Vanyda

Le collège, les copines, les garçons,…

Il n'y a pas vraiment de gros rebondissements, mais on est immergé dans la routine des journées au collège qui se ressemblent toutes, mais où de petits riens changent tout, comme la première bise du garçon qui vous plaît.

Même si Vanyda retranscrit très fidèlement le quotidien de cette collégienne et de ses amies, j'avoue que je n’ai pas complètement adhéré à l’histoire : je suis sans doute plus dans le public ciblé. La bande de copines m'a semblé souvent un peu agaçante à cumuler les "bêtises" (sécher un cours, fumer, boire, se moquer parfois méchamment des moins populaires...).

Par contre, j’ai beaucoup aimé les dessins qui sont dans l’esprit manga, en noir et blanc, épurés.

Une BD chorale. Une multitude de personnages pour raconter la fin de la colonisation et le renversement de la monarchie au Laos, la prise de pouvoir par les communistes et les exactions contre les Hmong qui l’ont suivie, et pour raconter comment ces évènements de la grande histoire ont marqué les vies d’hommes et de femmes ordinaires, dans le feu des événements et pendant toutes les années qui les ont suivis. Un projet ambitieux, mais justement peut-être trop ambitieux. Je ne suis pas certaines que le roman graphique soit la meilleure forme pour rendre compte de cette diversité. Beaucoup d’événements, soit historiques soit à hauteur d’homme, sont traités de façon trop elliptiques, on passe trop rapidement d’un personnage à un autre, si bien que j’ai fini par m’y perdre un peu. C’est dommage car le sujet est rare et intéressant. Une réussite en demi-teinte, donc, à mon avis, qui vaut ce qu’il vaut.

J'ai tellement aimé le premier tome que je me lancé dans la suite avec ce deuxième tome.

La magie opère toujours. Nous retrouvons certains personnages du tome précédent et de nouveaux personnages font leur apparition.

Toujours autant de poésie et de tendresse dans cet opus.

J'ai hâte de lire la suite.

Mais quelle poésie dans ce livre !

Nous y découvrons les histoires d'amour naissantes, inachevées, complexes, déçues de quelques personnages. En le lisant j'avais l'impression de faire un retour en arrière dans ma vie d'adolescente où se chamboulent tout un tas d'émotions dans notre corps.

Il y a tant de justesse et de délicatesse dans cette BD tant par les dessins que par les mots.

C'est tendre, c'est doux, un émerveillement !

Une merveilleuse BD, remplie de sentiments humains, de tranches de vies qui se croisent et se décroisent. Un très beau dessin, pur, léger, tout en finesse et en profondeur.

J'ai beaucoup aimé tout ce que j'ai trouvé dans cette BD, et découvert une auteure que je vais commencer à emprunter à la bibliothèque.

Chronique de personnages vivant dans le même immeuble sur 3 étages différents, on suit donc ces petits riens qui constituent une vie et qui nous les rend si proche tout à coup. Vanyda a un talent particulier pour écrire ce type de roman graphique allié à un graphisme doux. Elle crée une atmosphère et nous y plonge avec ravissement.

Ce récit choral sur plus de 70 ans nous entraîne à la suite de jeunes laotiens pleins de vie et de désirs. Mais à cette époque, le Laos connaît des temps très difficiles et instables, guerre et dictature communiste. Happé immédiatement par leurs histoires incroyables et souvent bouleversantes, nous les suivons dans leur pays, ainsi qu’au Vietnam et même en France. On apprend que la dessinatrice illustre ici la vie de son père. Tout semble fait à l’aquarelle. C’est beau, vif et doux à la fois. C’est une lecture formidable et enrichissante. J’ai beaucoup aimé. Le tout petit bémol : on saute perpétuellement dans personnage à un autre, il faut bien s’accrocher au début pour suivre le fil de chacun.

Je l'ai lu il y a environ un an et ne me rappelle pas l'avoir lu jusqu'à la fin. Plusieurs petites histoire de deux ou trois pages où quelques fois, on y retrouve certains personnages. Je n'ai réussie à faire le lien ni entre ceux-ci, ni entre les histoires qui j'ai trouvé, étaient en elles-même très banales. Je n'ai pas su comprendre l'intérêt de ce roman graphique et m'attendais à plus de couleurs, à l'échelle de la page de couverture qui par contre est magnifique.

Repérée par hasard sur Facebook, voilà une bande-dessinée que j’avais envie de découvrir depuis très très longtemps. Pas de publicité derrière tout ça, simplement un post public, aimé ou reposté par un de mes amis je ne sais plus trop, que j’ai lu par curiosité. Un photographe (que je ne connais pas du tout) y relatait, au travers d’une photo, sa rencontre avec Vanyda, la femme qui partage sa vie. Une histoire qui débute par un coup de coeur de ce photographe pour la couverture de ce livre puis par son contenu et dont Vanyda n’est autre que l’autrice. J’ai trouvé son récit tellement touchant et la couverture tellement mignonne que je n’ai jamais oublié cet album. Etant une fan de romance, je ne pouvais pas passer à côté de cet ouvrage. Acquis récemment, je me suis donc jetée dessus pour voir si les histoires d’amour que j’allais y découvrir seraient à la hauteur de mes attentes.



Et au début, ce ne fût pas le cas… J’avais tellement attendu de lire ce livre, que je m’étais imaginé plein de choses à son sujet. Je pensais que chaque histoire serait indépendante, mignonne, joyeuse et optimiste. Sauf que certaines histoires ne trouvent pas de fin heureuse ou semblaient inachevées… L’amoureuse des belles histoires d’amour que je suis était donc un peu déçue. Mais je faisais fausse route en réalité.



Car ce sont les histoires d’amour d’aujourd’hui que cet album raconte. Celles qu’on n’oublie pas, celles qui finissent mal, celles qui sont belles, celles qui ne débutent jamais vraiment, celles qu’on a tous vécu au moins une fois. Et puis, je me suis rendue compte que les histoires étaient liées entre elles et que ce n’était pas parce qu’on venait de quitter un personnage qu’on ne le retrouvait pas quelques pages plus tard dans un autre récit. Certaines histoires d’amour s’étalent donc sur l’album entier… et d’autres sur la série comme je le pressens. La déception des premières pages a ainsi vite disparu et je suis au final ressortie totalement conquise et sous le charme de cet album doux, poétique, parfois mélancolique. Il a fait fondre mon coeur. J’ai aimé chaque histoire même si certaine ont ma préférence. Je pense notamment à la première qui est celle qui m’a le plus émue. J’espère que ces deux héros se retrouveront un jour.



Les dessins, tout en sensibilité, délicatesse et finesse, m’ont captivés et je n’en ai que plus ressenti les émotions des personnages. J’ai également beaucoup aimé l’idée d’associer une couleur pastel à chaque histoire. Cela apporte un petit plus à cette bande-dessinée unique en son genre. Le seul petit truc qui pourrait manquer est la diversité, tous les couples dépeints dans cette bande-dessinée étant hétérosexuels. Peut-être pour le tome 2 😉



Cette lecture est donc un joli coup de coeur. Autant te dire que je n’ai pas traîné pour acquérir le tome 2 et j’espère avoir l’occasion de lire les autres séries de cette autrice dont l’univers et le style m’ont beaucoup touchée avec cette première lecture.
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Le dernier tome clot en beauté la série. Si j'étais plutôt réticente sur les trois premiers tomes, je dois avouer que les trois derniers sont de mieux en mieux. J'ai vraiment adoré l'évolution des personnages. On les sent tous mûrir et se trouver. C'est une très jolie manière de dépeindre l'adolescence, à cet âge charnière entre l'insouciance et les premiers questionnements existentiels.

J'adhère de plus en plus à la série. Valentine développe des envies et des passions qui lui sont plus propres, elle a un bon groupe d'amis intéressants et réalistes... Je me retrouve beaucoup plus dans cette nouvelle dynamique, ça me rappelle des souvenirs. Les gens qui gravitent autour d'elle sont sympathiques et me donnent envie de les avoir dans ma vie. Je m'empresse d'aller lire le dernier tome.

Je suis contente de ne pas m'être arrêtée aux trois premiers tomes, qui tournaient un peu en rond. Dans ce 4e volume, Valentine prend enfin de l'ampleur, elle mûrit, elle s'affirme, et on aime ça. Elle affirme également ses relations amicales, et voit que tout ne passe pas. Je commence enfin à entrevoir où l'auteur veut nous emmener. Et j'apprécie définitivement plus !

J'entrevois enfin dans ce troisième tome une petite évolution dans le personnage de Valentine. Ses amies éparpillées, il est enfin temps pour elle de commencer à vivre sa vie. Pour elle. Il était temps. Mais ce n'est encore qu'effleuré, et j'ai hâte de savoir si elle va enfin s'émanciper de ses amies, et apprendre à s'affirmer. L'amitié, c'est aussi ça : pouvoir être soi-même, et les garder toutefois dans sa vie. J'ai aussi hâte de la voir se rabibocher avec Mathys. Je trouve dommage d'avoir bousiller leur amitié pour ça...

Toujours aussi perdue à la suite de ce tome 2. Je trouve qu'il n'y a aucune évolution dans le personnage principal. Elle grandit, mais elle ne change pas. Et c'est bien dommage. Sur les deux premiers tomes, Valentine reste la même : discrète, influençable, qui laisse ses copines dictée son chemin. Je trouve dommage qu'on doive attendre si longtemps pour la voir mûrir...

J'avoue être un peu sceptique avec ce premier tome... Je ne sais pas trop où l'auteur veut nous emmener, ce n'est qu'un enchaînement de choses vécues par les ados, des conversations basiques d'adolescentes, sans grand intérêt...



J'aime bien le fait que le personnage principal soit réservé, mais elle est complètement écrasée par l'une de ses copines, que j'ai eu par ailleurs envie de baffer à plusieurs reprises. On a parfois aussi envie que Valentine se secoue et affirme ce qu'elle désire...

Roman graphique en noir et blanc, Entre ici et ailleurs raconte une tranche de la vie de Coralie, jeune femme de 28 ans qui cherche à se trouver elle-même suite à une rupture amoureuse douloureuse. On suit donc l’héroïne dans son quotidien, ses réflexions et ses rencontres.

J’ai beaucoup apprécié le coup de crayon de Vanyda tout en noir et blanc, un peu moins les cases étroites où parfois de trop nombreuses bulles viennent s’agglomérer à mon goût, ce qui rend la lecture fastidieuse. L’histoire en elle-même ne m’a pas trop accrochée non plus, un peu trop légère peut-être. La naïveté de Coralie a parfois même été un peu agaçante !

Malgré cela, j’ai apprécié les questionnements sur les origines de chacun et les incidences qui peuvent en découler dans la vie quotidienne des personnages, bien que ce thème soit un peu lourd parfois.

Un retour au collège dans les années 2000 très réussi. On se prend au jeu en suivant Valentine dans son quotidien de collégienne. Le titre résonne dans notre tête comme une énigme. D'où vient ce décalage qu'elle ressent en permanence ? Quel collégien ne l'a pas ressenti ? Valentine est dans chacun d'entre-nous et nous permet de sse reconnecter à celle ou celui qu'on a été. Les dessins de Vanyda sont magnifiques avec une exquise influence Manga.

Une histoire complètement banale, la vie de tous les jours des locataires d’un immeuble de trois étages, mais tellement bien racontée qu’on prend vraiment plaisir à découvrir cette tranche de voyeurisme.



Tout comme dans le film "Sliver" avec Sharon Stone on va observer la vie de ces locataires, s’amuser de leurs interactions et apprécier surtout les non-dits ! Le dessin de Vanyda, fortement influencé par le dessin manga, se prête parfaitement à la simplicité de l’histoire.



Un bon moment de lecture !

Ce troisième tome invite à découvrir la suite et fin de cette trilogie lycéenne qui invite à suivre l’adolescence d’une jeune fille qui se cherche et se construit au fil des tomes.



Comme lors des tomes précédents le lecteur retrouve Valentine à la fin des vacances, à l’aube d’une nouvelle année scolaire faite de rencontres et de moments anodins. D’un côté le lecteur a l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose, mais de l’autre, il ne peut s’empêcher de constater que l’héroïne de cette saga évolue bel et bien au fil des tomes, faisant ainsi écho aux différents titres des albums. Au fil des pages de cette trilogie Valentine mûrit progressivement et abandonne lentement l’adolescente de 14 ans qu’elle était pour devenir «Celle qu’elle est » en fin de série. Les changements sont parfois minimes, mais tout de même perceptibles. Sa personnalité se façonne donc petit à petit, la suiveuse faisant par exemple lentement place à une jeune fille qui s’affirme en faisant ses propres choix.



Si ce récit n’était pas trop ma tasse de thé à la base, Vanyda parvient néanmoins à installer une sorte de proximité entre le lecteur et l’entourage de Valentine. L’immersion au sein du quotidien de ces jeunes gens se fait alors avec beaucoup d’empathie et le réalisme et à la justesse de cette chronique sentimentale adolescente s’avèrent finalement très accrocheur. L’auteure parvient à partager les moments de doute, les instants de bonheur, les préoccupations et les états d’âme de ces adolescentes avec énormément de crédibilité. Utilisant des dialogues spontanés et « djeuns », elle fait également des merveilles au niveau des cadrages et fait preuve d’une construction narrative intelligente et efficace. Les personnages sont également très attachants et influent directement ou indirectement sur l’évolution de Valentine. Si certains deviennent moins importants, comme Baptiste, d’autres reviennent aux avant-plans. L’entourage de Valentine évolue d’ailleurs également au fil des tomes, comme en témoigne le changement physique de Charles, que l’on n’avait perdu de vue depuis le premier tome.



Une excellente trilogie, également disponible en coffret !



Si vous avez aimé, lisez également Oh les filles !
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Après avoir fait la connaissance de Valentine et de son entourage dans « Celle que je ne suis pas », le lecteur découvre la suite de cette trilogie qui invite à suivre l’adolescence d’une jeune fille qui se cherche et se construit au fil des pages.



Valentine est désormais au lycée et doit se trouver un nouveau cercle d’amis car toutes ses copines sont réparties dans d’autres classes. Il reste certes les récrés pour les retrouvailles, mais au fil des pages, d’autres liens s’imposent, tandis que les anciens s’estompent…



Certains personnages deviennent donc moins importants, comme Julie qui a redoublé ou Emilie qui n’a plus trop la cote, tandis que d’autres gagnent en importance ou entrent dans la vie de Valentine. Des nouveaux, comme Baptiste ou Melvin, aux revenants, tel que Mathys, en passant par ceux qui se rapprochent un peu plus de Valentine, comme Juliette, Yamina ou, voire même Félix : tous influent directement ou indirectement sur l’évolution de Valentine.



Si le lecteur a initialement l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose, force est cependant de constater que l’héroïne de cette saga évolue bel et bien au fil des tomes, faisant ainsi écho aux différents titres des albums. Encore très timide et réservée lors du tome précédent, Valentine élargit ses centres d’intérêt, multiplie les rencontres, mûrit et abandonne lentement l’adolescente qu’elle est pour s’orienter vers celle qu’elle voudrait être. Les changements sont parfois minimes, mais tout de même perceptibles. Sa personnalité se façonne donc petit à petit, la suiveuse faisant par exemple lentement place à une jeune fille qui s’affirme en faisant ses propres choix.



Ce récit n’était pas trop ma tasse de thé à la base, mais je commence à accrocher au réalisme et à la justesse de cette chronique sentimentale adolescente. Vanyda y décrit les états d’âme de ces adolescentes avec énormément de crédibilité, rendant ainsi l’immersion au sein du quotidien de ces jeunes gens très réussie. Utilisant des dialogues spontanés et « djeuns », l’auteure fait également des merveilles au niveau des cadrages et fait preuve d’une construction narrative intelligente et efficace.



Au niveau du graphisme, Vanyda propose un style manga très aéré, qui multiplie les passages muets qui accompagnent parfaitement les sentiments des personnages. La scène d’errance dans la braderie est à ce titre une très belle réussite visuelle et narrative.



Me voilà conquis et j’ai donc hâte de découvrir « Celle que je suis » !
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