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Citations de Univers (74)


Lancé en juin 1975, Univers, sous forme de revue de librairie trimestrielle, a duré 19 numéros. Les ventes de la première année furent brillantes puisqu'elles tournèrent autour de 50000 exemplaires.
[...]
A l'aube des années 80, le genre peut-être grossièrement divisé en trois formes dominantes.
La "Hard-Science", directement issue des auteurs classiques des années 40, avec des auteurs tels que Larry Niven, actuellement le plus populaire aux USA, Jerry Pournelle, Ben Bova, John Varley, etc.
L'"heroïc-fantasy" inspirée des vieux textes d'Edgar Rice Burroughs, d'Abraham Merritt et des auteurs de "Weird Tales", a connu un essor fantastique au cours des dernières années. A l'heure actuelle il n'est pas exagéré de dire que près de la moitié des livres publiés sous l'étiquette SF aux États-Unis est en fait de l'héroïc-fantasy. Parmi les nouveaux auteurs qui s'y illustrent, on peut citer Carolyn J Cherryh, Tanith Lee, Jo Clayton, Brian Lumlay, sans oublier Robert Howard (décédé en 1936, je le rappelle) dont des collaborations posthumes paraissent sans-cesse, ici ou là.
Enfin, le vieux "Space-Opéra" est redevenu à la mode grâce au succès fantastique de films tels que la guerre des étoiles, Allien, Star Trek ou le trou noir...
(extrait de "message sur l'état de la science-fiction" de Jacques Sadoul, inséré en début de volume)
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Frederik Pohl :
Je suis allé aux toilettes et je me suis fait une petite ######. Je suis ressorti dans la bise de mars teigneuse et triste des rues de Chicago pour consommer mes soixante-dix-neuf minutes.
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J'ai beaucoup entendu parler de l'Immaculée Conception dans ma hutte loin des billards électrique des Blancs. Cela a dû être un évènement prodigieux à en juger par tout le bruit qu'on a fait autour. Pour ma part, la raison d'un tel tapage m'échappe. Au bout de 2000 ans, savoir si quelqu'un était propre quand ils ont fait cela me parait ne plus avoir d'importance. Si l'enfant est né dans un drap propre, à quoi bon faire tant d'histoire ? Personnellement, je suis née sur une peau de buffle toute neuve et je ne criaille pas pour autant.

[extrait de : Pourquoi la Vierge Marie n'est-elle jamais entrée dans le wigwam d'Ours Dressé ?, de Craig Strete]
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L'herbe du temps, par Norman Spinrad.

Je, moi, l'étincelle d'esprit qui est ma conscience vit dans un endroit qui n'est ni lieu ni temps. La durée objective de mon existence est de cent dix ans, mais de mon propre point de vue conscient je suis immortel - la conscience de ma propre conscience ne peut jamais cesser d'être. Je suis un bébé suis un garçon suis un jeune homme suis un vieillard agonisant entre des draps blancs. Je suis tous ces mois, ai toujours été tous ces mois serai toujours tous ces mois dans le lieu où vit mon esprit dans un instant éternel détaché du temps...
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Notre précédent numéro était un peu grave, triste, tragique, flippant en un mot, à l'image de notre monde.
Celui-ci comporte un certain de nombre de textes amusants, parodiques, rigolos, démystificateurs, à l'image de notre monde.
Mais où va la SF , madame Gosseyn ?
A propos de madames, il y en a beaucoup dans ce numéro 04. Une raison à cela : pendant la célèbre "année de la femme" (1975), je me suis retenu d'en mettre trop, pour ne pas faire de la démagogie simpliste comme tout le monde.
Désormais, en 1976, je peux en toute tranquillité d'âme faire de la démagogie complexe.
Cela dit, je n'aime pas toujours Ursula Le Guin, elle fait un bon texte sur sept ou huit. Bien entendu, celui-ci est un très bon, de la vraie SF comme seules savent en faire les auteurs américains au sang rouge, fille d'ethnologue, prénommée Ursula et de sexe féminin.....
(extrait de l'introduction, "A la poursuite du plan", de l'édition parue chez "J'ai Lu" en 1976)
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Personne n'en doute plus : la science-fiction contemporaine est devenue le genre littéraire le plus intelligent en cette seconde partie du XX° siècle.
Si "Univers" vient s'ajouter à une liste importante de revues de S.F., c'est pour publier ce que cette S.F. a de plus intelligent, de plus achevé, de plus délirant, de plus agressif.
J'y inviterai - puisque me voilà promu faiseur d'Univers - les auteurs dont l'univers personnel rend le nôtre plus intelligible.
Ces Ailleurs et ces demains que la S.F. contemporaine feint de nous proposer, ce sont bien entendu des Ici et des maintenant, souvent peu déguisés.
Univers sera donc l'écho de ce mouvement....
(extrait de l'éditorial "Par delà les murs du sommaire" de l'édition parue chez "J'ai lu" en 1975)
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Depuis longtemps, me semblait-il, je ne m'étais pas retrouvé avec Gardienne au bord de la falaise. Ce jour là, peu après les derniers grands froids, un panneau de brume était posé sur la mer, dense et immobile comme un écran de fumée neurotrope à la veille d'un engagement. Sur la droite, pourtant, au delà des ruines de l'ancien port de pêche, je commençais à distinguer la ville.
Elle était à moins de quatre kilomètres de distance à vol d'oiseau, de l'autre côté de la rade. Par la terre, dans mon état, cela représentait deux longues journées de marche.
Je me suis assis sur l'un des bidons à tête de mort. Après toutes ces années, l'inscription en allemand était toujours aussi nette. Elle indiquait les différents rayons d'action du gaz en fonction de l'atmosphère locale.
La lumière du petit soleil mesquin était encore orangée, à cette heure...
(extrait de "Sigmaringen" de Michel Demuth)
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L'ancien combattant, Philip K. Dick

A BAS LA NEGOCIATION ! LA DISCUSSION POUR LES TRAITRES ! L'ACTION POUR LES HOMMES ! NE PARLEZ PAS, AGISSEZ ! UNE TERRE FORTE EST LA MEILLEURES GARANTIE DE PAIX !
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La planète des vaches
Par Michel Jeury

Le 31 décembre 2020, on put considérer que le Réseau Mondial d'Energie INES était mis en place sur toute la planète. Les endroits les plus isolés avaient "reçu leur connexion" - comme on disait. Et, en Occident, un certain nombre de villes de moyenne importance qui étaient restées jusqu'en 2020 reliées exclusivement aux anciens réseaux régionaux, pour des raisons de politique locale, avaient été rattachées au régime commun avec un effort publicitaire exceptionnel. Le système mondial de télécommunications INCON était en outre couplé à INES.
L'EURENA (Agence Européenne de l'Energie) assurait pour l'ex-Marché Commun la gestion du système commandé par les satellites Aristote, Edison et Popov. Maure appartenait au groupe des villes reliées jusqu'à 2020 à l'ancien réseau de l'EURENA. C'était aussi une ville-test du système SOAP (Sondage d'Opinion Automatique Permanent.) Parmi les sondés, un citoyen type de quarante-et-un ans, Rémi Langlais, contrôleur technique des systèmes de contrôle automatiques, fit le 20 octobre 2020 une déclaration archivée au sondeur SOAP : "Ce qui me frappe, ce n'est pas tellement d'être relié. C'est de penser que n'importe qui, n'importe où, est relié aussi. Avant, on était comme une grande famille. Maintenant? on est comme un seul corps. On se sent en sécurité..."
L'âge de la Sécurité Totale atteignait son apogée. Elle était proche de sa fin, mais personne ne le savait.
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Oiseau des tempêtes, rêveur des tempêtes par J.G Ballard

A l'aube, les corps des grands oiseaux luisaient dans la lumière brumeuse du maraIs, leur plumage gris flottant sur les eaux tranquilles comme des nuages affalés. Chaque matin, lorsque Crispin sortait sur le pont de la vedette, il pouvait voir les oiseaux gisant dans les criques où ils étaient morts deux mois plus tôt, leurs plaies maintenant nettoyées par le faible courant, et il regardait la femme aux cheveux blancs qui habitait la maison vide, au bas de la falaise, tandis qu'elle longeait la rivière. Sur toute la longueur de la plage étroite, les énormes oiseaux, plus grands que des condors, étaient étendus à ses pieds. Et pendant que Crispin la suivait des yeux depuis la passerelle de la vedette, elle avançait parmi les cadavres, se baissant de temps en temps pour arracher une plume d'une aile déployée. Quand elle avait terminé sa promenade, elle retournait jusqu'à la maison vide en traversant le pré humide, les bras chargés de longues pennes blanches.
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Le triomphe de la grande révolution verte en Amériques par Murray Yaco

Quelques brins d'ignorance dans notre jardin d'Eden
Près d'une génération s'est écoulée depuis le moment où un électorat dégoûté par la politique a donné son mandat à un nouveau parti politique révolutionnaire - le Concile des Biologistes Moléculaires - et partagé sa courageuse vision d'une Amérique dirigée par la la biologie. Et pourtant, il y a aujourd'hui encore des gens superstitieux qui croient que "Dieu punira l'homme" pour avoir crée artificiellement les appareils et les animaux dont nous avons besoin pour entretenir et transformer notre environnement. Bien entendu, ce genre de superstition est très rare. En fait, elle est généralement liée à une méfiance ignorant envers les expériences menées par J.P Holochwost, quarante-sixième Président des Etats-Unis et ancien biologiste moléculaire, qui trouve encore le temps de "bricoler un peu", comme il le dit si bine. Les réalisations de notre Président dans ce domaine comprennent trois contributions biologiques très prometteuses : 1) Une race hybride d'épinard particulièrement résistante, de couleur foie au goût très agréable, ayant la saveur d'un fromage doux bien affiné ; 2) la baleine suceuse de pétrole - Léviathan mutant capable de se nourrir uniquement de résidus de pétrole et aussi, malheureusement de cacher d’énormes nuages d'oxyde de carbone ; 3) L'éléphant cuirassé, furieux et lumineux - plus une curiosité qu'une menace biologique - malgré certaines rumeurs malicieuses et persistantes qui prétendent que les migrations de troupeaux sauvages dans les régions désertées de la Californie du Nord ont fait sauter l'aiguille jusqu'à 8,3 sur l'échelle de Richter.
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A l’hôtel

Ceci est mon compagnon (ma compagne). Ce n'est pas un pourboire.

("Petit Manuel de Conversation Courante à l'Usage des Touristes" - Joanna Russ)

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"Univers 1" a trouvé plus de 40000 lecteurs. Cette large adhésion du public prouve que la voie suivie était bonne.
Toutefois, il serait vain de le nier, nous avons reçu un certain nombre de lettres de critiques. A dire vrai ces critiques se résumaient à une seule : certains textes choisis étaient trop hermétiques, voire totalement incompréhensibles.
Qu'on se rassure, il n'est nullement dans notre propos de transformer Univers en une revue d'avant-garde intéressant quelques nostalgiques du nouveau roman, égarés dans la SF.
Néanmoins il nous paraît important de pouvoir présenter des textes de premier plan, même s'ils sont d'abord un peu difficile, c'était le cas du récit d'Harlan Ellison....
(extrait de l'éditorial de l'édition parue chez "J'ai Lu" en 1975)
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Dazzle était un chien roux couvert de puces, mais doué d'une extraordinaire faculté de concentration - surtout pour un chien. Il aimait tout particulièrement les patisseries, la philologie et les théories politiques concernant le Tiers Monde. Il affirmait notamment que si l'on ne se décidait pas très bientôt à entreprendre une action concertée en faveur des pays en voie de développement, l'humanité tout entière s'exposerait à de graves conséquences.
La philosophie du langage, d'autre part, ne constituait pour lui qu'un simple passe-temps. Quand à la patisserie, il avait un faible pour le fromage blanc aux fraises.
Chez Dazzle, le chien l'emportait sur le cynique : il savait en général fermer sa gueule et faisait tout pour éviter d'attirer l'attention sur lui....
(extrait de "Dazzle" par Scott Bradfield)
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Les nouvelles formes de la nouvelle de SF
Les lecteurs des années 30, d'Amazing ou d'Astounding Stories, n'avaient guère de problèmes de repérage : pour eux la SF c'était "ce qui était publié dans les revues de SF", et l'emballage ne cachait pas le contenu.
Même à la simple lecture des titres, impossible de se tromper : Le cercle galactique (Jack Williamson), Au delà de l'infini (han Corbet), cela renvoyait bien à un univers spécifique, balisé, reconnu.
Et ceci restera vrai à l'époque de A.E. Van Vogt, de Ray Bradbury, de Clifford Simak : pensez à Destination Centaure, L'homme de l'espace ou La planète aux pièges.
De nos jours la SF se publie ailleurs que dans les revues de SF, et les titres sont moins transparents ...
(extrait de " La nouvelle nouvelle" de Roger Bozzeto)
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L'objet d'un écrivain spéculatif devrait être de voir ce que personne d'autre n'a encore vu. Les quelques écrivains qui y parviennent proposent plus qu'un divertissement, déploient plus que de l'invention. Ils font naître chez le lecteur l'impression d'une révélation.
Il faut un brin de génie ou de folie pour voir ce que personne d'autre n'a vu, et il faut un formidable talent d'écrivain pour présenter de telles visions par écrit, en termes humains. Philip K Dick a ce talent, et un grain de génie, ou de folie, ou les deux à la fois. Ses meilleurs livres sont des révélations au sens presque mystique du terme.
Il demeure sous-estimé (tout particulièrement dans son Amérique natale) parce que c'est un homme modeste qui a encore une réputation à faire oublier : celle d'avoir produit un certain nombre de romans peu marquants dans les années 60. Sans doute, à cette époque, a-t-il écrit beaucoup de livres très vite ; mais même ses ouvrages les plus superficiels abordaient des questions fondamentales dans le domaine de la perception, de la philosophie, de la religion et, dans ses livres les plus récents et les plus ambitieux, il est devenu l'un des rares auteurs de science-fiction dont les aperçus peuvent être qualifiés de profonds...
(extrait de "Interview de Philip K Dick" par Charles Platt)
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1984 ! Nous sommes en plein dans l'année fatidique.
ça grince et ça ronge dans tous les coins de la planète... Et même si notre quotidien ordinaire ne ressemble pas tout à fait à celui de 1984, le roman d'Orwell n'en a pas pour autant perdu de son actualité. Difficile d'en être familier sans demeurer frappé par les manifestations constantes, dans le monde contemporain, de la double pensée et de ses processus pervers, ou du novlangue qui nous pousse vers un degré zéro du langage, à force d'aplatissement et de simplifications abusives.
C'est à l'ex-rédacteur en chef d'Univers (du temps de sa gloire trimestrielle) qu'est échue la tâche de brosser le portrait d'Orwell. Yves Frémion s'en est acquitté avec passion (qui pouvait mieux parler de celui qui resta toute sa vie un franc tireur, sinon un autre franc tireur ?), en soulignant à grands traits les interactions entre la vie et l’œuvre de l'auteur...
(extrait de l'éditorial inséré en début de volume)
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Avez-vous lu Univers 1984 ? Alors vous n'avez pas pu oublier "Petra", cette extraordinaire nouvelle de Greg Bear qui mettait en scène un chroniqueur d'une race assez particulière puisqu'il était issu de l'accouplement d'une nonne et d'une gargouille. Et vous ne serez pas surpris d'apprendre que Bear a réussi le même fabuleux triplé que Connie Willis en 1983 : cumuler les prix Nebula et Hugo pour un même texte et se voir décerner de surcroît le Nebula pour un texte d'une longueur différente.
"Le chant des leucocytes", sa nouvelle doublement couronnée, extrapole à partir des données de la génétique et de l'informatique d'une façon que vous n'oublierez pas de sitôt...(Le roman tiré de la nouvelle paraîtra dans la nouvelle collection de "SF Fictions" des éditions "La découverte")...
(extrait de l'éditorial inséré en début de volume)
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La science-fiction a toujours mauvaise presse auprès de l’intelligentsia de la culture dominante, et ce, malgré l'explosion du genre au cinéma et dans la bande dessinée.
[...]
A titre de démonstration, vous trouverez ci-dessous le résumé d’œuvres adultes, dont personne n'aurait à rougir, en un mot de textes que tout un chacun ferait lire au béotien de service pour lui prouver que la science-fiction, c'est quand même quelque chose ! Lesdits résumés ont été concoctés sans souci d'objectivité, au seul vu des illustrations de la première de couverture ; à vous de retrouver les titres, auteurs et éditeurs...

1) Au Sahara un OVNI monstrueux en forme de crâne sème la panique dans le harem des sultans locaux. Les pauvres femelles sont offertes nues au Dieu-Os pour calmer son ire, tandis qu'il répand, en échange des virginités anciennes, des gouttelettes de manne destinées à fertiliser le pays. Mais c'est compter sans Myra Laney, douce créature aux pouvoirs paranormaux, qui parvient à emprisonner l'indicible dans une gangue de temps blanc.

2) Un noir africain a trop souffert dans son enfance parce qu'il était petit et malingre. A seize ans, Ô miracle, il découvre le body-building et se refait un tour de biceps en dix jours. Grâce à sa toute nouvelle carrure, il fait fortune dans le diamant, se fait couronner empereur de tous les bokassiens, achète une couette, et finit sa vie dans un immense palais martien, de plus en plus insensible aux beautés alanguies qui ne demanderaient pas mieux que de continuer à le servir à table....
(extrait de "Jeu" par Dominique Martell - qui comprend 9 résumés dont les réponses aux deux premiers, retranscrits ci-dessus, sont : Philip K. Dick "Ubik" - science-fiction et fantastique n°633 "J'ai lu" 1975 et Frank Herbert "Le messie de Dune" science-fiction n°5073 "Press Pocket" 1980)
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HIFISCIFI RENCONTRE LES OBJETS VINYLIQUE
ou petit historique de la musique cosmique du XVIIIème siècle à nos jours
par Jean Bonnefoy
(...)
HIFISCIFI qui décollait déjà en écoutant Hugh HOPPER, Mike RATLEDGE, Robert WYATT ou Robert FRIPP, n'en croit plus ses oreilles à l'audition d'"INTEGRALES" (1925) pour petit orchestre et percussion, de "IONISATION" (1931) pour 12 percussionistes, d'"ECUATORIAL" (1934) ou de "DENSITY 21.5" (1936) pour flûte (en platine, d'où le titre), qui préfigurent déjà les effets électro-accoustqiues que "découvriront" les ingénieurs du son des années 1960-1970.
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