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Citations de Sœur Emmanuelle (228)


C'est certainement grâce à la vie qu'elle a menée dans les bidonvilles des chiffonniers du Caire que Soeur Emmanuelle est connue dans le monde entier. On l'appelait même la "Mère Teresa du Caire". Mais elle répondait, très simplement : "Mère Teresa, c'était bien autre chose. Moi je n'ai pas fondé d'ordre religieux, je n'en ai pas eu la force; j'ai continué à vivre dans ma congrégation. J'avais besoin de continuer à vivre dans l'obéissance." Pour elle, vivre dans l'obéissance a pourtant signifié : chercher quelle était sa propre route, ce qui signifiait à ses yeux vivre l'amour de Dieu, comprendre ce qu'il lui demandait de faire. Son sens de la justice, sa sensibilité au mal et aux grandes injustices qui traversent le monde, nourris par la prière et l'eucharistie quotidienne, lui ont donné la force de persister dans son rêve de jeune fille : pouvoir partager la vie des pauvres, pour devenir, comme saint François, plus semblable au Christ.
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 Sœur Emmanuelle
La vie est un risque, si tu n'a pas risqué, tu n'as pas vécu.
C'est ce qui donne ... un goût de champagne.
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Nous pouvons donc le dire et le redire : le dialogue interreligieux dans le monde d'aujourd'hui, qui est un monde globalisé, n'est pas un choix, mais une nécessité.
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Il y a une phrase de Shabistari, un philosophe et poète musulman, qui dit : « Fend le cœur de l’homme et tu y trouveras un soleil. » Mes amis je l’affirme par expérience. J’ai vécu sur les cinq continents. J’ai beaucoup voyagé dans ma vie. On m’a appelée un peu partout où il y avait des enfants malheureux. Partout : au Liban, en temps de guerre, quand on y tuait ; aux Philippines, où des enfants se prostituaient pour gagner un peu d’argent ; au Sénégal, au milieu des pauvres ; au Soudan, avec la faim, la mort. Partout, j’ai trouvé des hommes, des femmes et des jeunes qui gardaient l’espoir et qui savaient que, malgré la mort, la maladie, la guerre et la haine, il est possible d’aimer. Et cela, c’est fantastique.
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Et pourtant, il y a bien une présence de Dieu dans le monde, mais ce n'est pas sous le mode de l'intervention. Cette présence est au cœur de l'homme, de sa conscience et de sa volonté, de son inconscient et de son âme, pour le porter vers le bien, qu'il le sache ou non.
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Et pourtant, il y a bien une présence de Dieu dans le monde, mais ce n'est pas sous le mode de l'intervention. Cette présence est au cœur de l'homme, de sa conscience et de sa volonté, de son inconscient et de son âme, pour le porter vers le bien, qu'il le sache ou non. Dieu a confié le monde à la responsabilité de l'homme, créé à son image et à sa ressemblance.
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Dieu nous a donné le monde, les poissons, les oiseaux, la terre pour faire la fête, pour en jouir ensemble, en partageant. Pour moi, le plus important sur terre, c'est de déployer toutes les ressources que nous avons reçues - notre intelligence, notre volonté, notre santé tant qu'elle est encore bonne - pour vivre au maximum en créant du bonheur. Le vivant, c'est celui qui aime une fleur, un rayon de soleil, un bon repas. Au moment de mourir, saint François, le pauvre d'Assise, a demandé à Claire de lui donner un gâteau à la frangipane. Et Claire, qui savait qu'il adorait la frangipane, le lui avait déjà préparé. Tu vois, c'est cela, vivre.
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Plus tard, au Soudan, au Liban, j'ai vu des centaines d'autres enfants morts ou en train de mourir - du tétanos, tués par balle ou simplement de faim. Je n'aurais pas pu continuer à supporter cette vie si je n'avais pas cru à la résurrection. L'amour est plus fort que la mort. Ton enfant, ma voisine, tu vas le retrouver, comme moi je sais que je retrouverai ma mère et tous les êtres que j'ai aimés.
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En réfléchissant plus avant, je vois une troisième forme de divertissement dans cet appétit incoercible de connaissances, cette fringale intellectuelle qui m'habita tant d'années. Sans m'en douter, j'essayais d'oublier : oublier mon malaise, mon impuissance à réconcilier la foi et la raison. A force de se hausser dans la connaissance, on cherche inconsciemment à oblitérer les vrais problèmes qui hantent nos existences. Car aux questions essentielles du bien et du mal, de la vie et de la mort, il n'est point de réponses intellectuelles définitives. Le vide que le divertissement intellectuel cherche à fuir, c'est cette impuissance ontologique, radicale, d'atteindre le pourquoi. Il est impossible à l'homme de comprendre pourquoi il est sur la Terre, pourquoi il souffre, pourquoi il vit pour disparaître un jour, inéluctablement. Alors, on cherche à s'enivrer : au fur et à mesure qu'on avance dans les édifices de la connaissance, celle de la science ou de la philosophie, on enfante un monde qui apaise l'angoisse et nous fait croire qu'on atteindra un jour la Vérité. On s'y noie, on s'y vautre, lorsqu'on plonge ainsi dans ce monde hors du monde. Trompeuse dans son essence, cette construction intellectuelle est consolatrice. On peut, toute sa vie, s'en contenter. On a peur d'ouvrir les yeux sur le réel, insondable et écrasant. Tels de perpétuels enfants, nous préférons ce monde que forge notre imagination.
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Ce cardinal qui avait répondu à mon agressivité par la douceur et une demande de prière ne pratiquait-il pas cette pauvreté en esprit ?
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Quelle belle leçon de vie ! Femme courageuse, généreuse, volontaire, pugnace, habitée par un projet qu'elle aura su réaliser envers et contre tous. Un parcours exemplaire. Ce livre diffuse des petits messages de vie de sœur Emmanuelle, qui peuvent résonner dans tous les cœurs
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Le véritable amour, solide, durable, est celui qui cherche le bonheur des autres en même temps que son propre bonheur.
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Je ne suis pas d'accord avec veux qui disent que l'Eglise compte moins de membres parce qu'il y a moins de monde à la messe : c'est vrai, c'est un fait. Au siècle dernier, tout le monde allait à l'église, mais on le faisait parce que c'était la coutume. En réalité, peu de gens avaient vraiment une foi vive et solide. Aujourd'hui, ceux qui vont à l'église, même s'ils sont moins nombreux, le font en conscience et avec le désir de mettre en pratique ce qu'ils entendent.
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Veille sur toi, Emmanuelle, veille sur ton cœur. Affermis-toi dans le dépouillement du bidonville, loin des complaisances illusoires de ton ego. Ne l'oublie pas, la mémoire s'en perd si facilement ! Rien de plus fragile que le souvenir. Tous ces mouvements de libération sont comme un parfum. Précieux mais délicat, il s'évapore aussitôt ressenti. Bienheureux ceux qui, sans relâche, redeviennent enfants ! Ils se libèrent et se livrent à l'infini de l'amour.
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Je crois que chaque fois que l’on s’approche d’une autre personne, quelle qu’elle soit et que l’on sait l’écouter, on échange des pensées et des sentiments qui nous enrichissent beaucoup.
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Ce dont on a besoin le plus besoin sur la terre, et que malheureusement on ne trouve pas souvent, c’est l’harmonie qui permet de bien vivre ensemble, même sans avoir la même culture, la même religion, la même nationalité ou la même couleur de peau. On vit dans l’harmonie dans la mesure où l’on rejette les sources de conflit.
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Chacun doit trouver où mener son combat pour qu’il y ait plus de joie dans le monde. Le monde est comme un miroir : si tu donnes de la joie, tu en reçois.
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J'ouvre le gros bouquin (...) et je commence à lire:

«L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature.»

Tiens, voilà quelqu'un qui veut dire quelque chose! Quoi de plus faible en effet qu'un roseau: le moindre vent le courbe. (...) J'enrage parfois. Impuissante à me contrôler comme à persévérer dans l'effort, un rien me décourage (...) comme [tous] les adolescents, j'étais aussi poursuivie par la question insoluble. à quoi ça sert de vivre? ça n'a pas de sens. à quoi ça sert les études? Il faut toujours travailler. D'ailleurs, à quoi ça sert d'être sur la terre? On ne sait pas où on va, ni pourquoi on vit. C'est un chemin bouché, c'est ennuyeux au possible, c'est même bête.

Par la fenêtre, je regarde un gros chat noir qui s'étire paresseusement (...). Le bel animal fourre entre ses pattes sa tête aux moustaches blanches qui frémissent au vent. Il se baigne voluptueusement dans le soleil encore tiède (...) Comme c'est bon d'être un chat! On n'a qu'à jouir du moment présent et satisfaire ses sens. Pas de problème pour un chat. Manger, boire, dormir. Sentir (...). La vie est belle, pas d'école!

Je m'arrache à ma rêverie, et reviens à Pascal:

«L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant.»

Ça me fait un choc. (...) Un éclair jaillit soudain devant mes yeux. (...) Je respire par le corps, oui, comme le chat, mais je suis un être pensant. (...) J'existe en tant que douée de cette faculté merveilleuse, le pensée. (...)

«...Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et que l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.» (...)

La vie qui m'avait paru tellement bête prenait un sens. (...) OUI, je voulais vivre. Vivre pour développer mon être pensant qui dépasse les bornes de l'univers. J’ai tout à coup senti que la noblesse et la valeur de ma vie, loin d'être réduites à rien par mon impuissance et mon incapacité, résidaient dans mon être même, et sa capacité de libération.

(...) L'univers est inconscient et, par là, informe et immobile, sans ce tressaillement de l'esprit. La circulation des astres, sidérante en son amplitude et son foisonnement, est en effet subie et non pensée: ça bouge, et puis c'est fini. c'est nous, humain, qui animons l'univers.
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Il comprenait les causes de l'agnosticisme contemporain. L'athée n'était pour lui "un pécheur impie" mais, dans bien des cas, un homme marchant selon sa conscience droite : formé à ne croire que d'après l'expérience et le raisonnement, il ne pouvait accordait créance, au milieu d'un univers tragique, à un Dieu invisible.
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Elle est d'une intelligence, d'une culture et d'une grandeur d'âme, tout cela conjugué, comme on trouve rarement chez quelqu'un. Cela vole haut et c'est limpide. C'est simple et élevé à la fois. J'ai envie de me taire et de la laisser parler. Je ne me sens pas à la hauteur au sens propre du terme ; c'est une âme trop élevée pour moi.
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