tellement percutant !



Non seulement, j’ai vraiment bien ri (un peu près toutes les trois minutes) mais en plus, j’ai appris une quantité de nouvelles choses sur ces auteurs du XIXe siècle que j’ai essayé de fuir durant toute ma scolarité !



Je suis à deux doigts de ressortir « Les fleurs du mal » de Baudelaire ou « Madame Bovary » de Flaubert de ma cave pour me faire un nouvel avis sans cette pression « scolaire ». Je trouve que ça bousille les classiques, cette façon de les étudier en cours…



Seul petit défaut, les parties « explicatives » sur les différents auteurs et les différents courants littéraires ont une police de caractère vraiment minuscule. Je me suis bien abîmée les yeux ! Trop dommage parce que c’est super bien abordé et très intéressant !

Un album comique et didactique.



Lectrice assez assidue de @matin_queljournal, je savais que cette bande dessinée décalée allait me plaire et je n’ai pas été déçue. J’ai beaucoup ri des blagues potaches mais si j’ai envie de mettre en avant ce livre, c’est parce qu’en même temps, il n’est pas dénué d’informations sérieuses et qu’il permet de mieux connaitre les auteurs et autrices du XIXe.



Pour résumer brièvement le principe pour ceux et celles qui ne connaissent pas : les auteurs et autrices sont des enfants qui vont à l’école des Lettres pour se former et devenir des écrivains de talent dans la fameuse classe XIX. Et comme dans toutes les classes, ça discute, ça chahute, ça fait n’importe quoi parfois. Un exemple : pendant un cours sur la noble mission des écrivains, alors que Victor Hugo écoute religieusement, Verlaine et Rimbaud écrivent un sonnet sur le trou du cul. Ce sonnet existe réellement bien sûr, avec un second titre plus distingué si vous préférez : « L’Idole ». S’en suit une analyse stylistique assez sommaire dudit texte.



Les planches de bande dessinée et les pages de biographie alternent et permettent de s’attarder sur les plus grands auteurs du XIXe : Zola, Baudelaire, Flaubert, Balzac, Maupassant… Les autrices ne sont pas mises de côté : Louise Michel et George Sand sont les plus célèbres bien sûr, mais un chapitre évoque aussi la place des femmes dans la littérature du XIXe.



Je vous conseille vivement d’au moins feuilleter cet album ! Si vous aimez la littérature, je parie que vous ne pourrez pas vous empêcher de le lire très attentivement et je suis persuadée que vous allez rire aussi !



Pour comprendre les nombreuses références, il est sans doute préférable de déjà connaître un peu le XIXe siècle mais cet album peut cependant être une entrée en matière ludique pour en apprendre un peu plus sur ce siècle tumultueux.



Personnellement, j’aurais bien aimé suivre les cours d’EPS, éducation « poétique » et sportive ou les cours sur le langage des fleurs. Quant aux lettres écrites au Père Noël, elles sont vraiment irrésistibles.

Cette école regroupe les plus grands écrivains du XIXème siècle, c'est ainsi que Victor Hugo rencontre son homologue Honoré de Balzac, rencontre qui commence très mal, puis de Baudelaire et son idée fixe de romantisme autour d'une charogne.

Mais ce n’est pas tout de rencontrer ses camarades, il faut aussi s'installer dans sa chambre d'internat que ce cher Victor va partager avec Emile Zola, jeune garçon en révolte contre tout et qui accuse la direction d'un tas de chose souvent incompréhensible.

Auprès de George Sand, Victor apprend que prendre le nom d'un garçon est plus simple pour réussir, ce qui sera compliquer lorsque dans la classe se trouve Verlaine et Rimbaud, un duo éreintant qui n'a rien trouvé de mieux que d'écrire un poème sur le trou du cul.

Ce sont d'autres grands noms que cet album met en scène : Louise Michel, Germaine de Staël, Jane Dieulafoy...

Ce siècle a été d'une telle effervescence que tous les domaines ont été touchés : politique, poésie, industrie mais ce qui nous concerne touche la littérature. Cet album offre plus qu'une simple mise en scène de personnages illustres car les auteurs livrent une petite biographie agrémenté d'un texte et de son explication.

C'est assez amusant de les retrouver en culottes courtes, de découvrir des traits de caractère parodiés avec malice.


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Bienvenue à tous dans la classe XIX.

Aujourd’hui, nous allons accueillir un nouvel élève.

Viens, Victor ! Tes camarades t’attendent avec impatience. Je te présente Emile, Guy, Gustave, Charles, Honoré … Tu vas apprendre à les connaître lors de nos activités et pendant la récré.

Au programme dans notre classe, tu vas découvrir le métier d’auteur pour en devenir un toi-même. Sois bien attentif, inventif et consciencieux et je te promets une année formidable.

Allez, va t’assoir, mon petit Victor Hugo, on va pouvoir commencer.

Cet album nous emmène à la re-découverte des auteurs français du XIXème siècle de manière très atypique. Nos auteur-es du XIXème siècle sont retournés en enfance et prennent place sur les bancs de cette « Ecole des Lettres ». Chacun va être introduit dans une série de vignettes au sein de la classe puis être présenté dans une biographie accompagnée d’extraits de son œuvre.

C’est une entrée très intéressante dans le domaine de la littérature que l’on peut commencer dès le primaire au cycle 3 pour préparer les lectures du secondaire. Je dois avouer n’avoir jamais été attirée par les grands auteurs français lors de mes études, j’étais hermétique à tous ces courants classiques. Cette approche aurait pu tout changer. La manière dont on aborde des domaines va invariablement impacter l’élève … ou pas.

Cet ouvrage a ouvert une fenêtre pour moi car il s’adresse aussi bien à l’enfant de 9 ans et plus qu’à l’adulte et il m’a donné l’envie de me plonger dans les ouvrages classiques. Enfin !

Pour tout dire, je suis moi-même enseignante, en primaire et, après avoir lu ce livre en numérique, je l’ai acheté pour ma classe. Pour le moment, il est dans le coin lecture et a déjà été emprunté par des petits curieux qui m’ont questionnée sur cette drôle de classe. Eux comme moi, avons apprécié la qualité des textes et des illustrations de cet album et surtout l’humour.

« C’est trop drôle, Madame !!!! Ils sont marrants ! Qu’est-ce qu’il a écrit, Victor Hugo ? Tu peux nous lire un de ses textes ? »

… Voilà, c’est gagné !

Voici une BD originale pour (re)découvrir ses classiques! Dans la classe XIX, arrive un nouvel élève, Victor Hugo, qui va faire connaissance avec ses camarades Gustave Flaubert, Emile Zola, Charles Baudelaire,...

La BD alterne des planches racontant les anecdotes des élèves de la classe XIX et des biographies de chaque auteur. Après la présentation des "élèves" de la classe XIX, le lecteur peut aussi (re)découvrir les grands thèmes ou les courants du XIXème: le naturalisme, le romantisme,...

La BD permet d'imaginer l'auteur enfant ou adolescent dans cette classe un peu spéciale. On apprend vraiment, parfois avec humour et cela donne de la légèreté aux Lettres!

#Àlécoledeslettres #NetGalleyFrance

Merci à NetGalley et aux Éditions Dargaud pour ce SP non rémunéré.



Une excellente bande dessinée, instructive, drôle et facile à lire.

Très bon équilibre entre les strips légers et les pages d'information plus sérieuses mais toujours présentées de manière très agréable.

Les informations et perspectives sont variées.

J'ai découvert des autrices du 19e siècle que je ne connaissais pas grâce à cette BD.

À mettre entre toutes les mains.

Ce livre met en scène des auteurs célèbres du 19ème siècle dans leur enfance. Ainsi, Zola, Hugo ou encore Baudelaire se retrouvent sur les bancs d'une école pas comme les autres. Très vite, on voit que les auteurs ont su capter la personnalité des auteurs et ils ont su l'intégrer avec humour dans la BD. Chaque petite histoire est suivie d'une présentation d'un auteur ou d'un élément important de la littérature de l'époque. Ainsi, la BD nous permet d'apprendre des choses tout en nous divertissant.

J'ai particulièrement apprécié les références aux œuvres des auteurs. J'ai ri et souri tout au long de ma lecture.

Quant aux illustrations, je les adore. Je suis le travail de Maïté Robert depuis un petit moment et j'aime beaucoup sa façon de croquer les personnages. On reconnaît les auteurs mais en version enfant. J'aime également toute la palette de couleurs choisie. En effet, cela donne un côté tendre à l'ensemble.

C'est donc un vrai coup de cœur pour cette lecture.
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Dans À l’école des Lettres, Popésie met en scène, avec la talentueuse illustratrice Maïté Robert, des écrivains du XIXe siècle à l’école.



Il y a Honoré, toujours une tasse de café à la main, Emile qui passe son temps à accuser tout le monde, Charles qui rêve de charognes et qui essaie toutes sortes de stupéfiants, la petite Aurore qui se fait appeler George pour réussir.



Ajoutez encore ces coquins de Paul et Arthur, l’inventif Jules, la tête de turc Alphonse et bien sûr Victor auquel tout le monde semble graviter.



Vous les avez reconnus ? Ils ont pour nom Balzac, Zola, Baudelaire, Sand, Verlaine, Rimbaud, Verne, Lamartine et Hugo.



Tous sont élèves de la classe XIX où l’on croise aussi d’autres élèves au caractère bien affirmés qui deviendront les autrices et auteurs célèbres de notre littérature.



A la cantine ou dans la cour, ils rêvent, sympathisent, discutent et se disputent sans oublier de rire et de nous faire rire.



Ces grandes figures redevenues des enfants turbulents vivent des aventures qui sont prétextes à des gags comme à l’évocation d’anecdotes littéraires ou à la présentation de leurs oeuvres !



Cet album mêlant strips cocasses et drôles et notices explicatives, a débuté sa carrière en 2021 sur la page Instagram de « Mâtin, quel journal ! », avant d’être édité aujourd’hui chez Mâtin ! du groupe Dargaud.



L’ouvrage est découpé en chapitres qui reviennent sur des auteurs emblématiques du siècle mais aussi sur tous les courants littéraires que le siècle a produit : romantisme, naturalisme, réaliste, fantastique, gothique…



Chaque chapitre ouvre sur des strips de neuf pages drôles à souhait et suivis dune notice explicative de deux pages très bien écrite et documentée. Résultat : on rit et on apprend à chaque page !



A l’école des lettres est l’adéquation parfaite entre l’érudition de Popésie et le dessin très lisible de Maïté Robert, à la fois doux et expressif. Ensemble, le scénariste et la dessinatrice parviennent à nous peindre un panorama littéraire complet de ce XIXè si riche et bigarré.



Poètes, romanciers ou auteurs dramatiques, génies universels ou artistes plus méconnus, toutes et tous retombent en enfance en restant parfaitement identifiables par leurs visages et coiffures, exprimant leurs obsessions et ambitions qui vont les animer tout au long de leur existence.



Tout cela avec un humour omniprésent, qui passe allègrement des jeux de mots subtils et référencés aux gags les plus potaches qui m’ont fait beaucoup rire.



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Vous voulez réussir le Balzac challenge en décrivant une commode sur au moins dix lignes avec interdit d’écrire gros ?

Faire une grille de mots croisés composée uniquement de personnages qui meurent à la fin ?

Ou faire des calculs manteaux ?

Alors ce recueil de jeux est fait pour vous !

Mais attention, même si vous avez lu Proust dans les deux sens, les défis à relever vous donneront du fil à retordre.



Son auteur, PoPésie, anime un compte Facebook qui mêle littérature et humour. Il y dépoussière les classiques avec bonne humeur et impertinence, le tout saupoudré d’une bonne dose de jeux de mots. Cette compilation de jeux littéraires s’inscrit dans cette démarche et vous permettra de tester vos connaissances livresques de manière ludique et diversifiée. Du simple rébus à la réécriture de textes, ces 134 jeux ont de quoi vous occuper un bon moment.



Un seul bémol : les références sont parfois un peu trop geek pour que je puisse l’offrir à ma grand-mère.

J’ai découvert Popésie en début d’année 2022 grâce à sa BD Turbo classiques. A l’annonce de la sortie de ce nouveau livre, j’étais donc très impatiente, et je ne suis pas du tout déçue. La difficulté est bien dosée : ce n’est ni trop facile, ni trop complexe, ce qui fait que l’on ne s’ennuie jamais. N’aimant pas écrire dans mes livres, je n’ai pas fait certaines énigmes, mais en revanche j’ai retenu une chose : il faut lire L’homme qui rit.

C'est un avec grand plaisir que j'ai dévoré Turbo classiques, dont je connaissais nombre de planches puisque je suis assidûment les publications de Popésie sur Facebook. Si jamais vous ne connaissez pas, allez faire un tour...

Pour en savourer pleinement l'humour, il faut connaître malgré tout les œuvres dont il est question. C'est même un défi (auquel je me suis prêtée avec ferveur) que de reconnaître en un coup d’œil le classique, dès la première case si possible ! Alors n'espérez pas remplacer vos lectures par cette BD, aussi charmante soit-elle avec ses canards dépenaillés (diable, que de morts dans la littérature).



J'ai beaucoup aimé les "Turbo jeu" où il faut reconnaître des titres à travers des images. Ce ne sont pas des rébus à proprement parler, plutôt un ensemble d'indices dessinés (si je vous dis serpent, rose, avion....?).



Les planches sont triées de façon chronologique : chaque époque s'ouvre et se clôt sur des rappels historiques, littéraires et biographiques, évidemment entrecoupés de remarques humoristiques ou dont la familiarité tranche avec le sujet. Ce n'en est que plus agréable encore : j'aime le mélange des tons !

J'ai eu un coup de coeur pour cette École des lettres, mélange parfait entre humour, divertissement et culture.



L'École des lettres se présente sous la forme suivante : une succession de strips plus ou moins longs sur un thème (présentation des héros / écrivains, thème littéraire...) puis une double page d'explications, où l'on revient sur la biographie d'un auteur, ses oeuvres mais aussi certaines caractéristiques de la littérature du XIXe siècle et le contexte historique de l'époque. C'est un concept vraiment très sympa car cela donne un bon mélange entre divertissement et apprentissage : j'ai notamment trouvé très ingénieuse l'idée de présenter quelques poèmes emblématiques de Victor Hugo, Charles Baudelaire ou Arthur Rimbaud sous la forme de devoirs corrigés, où les corrections de l'enseignant correspondent à une explication du poème.



Je suis également tombée sous le charme des illustrations de L'École des lettres, leur côté enfantin et mignon correspond à merveille à ce concept d'école primaire formant les futurs écrivains. La manière dont l'illustratrice a croqué les différents auteurs et leurs caractéristiques est un autre atout, car on reconnaît au premier coup d'oeil qui est George Sand, Jules Verne ou Honoré de Balzac.



On referme L'École des lettres avec un sentiment d'avoir appris plein de choses sur les grands auteurs du XIXe siècle tout en s'amusant, mais surtout avec l'envie de (re)lire les oeuvres des écrivains présentés ici (pour ma part, cela m'a donné envie de découvrir George Sand !).

Coup de Coeur pour moi, j’ai pris énormément de plaisir à lire ce livre, à jouer ! Je suis carrément fan du concept, des illustrations. Pour tout cela, je tiens à remercier Babelio et sa masse critique, ainsi que les éditions First.



« Mais où est Victor Hugo » est un « Cherche et trouve » littéraire, à l’image des « Où est Charlie », et bien plus encore. Ce livre en enrichi de quizz, de biographie assez bien faites.



Avec « Mais où est Victor Hugo », on joint l’utile à l’agréable, on apprend ou on se remémore, en s’amusant.

Amateurs de Où est Charlie ? et de littérature, voilà un livre qui réunit vos deux passions ;) Mais où est Victor Hugo ? est en effet un livre de type "cherche et trouve" qui nous propose de (re)découvrir les univers de grands auteurs de la littérature, d'Homère à Agatha Christie en passant par Christine de Pizan, Jane Austen ou encore H. P. Lovecraft : on commence par une double page biographique sur l'auteur, son oeuvre et son influence sur la littérature et la culture puis vient l'heure de jouer avec une double page où il faut retrouver des personnages, des objets... issus d'une ou plusieurs oeuvres de l'auteur mis à l'honneur. Si ça n'a pas suffit à calmer nos ardeurs ludiques, il y a une page bonus en fin de volume avec des quiz, des jeux de différences... et des petites anecdotes sur les auteurs et leurs oeuvres.



J'ai eu la chance de gagner cet album lors de la dernière Masse critique de Babelio et j'ai passé un très chouette moment car c'est vraiment l'exemple du livre où on se cultive en s'amusant : les doubles pages introductives qui présentent l'auteur mis à l'honneur sont très bien faites, on a l'essentiel à connaître sur sa vie et son oeuvre et il y a des petites touches d'humour très divertissantes. On retrouve cet humour dans les double pages "cherche et trouve" car les illustrations fourmillent de petits détails amusants et de références à la pop culture (mention spéciale à la double page sur les romans de Chrétien de Troyes où les allusions à Kaamelott et Sacré Graal m'ont fait mourir de rire !!!). Du coup, en plus de tout scruter dans le moindre détail pour retrouver les personnages indiqués sur le côté, on passe chaque image au peigne fin pour saisir toutes les références qui s'y trouvent.



Un seul petit regret cependant : le style d'illustration choisi n'est pas toujours compatible avec le concept du cherche et trouve. C'est notamment (et bien malheureusement) le cas de la double page consacrée à Jane Austen où j'ai eu du mal à identifier les différents personnages à retrouver.



On referme cependant ce bel album avec deux envies : (re)lire les romans mis à l'honneur ici mais aussi que Popésie nous propose très vite une suite à ce Mais où est Victor Hugo ? pour se livrer à un nouveau jeu de "cherche et trouve" avec d'autres oeuvres littéraires :)



Un grand merci une nouvelle fois à Babelio et aux éditions First !

Superbe ovni, à mi chemin entre la BD et le livre d'enseignement, j'ai beaucoup aimé le format ! Les dessins sont très réussis, j'ai adoré reconnaître la bouille des grands auteurs du XIXeme siècle sous des traits enfantins. Les textes sont également riches, documentés et très complets. Ils expliquent à chaque fois la saynète présentée sous forme de BD. Le fond est également très intéressant, j'ai appris plein de choses sur la vie et les thèmes chers de nos auteurs qui ont façonné notre culture actuelle. Un vrai coup de coeur donc que j'adorerais voir décliné (haha blague latine) sur les autres siècles ! Il y a forcément des choses incroyables à raconter sur Rabelais, Voltaire, Breton, notre littérature est si riche !

Imaginez que vous vous appelez Victor Hugo, que vous êtes enfant et que vous intégrez l’École des Lettres en classe XIX.



Interne, vous partagez la chambre 93 avec Emile Zola et rencontrez tous vos camarades de classe : Alexandre Dumas, Guy de Maupassant, Jules Verne, Louise Michel, Honoré de Balzac, Charles Baudelaire, le tandem Paul Verlaine et Arthur Rimbaud, Gustave Flaubert… sans oublier George Sand, Louise-Victorine Ackermann ou encore Jane Dieulafoy.



Entre cours et moments de partage avec vos camarades, votre formation sera complète !

Bienvenu à l’École des Lettres !

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Avis :

Des saynètes sous forme de BD, des anecdotes, des textes classiques ou méconnus, des biographies documentées et des informations sur les mouvements littéraires du XIXe siècle jalonnent ce livre où alternent humour et informations de qualité. Succulent ! Un MUST à mettre entre toutes les mains !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..

Le talent de PoPésie et Maïté Robert – auteur et illustratrice de leur état – ne fait plus de mystère. Plébiscités sur les réseaux comme sur papier, ces acolytes se sont bien trouvés. Le dernier fruit de leur fertile imagination ? À l’école des lettres (Dargaud) : une bande dessinée pétillante et maline, dont on espère qu’elle n’est que la première d’une série.

Poussons donc les grilles de ce charmant établissement qui a tout pour plaire. La directrice de l’école, Mme Bouchon, nous accueille. La pauvre femme n’est pas au bout de ses surprises, et pour cause : la classe XIX (pour « XIXe siècle ») va lui donner du fil à retordre.

Tenez, voici le premier élève de la promotion : Nom : Hugo. Prénom : Victor. Commentaire : « Excellent élève dans toutes les matières ». Plus prometteur qu’un certain Charles Baudelaire, dont la fiche d’information avertit d’emblée : Membre de l’ACAB (Association collégienne anti-Belgique), ou que la petite George Sand qui a crié « Le mariage c’est de la merde ! » au CDI. Et c’est sans parler des vingt-cinq autres garnements qui compléteront, au fil des pages, cette promo littéraire… explosive !

Bonne surprise : L’école des Lettres accueille presque autant de filles que de garçons. Des filles que Mme Bouchon tente de sensibiliser à ses principes quelque peu conservateurs, et que ces demoiselles auront vite fait de déboulonner. À ce jeu, Renée Vivien, Louise Michel et Jane Dieulafoy ne seront pas les dernières !

Quid de ces deux compères, Verlaine et Rimbaud, qui passent leur temps en classe à griffonner des saletés sur des bouts de papier ? Leur dernière invention : un odieux poème intitulé L’Idole, et dont PoPésie nous propose une analyse décalée, comme il le fera également pour Une charogne, écrit par ce petit Baudelaire qui tend à broyer du noir à la récré.

Rassurez-vous, cependant : L’école des Lettres n’est pas (qu’)un établissement pour rebelles en herbe. Et pour preuve : ces chères têtes blondes croient encore en de belles choses. Comme tous les enfants, ils écrivent au père Noël. Gustave Flaubert lui commande « rien, absolument rien », tandis qu’Émile Zola l’accuse (!!!) de « favoriser les enfants de bourgeois et de nantis ». Mlle Colet, quant à elle, voudrait « une révolution ». Pas que des rebelles, qu’on vous dit.

Nul doute qu’À l’école des lettres est un superbe moyen de réviser ses classiques en s’amusant (plus que pendant vos cours du lycée, en tout cas). L’humour et l’esprit de PoPésie sont un régal à savourer sans modération – contrairement à la confiture de beuh dont le petit Baudelaire se gave dans sa chambre d’internat. De belles pages de texte nous présentent plus en détail les auteurs et courants littéraires de ce XIXe siècle si riche, sans jamais faire l’impasse sur le ton léger propre à PoPésie. Ainsi apprendrons-nous, au détour d’une anecdote, que Léon Bloy a un jour traité Zola de « vieille truelle à merde » et que Jules Renard voyait en George Sand une « vache bretonne de la littérature ». Qui a dit que ces illustres personnages faisaient toujours dans la subtilité ? À l’école des lettres remet les points sur les i et les pendules à l’heure. Ne jamais trop idéaliser les grands noms !

Mention spéciale pour le fabuleux travail de Maïté Robert, dont les illustrations chaudes et rieuses nous réconfortent, au bout de nos froides soirées d’hiver. Que l’on se sent bien, dans cette bande dessinée ! Il n’est pas donné à tout le monde de réchauffer les âmes du bout de son crayon, mais PoPésie et Maïté l’ont fait, pour moi en tout cas – et bientôt pour vous.

Un cadeau de Noël idéal à ajouter à votre liste ou à offrir les yeux fermés !














Lien : https://www.calameo.com/read..

PoPésie brosse le portrait d'auteurs mythiques avec l’espièglerie qu’on lui connaît, et il est en forme ! Rafraîchissant et savoureux, à l’image des sublimes illustrations qui composent l’album et nous transportent d’un monde à l’autre.

Un livre à glisser sous le sapin pour absolument tous les âges.

Bon amusement !

Un véritable coup de coeur pour ce livre. C'est rare de rire autant à la lecture d'un livre documentaire.

Je trouve qu'on apprend plein de choses et les petites anecdotes sur la vie des écrivains rend la lecture très amusante.

J'ai un gros faible pour les personnages de Flaubert, Sand et Baudelaire.

Ce livre plaira aux lectures qui aiment la littérature et les biographies. J'aimerai beaucoup avoir le même mais sur les auteurs du XXe s.

Merci beaucoup à Netgalley France et aux éditions Dargaud pour ce service presse numérique !

Que se passerait il si tous les auteurs d'un même siècle étaient à l'école ensemble ? Dans cet ouvrage (un croisement entre essai littéraire, roman graphique de fiction littéraire et biographie comparée), Victor Hugo côtoie honoré de Balzac, Baudelaire et George Sand (quand elle s'appelait encore Aurore). Leurs poésies sont corrigées (au feutre rouge 😅) afin de nous permettre de mieux plonger dedans.



Cette approche inédite de la littérature française m'a beaucoup amusée (et instruite). Le côté roman graphique permet de rentrer très facilement dans l'histoire, de faire tomber de leurs piédestaux ces géants de la littérature. Les bibliographies de chacun sont courtes et enlevées, le but n'étant pas de disserter sur chaque moment de leur vie mais d'en dire l'essentiel pour que le lecteur puisse mieux les comprendre. La dernière partie de l'album permet des commentaires plus poussés, à destination des plus grands je suppose mais tout a fait compréhensible par des collégiens.



J'ai trouvé que cet album était une très belle porte d'entrée sur la littérature du XIXème siècle, dans toute sa richesse et ses bouleversements. Elle n'est bien évidemment pas complète mais elle n'a pas vocation à l'être non plus.