Rona

Alpi the Soul Sender nous montre de façon détournée l’importance d’apprendre à prendre soin de son environnement, à faire attention aux détails et à faire preuve de compassion.
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Uun premier volume vraiment séduisant, voire carrément immersif, on plonge avec plaisir dans ce monde riche et féerique mais pas enfantin pour autant, le titre pouvant se montrer sombre et violent; une parfaite entrée en matière pour ce titre qui fait naître en nous de beaux espoirs pour la suite!


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Dans la lignée d'un imaginaire d'ordre plus spirituel, un imaginaire porté par une ambiance douce qui n'est cependant pas avare en émotions plus affutées, les éditions Ki-oon nous proposent Alpi the soul sender. C'est un manga de fantasy qui nous fait suivre le chemin d' Alpi, une jeune fille qui a la lourde tâche d'aider les esprits divins à partir en paix et ce avant qu'une malédiction ronge leur corps et la terre environnante.



Pour cela, Alpi accomplit une sorte de rituel qui renvoie un peu au chamanisme, à l'animisme, à certaines croyances asiatiques. Par son propos écologique et spirituelle, la quête d'Alpi rappelle bien sûr certains films Ghibli. Personnellement, la jeune fille et son accoutrement m'ont fait un peu penser à une certaine Lady Yuna issue d'un mémorable opus de Final Fantasy. Nous retrouvons chez ce personnage à la fois la même innocence et la même détermination.



Alpi the Soul Sender se situe dans la même lignée que Magus of the Library même si en terme de qualité, je préfère ce dernier titre. Ki-oon a voulu reconduire un titre de fantasy dotée d'un style graphique tout à fait soigné. Cela ce constate déjà au niveau de l'édition qui est calquée sur la même mouture que Magus avec une jaquette de qualité et surtout une belle illustration sur laquelle un faisceau de lumière éclaire notre jeune "soul sender " et un esprit divin. Niveau dessin, Rona délivre un style entre précision et poésie. Le trait est détaillé et nous entraîne dans une petite ambiance reposante qui sait jouer avec la gravité des rites. Alpi the Soul Sender n'est pas un titre naïf et dévoile de la mélancolie, voire même de l'amertume dans cette lutte contre les regrets des esprits décédés. Alpi, la protagoniste résume bien à elle seule cette synthèse entre innoncence et gravité. La jeune fille est avant tout une jeune fille du genre émerveillée accompagnée par un garde-du-corps adulte , une sorte de dandy façon Alfred Pennyworth mais son visage change durant les rites offrant un contraste plus sérieux. Le passage de la purification, par exemple, est assez intense. Un bel équilibre émotionnel qui donne son ton à ce premier volume dont l'intrigue enchaîne avant tout quelques rites afin d'illustrer le début de cette série et mettre son lectorat dans le bain. On suit une héroïne attachante dont la bravoure repose sur son très jeune âge et cela la rend d'autant plus badass.



Pour autant , Alpi the Soul Sender amorce son chemin d'une manière parfois un peu trop délicate. On regrettera certains dialogues un peu creux, le manque d'énergie dans les "confrontations " du rite. Pour l'instant, ce manga démarre en toute tranquillité mais , de ce fait, ne marque pas suffisamment notre esprit. C'est vraiment un premier volume introductif. Nulle doute que l'intrigue s'enrichira davantage par la suite mais, pour l'instant, nous restons dans le contemplatif et le léger ravissement de contempler le début d'une odyssée spirituelle.

Alpi the Soul Sender pourra ravir les fans de Princesse Mononoke , de Lady Yuna ou encore de Magus of the Library; C'est une fantasy tout en douceur qui mêle innocence et gravité à travers la figure d'une jeune shaman qui sauve l'âme des esprits.

Alpi the Soul Sender est un petit écrin de fantasy plutôt prometteur même si ce premier volume manque d'un petit peu d'ardeur.

Komikku, Ki-oon se lance dans les aventures mêlant jeunes femmes et créatures mythologiques. Un périple audacieux mène la jeune Alpi aux quatre coins du monde non seulement pour préserver des esprits de la nature et retrouver ses parents, mais aussi faire son office de Soul Sender.
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Extrait :

Dernier tome pour cette série, où l’intrigue a grandement évoluée et changée à chacun d’entre eux. Alpi a fait de nombreuses rencontres qui lui ont aussi permis d’évoluer, de grandir, en tant que personne, mais aussi en tant que Soul Sender. La vie n’est malheureusement pas un fleuve tranquille comme le dit pourtant l’expression, on a tous nos propres problèmes à affronter, la tranquillité n’est qu’un passage entre les moments de troubles. Alpi va malheureusement l’apprendre à ses dépens lors de son voyage.



Malheureusement, comme je le pensais avec la fin du tome précédent, l’auteur nous laisse une fin douce et amère pour Alpi. Dans un sens, ça lui permet de grandir encore un peu, dans l’autre, ça rend sa quête initiale un peu futile. Vous l’aurez deviné, cela est lié à ses parents, toutefois, ce qu’il est advenu de ses parents, c’est à vous de le découvrir en lisant la série, si jamais elle vous tente. En tout cas, pour Alpi, comme pour les autres personnages c’est le combat final qui commence. Un combat pour savoir, si oui ou non, les esprits divins vont rester sur Terre. Chaque camp à ses convictions, et celles-ci vont se heurter l’une et l’autre avec une certaine violence. On en apprend aussi un peu plus sur l’origine des esprits, ainsi que des Soul sender. Ce qui est étonnant, c’est qu’ils viennent de l’espace, de météorites, donc techniquement se sont des aliens. Le terme n’existant sans doute pas dans cet univers par contre. Ils ont finis par être idolâtrés par les Hommes, notamment pour leur bienfait de leur vivant. Mais face aux désagréments liés à leur mort, il a fallu commencer à mieux les cerner et trouver un moyen de réduire cette part dérangeante. In fine, cela a donné les Soul Sender, des êtres ne vivant que pour détruire ce qu’il reste des esprits divins. Une vie aussi consacrée à la douleur, puisqu’ils sont les premières victimes des miasmes, malgré leur résistance à celle-ci.



Au final, même s’ils ont appris à supprimés les miasmes, les Hommes n’en savent pas plus qu’auparavant sur ses fameux esprits. D’où la création de groupe d’études, comme les parents d’Alpi, afin de mieux les cerner. Pour les étudier, il fallait sortir des sentiers battus et surtout religieux, et donc faire plus que nécessaire. Toutefois, la vérité n’est pas toujours bonne à attendre, elle a de quoi effrayer, surtout lorsqu’on vénère quelque chose depuis longtemps. C’est en cela qu’idolâtrer quelque chose est dangereux, car cela rend aveugle et naïf. Mais il ne faut pas pour autant partir dans l’extrême opposé et renier totalement l’être élevé au rang divin. Jusqu’à présent la cohabitation était là, même s’il est vrai qu’elle n’est pas toujours simple, et surtout, que c’est les soul sender qui endossent toute la responsabilité et ses conséquences. Pour Alpi, tous ses espoirs se retrouvent brisé après un seul instant, celui où elle retrouve enfin son père… mais changé à jamais. Il est possible pour tous de changer, même pour les esprits divins, d’ailleurs, ceux ayant forme humaine sont les plus proches de ce changement. Ils comprennent mieux les humains et peuvent donc mieux vivre en harmonie avec eux, mais est-ce qu’ils fournissent les mêmes bienfaits que les autres ? Ça j’en doute, même si ce n’est pas indiqué clairement. Ce qui est indiqué, c’est qu’ils ont souvent été utilisés par des hommes peu scrupuleux, d’où le fait que les temples les gardes sous protection, cachés.



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Extrait :

Second tome pour Alpi, qui continue son voyage à la recherche de ses parents disparus, tout en faisant son travail de Soul sender. Elle est jeune, et semble avoir quitté son village prématurément, de fait, elle a assez peu d’expérience, et ce met aussi facilement en danger. C’est ce que lui fera remarquer Sersela, une autre soul sender, venant d’un autre village, qui a plus d’expérience qu’elle, tellement que même nous lecteur on s’en rend compte via les réactions d’Alpi.



D’abord un peu sévère et directe, Sersela ne fera pas vraiment bonne impression auprès d’Alpi. Après tout, elle lui dit d’arrêter d’être soul sender si c’est pour se mettre dans un tel état. Mais au final, elle s’avère être une personne totalement différente, et semble au contraire, se faire du souci pour elle, car elle ne fait pas attention à elle-même. Alpi manque encore d’expérience, et pas uniquement dans le domaine des incantations. Sersela lui fait bien comprendre que les gens seront plus effrayés de faire confiance à une soul sender blessées qu’à un autre. Qu’elle doit prendre en compte tous les choix, réfléchir avant de réagir et parler, au risque de blesser les personnes autour d’elle. Alpi est jeune, naïve et souhaite tellement bien faire qu’elle ne sait pas dire non, aux côtés de Sersela, elle commence donc à voir les choses sous un autre angle, même s’il n’est pas facile de changer du jour au lendemain. Visiblement, les souls senders sont formés dans différents villages (chacun ayant sans doute ses propres méthodes), il n’y a guère plus de détail à ce sujet, mais il semblerait qu’Alpi soit partie trop tôt.



Avec la diminution du nombre de soul sender, il devient capital de former le peu qu’il reste, notamment pour qu’ils ne perdent pas la vie bêtement, à force d’en faire trop ou en se mettant en danger (comme Alpi). Selsera utilise donc les sentiments d’Alpi pour la pousser à s’entraîner mais aussi à réfléchir d’elle-même sur ses actions et leurs impacts. C’est notamment lors de la purification qu’Alpi sera étonnée, car Selsera ne pousse pas un seul cri de douleur, malgré celle-ci. C’est à se demander si Alpi a vraiment eu un maître, car sa relation avec Selsera laisse entrevoir le contraire. Même son compagnon de route qui veille sur elle, ne semble pas pour autant vouloir qu’elle s’entraîne pour s’améliorer, ou du moins, il n’essaie pas de la motiver en ce sens. Elle donne ainsi l’impression d’être une enfant gâté, juste parce qu’elle fait un métier difficile et dangereux. Hors, le but premier d’un voyage, quel qu’il soit, c’est d’apprendre et de mûrir, notamment en côtoyant plusieurs cultures. C’est ce qu’elle découvrira aussi au cours de ce tome.



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Extrait :

Petite série en 7 volumes de mémoire, qui est à ma sœur, elle aimerait la vendre, donc avant qu’elle ne le fasse, je vais en profiter pour la lire ! Il ne faut pas se fier avec la jaquette pour cette série, car elle est bien moins douce qu’elle n’en a l’air, pour ses personnages en tout cas. Représentant un peu le folklore japonais, elle rappelle sur plusieurs points le film d’animation Princesse Mononoké de chez Ghibli, de Hayao Miyazaki.



La pauvre petite Alpi n’est pas vraiment prise au sérieux par les villageois qu’elle aborde. Du fait de son jeune âge, ceux-ci ont souvent tendance à croire que c’est son compagnon qui est Soul sender. Cette maladresse indique qu’il y a quelques préjugés sur cette fonction, mais peut-être qu’elle indique aussi qu’ils ont plus l’habitude de voir des personnes « plus âgée » dans ce rôle. Enfin, s’ils ont l’habitude de voir des personnes plus âgées, cela indique aussi qu’ils voient assez peu de jeunes, et donc que les Soul Sender deviennent plus rare. Cette rareté se reflète d’ailleurs dans l’une des intrigues, où les habitants ont désormais une mauvaise vision des Soul sender, car aucun d’eux n’étaient venus les aider, car trop surchargé de travail. Pour le moment, la durée de vie des esprits divins n’est pas évoquée, mais visiblement ils sont suffisamment nombreux pour générer un besoin important de Soul sender. Pour l’instant, il semblerait que les esprits divins soient lié à un élément : vent, terre, eau ou feu. Chacun crée la vie, puis engendre la mort à la fin de sa propre vie, ils vivent toujours dans une même zone sans en bouger.



Du coup, je me demande également s’il n’y a qu’un seul esprit divin par zone ou si, par exemple, un esprit divin de terre peut cohabiter avec un de l’eau. En lisant le bestiaire du tome, on apprend que l’esprit lié à la terre, fait pousser la végétation, c’est tout. Pareillement, celui de l’eau purifie celle-ci. D’où mon questionnement, et le fait que je pense qu’il est possible pour plusieurs d’entre eux de coexister dans une même zone. Ce qui expliquerait un peu aussi leur nombre, comme indiqué plus haut. Lorsqu’ils périssent, les zones qu’ils bénissaient autrefois de leurs bienfaits, finissent par être contaminées (comme dans Princesse Mononoké). Seul les Soul sender, peuvent les purifier, afin qu’un autre esprit divin puisse venir prendre la place de l’ancien. Si le nombre de Soul sender diminue, c’est assez inquiétant, car cela veut dire qu’il y aura plus de zones contaminées, donc moins de zone habitables, et surtout plus d’esprit divin en errance. Cela crée une sorte de cercle vicieux, qui n’ira, malheureusement, pas dans le bon sens pour la vie. Parce que la contamination ne doit pas s’en prendre qu’aux humains, mais aussi à tout être vivant.



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Voilà encore un super tome ! On en apprend plus sur le passé de Sersela, avec des histoires toujours aussi prenantes et de magnifiques illustrations. L'évolution de l'héroïne est très chouette à suivre au fil des tomes. Et la fin donne vraiment envie de lire la suite de ses aventures !

Un deuxième tome très chouette également ! Il est sympathique de suivre les aventures d'Alpi, et tout ce qu'elle en apprend. L'arrivée d'un autre personnage apporte également une nouvelle touche à l'histoire, avec des personnages qui évoluent, et donnent envie de lire la suite !

De la magie, de l'écologie, des dessins somptueux. Voici une belle recette pour un manga bien réussi. Le schéma est typique avec un personnage principal qui suit une quête. Avec son fidèle compagnon, le voyage qu'ils entreprennent les amènent à la rencontre de divers protagonistes qui leur offrent une mission.

Je n'ai lu que le premier tome dans lequel les actions s'enchaînent par épisode, suivant toujours une intrigue principale. J'attends qu'elle se développe un peu plus sur les prochains tomes, car je suis quand même resté sur ma faim. En tout cas, nous comprenons bien la tendance, et l'ambiance est parfaitement décrite ce qui est appréciable.

La morale est claire et les messages limpides.

Une petite atmosphère "Princesse Mononoké" avec les malédictions déclenchés à la mort des esprits n'est pas du tout pour déplaire, au contraire !

En bref, j'ai passé un bon moment et je suis curieuse de découvrir la suite !

Un manga plutôt mignon, classique, de jolis dessins pour célébrer la nature et dont l'univers n'est pas sans rappeler la célèbre "Princesse Mononoke" (loin de l'égaler toutefois, évidemment).

Un début d'histoire qui est un peu lent au démarrage néanmoins.

Nous voici arrivé à la fin de cette petite saga au joli et doux dessin, et je dois avouer que j’avais un peu crainte à l’idée de lire cette conclusion, parce que je trouvais qu’il y avait encore trop de zones d’ombre, de mystères, et d’éléments pas expliqués.

Et, en effet, cette fin a été pour moi un peu trop rapide, voire à certains moments expédiés, même si la mangaka a tout de même pris le temps de développer les éléments les plus importants de cette histoire.



Avec ce septième et dernier tome, on retrouve notre duo préféré Alpi et Pelenai, qui avaient dû faire face à de grandes révélations sur l’univers, et sur même la réelle identité de Pelenai, son ami de longue date, qu’Alpi ne connaissait pas si bien.

Dans le tome précédent, on découvrait que Pelenai n’était pas un être humain lambda, mais c’était un esprit divin, et on avait pu en apprendre plus sur son histoire. Mais avec ce nouveau tome, son histoire est mis de côté, mais elle aura été nécessaire pour comprendre certains éléments de l’histoire et notamment la direction de ce tome.

Nos deux personnages doivent se rendre au temple d’Aratamuaana suite à une convocation du moine supérieur, et cette entrevue va être nécessaire pour expliquer de nombreux éléments sur cette histoire.



La rencontre avec le moine supérieur est assez rapide par rapport à la taille du tome, mais ce condensé nous offre des révélations sur le passé d’Alpi, ainsi que sur ses parents. Elle découvre toute la vérité sur ses parents, sur ce qui a pu leur arriver, et ce qu’ils ont fait aussi pour qu’ils en viennent à ne plus donner de nouvelles.

Ces révélations sont intéressantes, et même surprenantes, puisque je ne m’attendais pas vraiment à ce genre de développement autour de ce couple, et en même temps, j’ai du mal à trouver crédible certains éléments liés à eux. Je pense qu’il fallait expliquer leur comportement face à leur enfant et face à leur travail, mais cela m’a donné presque l’impression qu’ils étaient sous l’emprise d’une certaine force, et qu’ils n’étaient plus vraiment maître d’eux-mêmes. Je pense que l’on est dans la même situation qu’Alpi, et on a du mal à croire à cette histoire…



En avançant dans le tome, il faut expliquer aussi cette histoire d’esprits divins et quoi de mieux que de passer par le papa d’Alpi. Ce personnage que l’on rencontre enfin, est dans la lignée du ressenti que j’en avais depuis le début du tome, c’est-à-dire, possédé par quelque chose.

Les explications qu’il donne, et les actions dans lesquelles il se lance ne m’ont pas vraiment plu et convaincu, j’ai trouvé cela trop facile notamment dans le traitement de la maman d’Alpi. Pour cette dernière peu d’explications finalement…

J’en rajouterai avec les esprits divins et Dia, ils sont finalement un peu relégués au second plan pour moi, et j’ai trouvé que ça manquait de développement, d’autant plus qu’Alpi semblait tendre la main à une cohabitation et je n’y ai pas trouvé une suite correcte à ce sujet. En effet, il fallait conclure et la mangaka est allée à l’essentiel pour avant tout sortir une fin cohérente.



En tout cas, ce dernier tome nous offre de nombreuses révélations, mais aussi beaucoup d’action, puisqu’on a droit à quelques affrontements, et une belle mise en avant d’Alpi avec des prises de décision intéressantes. Je garderai de bons souvenirs de cette saga, et du duo principal qui sont vraiment des personnages attachants et réfléchis, et quelques chapitres en plus pour savoir ce qu’ils deviennent plus tard, et comment elle s’en sort dans son travail de soul sender, qui a bien été remis en question dans ce dernier tome !

Des dessins très beaux c'est indéniable mais je trouve que l'histoire de ce premier tome n'avait rien de particulier. J'ai passé un bon moment ça c'est sûr mais j'ai trouvé ce premier tome assez répétitif dans son déroulement. Nouveau lieu, nouvel esprit, nouveau lieu, nouvel esprits etc... Je ne pense pas continuer la saga.

C'est une jolie fable écologique qui nous est proposée par cette série. Dans le premier tomes, on découvre Alpi et son rôle de soul sender. Mais c'est une petite fille qui semble manquer d'expérience et le tome 2 vient le confirmer.



Elle parcourt le monde à la recherche de ses parents eux-mêmes soul senders. Elle découvre ainsi d'autres cultures, les liens qui unissent les esprits et les humains mais surtout que l'harmonie avec la nature n'est pas si simple qu'on pourrait le croire : elle a un coût.



Cette mise en bouche permet de présenter les personnages principaux et je suis curieuse de découvrir comment ils vont évoluer. J'aime beaucoup le personnage de Sersela, une soul sender que l'on découvre dans le tome 2 et je pense qu'elle cache pas mal de choses qui permettront à Alpi d'évoluer.



Les illustrations sont jolies. Les traits des personnages sont travaillés et il y a pas mal de détails. Les visages sont plutôt expressifs. La colo des jaquettes est vraiment chouette et attire beaucoup l'œil.



Un seinen pour lequel j'ai bien accroché.

Alpi the Soul Sender continue son voyage en compagnie de son assistant dans ce deuxième tome du manga éponyme, mais sa route est amenée à croiser celle de Sersela, une Soul Sender bien plus compétente, qui la pousse à se remettre en question et à se dépasser.



Ma critique ne va pas beaucoup se distinguer de celle du premier tome. Les dessins sont toujours très beaux, le scénario toujours très pauvre et convenu. La nouvelle venue plus talentueuse que l’héroïne, qui critique ses moindres faits et gestes, mais qui fait en même temps office de mentor et qui connaît mieux ses parents qu’elle-même… Vu et revu.



Même la structure du manga se répète. Un début introductif, qui ne présente non plus l’univers, mais Sersela, une petite séance de purification au milieu, et on conclut le tome avec une Alpi confrontée à un nouveau cas de conscience.



Les petits soucis de cohérence persistent également. Alpi se présente d’entrée à Sersela comme venant de Shinoi, pourtant il faut attendre un moment avant que celle-ci réagisse à l’information et fasse le rapprochement.



Je ne continuerai pas ce manga. Les personnages ne sont pas assez attachants et les enjeux pas assez intéressants pour contrebalancer son manque d’originalité, et la beauté des illustrations n’est pas un argument suffisant. Libre à vous de vous laisser tenter, mais si vous ne vous y résignez pas, vous ne manquerez pas grand-chose.
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Un volume aussi surprenant que séduisant qui nous dévoile enfin le passé des personnages et contribue à les développer et les rendre d'autant plus attachants!
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Une pause bien méritée dans les péripéties de notre jeune héroïne pour se préparer à la suite des événements. En effet, les dernières pages laissent présager que le groupes d’Esprits Gardiens humanoïdes n’en sont qu’au début de leur mission.
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Cette critique est pour les deux premiers tomes, car l'impression globale que je conserve des deux tomes est la même. En ce sens, je ne spoilerai pas.



J'ai fait l'acquisition de ces deux tomes en lot découverte alors pourquoi pas ?



J'avais déjà lu un extrait et l'univers ainsi que les dessins m'ont beaucoup plu.



Cela n'a en réalité pas changé.



Toutefois ce titre est une déception pour une raison simple, l'écriture bancale.



Des deux tomes, je ne peux absolument pas juger la qualité même du récit car celui-ci n'est presque pas dévoilé.



A la place, nous avons énormément de scènes éllipsée où l'autrice enchaine les rencontres et scènes variées dans le but de présenter l'univers au plus vite.



Le tout donne un sentiment précipité ou baclé, nous n'avons pas le temps d'apprécier les personnages, les lieux, les relations et personnages qui évoluent. Tout va trop vite, alors qu'un tel univers mériterait de prendre le temps de s'installer, avec la douceur des dessins de Rona.



Pourtant, les propos sont nuancés, l'histoire semble touchante, les personnages attachants mais... toute cette rapidité, cette hâte dans la construction de l'univers qui pourtant, mériterait qu'on s'y attarde.



Le format me frustre presque, j'aurais souhaité voir quelques pages de plus en couleur, qui sont simplement sublimes sur la couverture, me rappelant le caractère unique que j'ai apprécié dans Grimgar.



En somme, l'histoire mériterait qu'on s'y attarde, les dessins également. Simplement, pas avec cette narration.

Ce nouveau tome a été plus intéressant que les précédents, dans le sens où Alpi rencontre de nouveaux Soul Sender avec qui elle va devoir travailler en équipe. On en apprend enfin plus sur Pelenai, et les ennemis se révèlent enfin ! J'espère que les justifications de leurs actions sauront me convaincre dans le prochain tome, parce que pour l'instant, avec les quelques informations distillées dans ce tome et le précédent, je ne comprend pas vraiment leur convictions et leur manière d'agir.



Le dessin est toujours très beau et la lecture reste agréable dans tous les cas. Il me semble que le manga est terminé en 7 tomes, et je suis très curieuse de lire la suite dans tous les cas !

Après un premier tome plutôt prenant, j'ai trouvé ce deuxième tome un peu plus faible et très classique dans sa forme et dans son histoire.

L'héroïne reste très naïve et enfantine dans ses réactions, ce qui gâche parfois l'ambiance assez sombre de l'univers, mais reste malgré tout plutôt réaliste puisqu'Alpi n'est après tout qu'une jeune Soul sender.



L'habituel adversaire/compagnon d'arme fait son apparition dans ce tome, ici sous les traits d'une Soul sender expérimentée, sûre d'elle et de prime abord assez sèche, qui décide d'enseigner ce qu'elle sait à Alpi et de lui donner peu à peu des informations sur ses parents, mais seulement si Alpi apprend à se dépasser. Ce nouveau personnage ne m'intéresse pas particulièrement.



Pour autant, j'apprécie toujours autant de découvrir de nouveaux esprits et d'en apprendre plus sur le monde ; j'espère seulement que la suite de ce manga évitera les habituels clichés qui alourdissent un peu la narration. Ce deuxième tome fait avancer doucement l'histoire, et je suis curieuse de lire la suite pour voir l'évolution des personnages et en apprendre toujours plus sur cet univers.